CFCIM https://www.cfcim.org Mon, 15 Nov 2021 11:23:56 +0000 fr-FR 1.2 https://www.cfcim.org https://www.cfcim.org 1 18787 43964 8 https://wordpress.org/?v=5.8.2 <![CDATA[Réunion d'information sur la TVA]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-sur-la-tva/ Fri, 02 Jul 2021 08:36:51 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80774 Le 22 juin dernier, la CFCIM a organisé une réunion d'information sur le thème « La TVA au Maroc : contexte de création et perspectives d’amélioration ». La rencontre, qui s'est tenue à la fois en présentiel et en distanciel via la plateforme My CFCIM, a été animée par Ahmed Hamou, ancien Directeur Régional des Impôts à Marrakech et ancien Chef du Service Central de la formation à la Direction Générale des Impôts (DGI) et Khalid Lazraq, Vice-Président de la Commission Juridique et Fiscale de la CFCIM,  Expert-Comptable, gérant Associé, Cabinet Griffe Conseil.

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<![CDATA[À Meknès, réunion d'information sur la couverture sociale]]> https://www.cfcim.org/80782/ Fri, 02 Jul 2021 09:28:50 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80782 80782 0 0 0 <![CDATA[Afterwork CFCIM à Rabat]]> https://www.cfcim.org/?p=80787 https://www.cfcim.org/?p=80787 80787 0 0 0 <![CDATA[AVIS IMPORTANT]]> https://www.cfcim.org/avis-important/ Tue, 06 Jul 2021 14:08:16 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80809 La Chambre Française de Commerce et d'Industrie du Maroc (CFCIM) informe le public et ses adhérents que des tiers usurpent actuellement l'identité de la CFCIM sur les réseaux sociaux afin de vendre une prestation d'accompagnement en vue de l'obtention de visas touristiques à destination de la France. La CFCIM dément formellement tout lien avec ces individus et dénonce fermement leurs agissements.

La CFCIM appelle ainsi ses adhérents à la plus grande vigilance. Elle les invite également à respecter la procédure en vigueur pour l'obtention des visas à destination de la France et leur conseille de n'utiliser dans ce cadre que les canaux de contact officiels de la CFCIM.

Une enquête est actuellement en cours. La CFCIM se réserve le droit d'entamer toute action qu'elle jugera nécessaire.

 

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<![CDATA[La gestion du capital humain au Maroc]]> https://www.cfcim.org/la-gestion-du-capital-humain-au-maroc/ Thu, 08 Jul 2021 13:11:04 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80839 Bilan 2005-2020 et perspectives 2020-2035

Mhamed Youssef Bouabid, Directeur de Site - Humania BPO Morocco

Mhamed Youssef Bouabid

L’environnement international dans lequel nous évoluons depuis plus d’un an a interpellé l’ensemble des acteurs économiques quant aux changements de paradigmes à opérer pour maintenir son activité. Au Maroc, dans un contexte où la crise sanitaire s’éternise, certaines entreprises ont connu des difficultés alors que d’autres ont pu surpasser cette phase critique grâce à leur positionnement sectoriel et leur agilité organisationnelle. Quel bilan peut-on dresser de la gestion du capital humain au Maroc depuis 15 ans et quelles sont les perspectives à la lumière du nouveau modèle de développement que souhaite mettre en place le Royaume ?

La crise sanitaire aura apporté son lot de défis, mais aussi d’opportunités. En plus de l’accélération de la transformation digitale, l’actualité économique marocaine a également été marquée par la récente présentation du rapport de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement.

 Ambition Bilan de la gestion RH au Maroc sur les 15 dernières années

La gestion du capital humain a connu une réelle évolution au Maroc ces 15 dernières années. La fonction RH est ainsi passée par plusieurs étapes allant d’une gestion du personnel basique à une gestion des ressources humaines moderne et développée. Aujourd’hui, elle a pu ainsi se positionner en tant que fonction stratégique au sein des organisations. Cette évolution témoigne d’une réelle prise de conscience : le facteur humain n’est désormais plus qu’une simple ressource, mais un précieux capital pour les entreprises.

Le mouvement a été engagé par les grands groupes nationaux et internationaux. Ils ont ainsi joué le rôle de locomotive en étant précurseurs dans la mise en place des meilleures pratiques RH en cours à cette époque : la marque employeur, le marketing RH, le recrutement, l’intégration, la mobilité, la gestion des talents et le parcours professionnel, et bien évidement, l’innovation en matière de rémunération et d’avantages, sans oublier, bien évidemment, l’animation sociale et la gestion de la relation avec les partenaires sociaux.

Au cours de cette période, les RH se sont ainsi démarquées en tant que fonction transverse, coordinatrice et alliée de la performance globale de l’entreprise. Ainsi est née la fonction de « HR business Partner », interlocutrice privilégiée des fonctions opérationnelles.

Le Code du travail de 2004 a eu par ailleurs un rôle essentiel dans l’amélioration des relations professionnelles et du climat des affaires. Cet outil structurant a permis à l’ensemble du tissu économique (TPE, PME et grandes sociétés) de disposer d’un cadre réglementaire définissant et détaillant toutes les pratiques relatives aux contrats de travail, aux modes de rémunération, au temps de travail et de repos, à la discipline, à l’hygiène, santé et sécurité ou encore à la gestion des relations avec les instances représentatives des salariés.

Bien que les politiques RH intra-entreprises soient déterminantes pour pérenniser et développer les structures, il reste cependant à gérer les relations avec les principaux ministères et organismes publics de tutelle : Ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle, Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique, Ministère de la Justice, CNSS, OFPPT, ANAPEC, CNDP, Directions Préfectorales du Travail, Direction Générale des Impôts…

Sur ce point, le constat est globalement positif. Les initiatives gouvernementales incitatives ont permis d’instaurer une dynamique au niveau de l’emploi et de la protection sociale. Cela étant, les défis à relever sont identifiés et leur amorçage est en route : digitalisation, simplification administrative et procédurale, réactivité, convergence et synergie.

Changement de paradigmes

Dans quelle mesure l’évolution des politiques RH en entreprise pourrait-elle contribuer aux ambitions nationales de développement ? Quelles sont évolutions extra-entreprises à penser en parallèle pour un maximum d’efficacité ? Peu avant la crise sanitaire internationale, les signaux de changements profonds dans les modes de travail étaient déjà perceptibles : évolutions générationnelles, invasion numérique, globalisation et ubérisation.

Parallèlement aux nouvelles pratiques organisationnelles, telles que le travail à distance (principale révolution qui s’est confirmée en période de confinement), les attentes des salariés et les besoins des employeurs ont évolué, avec quelques zones de convergence d’intérêts.

Par exemple, dans le secteur des services, flexibilité, agilité et résilience constituent trois des principales valeurs ayant permis aux organisations de s’adapter rapidement au nouveau contexte. En même temps, les salariés étaient en quête de sens, de bien-être, de confiance, de reconnaissance et d’un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée.

Essai de projection des quatre ambitions du modèle de développement déclinées en politiques d’entreprise, pour les années à venir 1/ MAROC DURABLE : Préservation des ressources dans les territoires

Les défis sont nombreux pour retenir nos compétences et inciter les talents marocains à rejoindre leur pays. Bien que les recruteurs proposent des packages attractifs, des missions intéressantes, un accompagnement rapproché et un projet de carrière cohérent, il existe d’autres leviers pouvant agir positivement sur leur décision, tels que des incitations fiscales adaptées. L’exonération totale ou partielle à l’impôt sur le revenu des coûts de scolarité, le paiement des frais de logement, l’épargne retraite, ou encore l’ouverture, la confiance et l’adaptabilité culturelle, sont autant d’exemples de facteurs pouvant aider le Maroc à concurrencer les destinations étrangères et à favoriser des décisions d’installation sur son territoire.

2/ MAROC DES COMPETENCES : Développement des capacités et des compétences des citoyens

La principale déclinaison de cet axe est l’ingénierie de formation, à travers la diversification de l’étape « réalisation », avec le e-learning, les formations mixtes (e-learning accompagné de formations en présentiel), le coaching, le tutorat, le mentorat… Les enjeux à venir sont liés aux capacités de digitalisation, aux budgets de formation à maintenir malgré le contexte, ainsi qu’à la capacité des organismes publics à adapter les modes opératoires relatifs à la formation professionnelle.

En amont, afin de soutenir les efforts nationaux d’enrichissement du bassin d’emploi et de réduction du chômage, il s’agira aussi de réorienter les programmes éducatifs et pédagogiques vers les métiers d’avenir où les composantes informatiques et linguistiques disposeront d’un poids considérable.

3/ MAROC PROSPERE : Création et partage des richesses et des opportunités pour tous

Toute entreprise est invitée à identifier sa raison d’être et sa mission. La démarche RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) devrait être de plus en plus présente dans les années à venir, du fait des mutations énergétiques annoncées et de l’adhésion des collaborateurs aux actions solidaires et humanitaires qui, en plus de l’impact positif généré, participent à un réel sentiment d’accomplissement.

Les systèmes de rémunération, la gestion des parcours professionnels et des promotions devront s’inscrire dans une démarche éthique où transparence, équité et méritocratie sont les clés de la cohésion interne. Insatisfaction et sentiment d’iniquité laisseront ainsi la place à la motivation et à l’engagement de chacune et de chacun des collaborateurs pour gérer son parcours professionnel et saisir les opportunités.

4/ MAROC INCLUSIF : Renforcement de l’inclusion, de la justice sociale et de l’équité

Les efforts de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale sont exceptionnels. À titre d’exemple, plusieurs acquis sont à noter : la contractualisation de la relation professionnelle avec les employés domestiques et leur couverture sociale, l’indemnité pour perte d’emploi, la revalorisation des grilles de prestation, l’accompagnement des salariés des secteurs impactés par la crise, et surtout l’ambitieux plan de généralisation de la couverture sociale à horizon 2025.

En ce qui concerne le volet de la protection sociale du secteur privé, il existe trois niveaux au Maroc : la sécurité sociale de base ou CNSS, la retraite complémentaire par répartition ou CIMR et, enfin, le troisième niveau ou retraite complémentaire par capitalisation. Cette dernière reste peu exploitée et, en général, réservée à un segment restreint à revenu confortable.

Afin de limiter les chocs post-retraite (qui sont déjà délicats actuellement et qui risquent de s’aggraver dans les prochaines décennies en raison de l’inflation et de la faible évolution des pensions), il serait pertinent de songer à généraliser les adhésions à la retraite complémentaire par répartition et de promouvoir davantage celle par capitalisation.

L’insertion des personnes à besoins spécifiques ou à mobilité réduite, l’égalité des genres, le maintien des libertés et droits fondamentaux, la non-discrimination sont également des sujets à développer de manière significative. Aussi, en termes de justice sociale, soyons l’avocat des sociétés citoyennes et sérieuses. Il devient important de revisiter le Code du travail afin de réévaluer certains articles et d’actualiser tous ceux en lien avec le travail à distance.

En conclusion, l’expérience a démontré que bon nombre de paradigmes RH sont en phase de changement profond. Allons-nous continuer à parler de CDI dans les années à venir ? de lieu de travail ? du nombre d’heures de travail par semaine ? du rapport d’activité ? Ce sera certainement encore le cas pour de nombreuses entreprises, mais il est sûr qu’en parallèle, d’autres sociétés se sont déjà orientées, ou s’orienteront vers les nouvelles formes de nomadisme et de flexibilité contractuelle, géographique et temporelle dans la perspective d’un reporting en temps réel, de bons résultats et de performance.

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<![CDATA[Rencontres Entreprises inwi : l'édition 2021 s'achève]]> https://www.cfcim.org/rencontres-entreprises-inwi-ledition-2021-sacheve/ Thu, 08 Jul 2021 13:58:57 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80853 Le 29 juin dernier, a eu lieu le dernier webinaire de l’édition 2021 des  « Rencontre Entreprises de inwi », organisées en partenariat avec la CFCIM. L’événement portait sur le thème « Améliorez la productivité et l’agilité de votre entreprise avec les solutions de communications unifiées ». Modéré par Faiçal Tadlaoui, il a été animé par deux experts du numérique : Bertrand Pourcelot, Directeur Général d’Enreach for Service Providers et Chafik Kasimi, Manager Fixe et Connectivité au sein de la Direction B2B de inwi. Organisées chaque année, les Rencontres Entreprises de inwi ont permis à de nombreux chefs d’entreprise et décideurs de découvrir les meilleures solutions et bonnes pratiques à mettre en place pour réussir la transformation digitale de leur  structure et d’améliorer ainsi ses performances.

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<![CDATA[Les After-work CFCIM font escale à Dakhla et Rabat]]> https://www.cfcim.org/les-after-work-cfcim-font-escale-a-dakhla-et-rabat/ Thu, 08 Jul 2021 14:36:05 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80856  Dakhla After-work CFCIM à Dakhla[/caption]

Événement très attendu par la communauté d’adhérents de la CFCIM, les After-work connaissent un grand succès en régions. Deux éditions se sont tenues le 29 juin et le 1er juillet derniers, respectivement à Rabat à l'Urban Lounge Restaurant et à Dakhla, au restaurant Villa Dakhla. Rendez-vous pour le prochain After-work CFCIM dans votre région !

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<![CDATA[La DEPF estime le potentiel de croissance de la silver economy au Maroc à 7 % par an]]> https://www.cfcim.org/la-depf-estime-le-potentiel-de-croissance-de-la-silver-economy-au-maroc-a-7-par-an/ Thu, 08 Jul 2021 14:51:55 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80861 La Direction des Études et des Prévisions financières (DEPF) du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Réforme de l’Administration s’est penchée en juin dernier, dans un « condensé prospectif », sur le potentiel de la silver economy au Maroc. Ce terme récent décrit l’ensemble des activités économiques liées aux seniors. « Il ressort des différentes analyses traitant de la Silver économie à travers le monde que celle-ci est considérée comme un ensemble d’activités ayant une “cible commune”, en l’occurrence, les personnes âgées », indique la DEPF. Cette dernière a calculé que la silver economy a un potentiel de croissance de 7 % en moyenne par an. Les dépenses de consommation des plus de 60 ans passeraient ainsi de 53 milliards de dirhams en 2014 à plus de 640 milliards de dirhams en 2050, ce qui représenterait 13 % du PIB. Entre ces deux dates, l’effectif des plus de 60 ans serait multiplié par trois, passant de 3,2 millions à 10,1 millions de personnes. La DEPF anticipe que, dans le même temps, les personnes âgées seraient plus instruites, dépenseraient plus dans la santé, auraient un accès plus large à la retraite, et seraient plus féminisées. Elle précise que, pour exploiter ce potentiel, il est nécessaire de mettre en place « un écosystème à même de garantir l’implication organisée et la cohérence de toutes les parties prenantes de ladite économie ».

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<![CDATA[Deux ans après les Assises de la fiscalité, un projet de loi-cadre sur la réforme fiscale adopté en Conseil des Ministres]]> https://www.cfcim.org/deux-ans-apres-les-assises-de-la-fiscalite-un-projet-de-loi-cadre-sur-la-reforme-fiscale-adopte-en-conseil-des-ministres/ Thu, 08 Jul 2021 15:00:48 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80865 Le Conseil des Ministres a adopté, le 28 juin dernier, un projet de loi-cadre de réforme fiscale. Un communiqué du Porte-Parole du Palais Royal présente le texte comme ayant été préparé « en application des Hautes Orientations Royales et sur la base des recommandations des Assises nationales sur la fiscalité, tenues en mai 2019 ». Le projet « vise à instaurer un système fiscal efficace, juste, équitable et équilibré, qui permet de mobiliser tous les potentiels fiscaux […] », précise le document.

Le communiqué indique que cette réforme porte, premièrement, sur le « renforcement des droits fondamentaux à travers un système fiscal basé sur le respect de l’égalité de tous devant l’impôt, l’équité fiscale, le droit à l’information et la garantie des droits du contribuable et ceux de l’administration ». Elle porte aussi sur la « protection du contribuable contre toute interprétation abusive des textes juridiques de la part l’administration fiscale, le renforcement de la relation de confiance entre cette administration et le contribuable, la garantie du droit de recours pour les deux parties et de l’indépendance des instances fiscales compétentes, en plus de la création d’un Observatoire national des impôts ».

Ensuite, elle instaure « un système fiscal au service de la compétitivité, de l’innovation et de la création d’emploi et la mobilisation du plein potentiel fiscal pour garantir un meilleur financement des politiques publiques ». Enfin, elle oriente le système fiscal « vers le renforcement de la solidarité, surtout pour le financement des filets sociaux de la protection sociale, comme la couverture médicale, les allocations familiales, ainsi que pour la réduction des inégalités sociales ». Le texte se donne aussi pour objectif la réforme de la fiscalité des collectivités territoriales.

Selon le site d’informations Médias24, le projet de loi, désormais en discussion au Parlement, énonce une série de mesures prioritaires, comme la neutralité fiscale en matière de TVA, la convergence vers un taux unifié d’impôt sur les sociétés, la baisse des taux de la cotisation minimale, des incitations fiscales pour les entreprises innovantes ou encore le réaménagement du barème progressif des taux d’impôt sur le revenu et l’élargissement de l’assiette de cet impôt.

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<![CDATA[Accord historique à l’OCDE pour la taxation des multinationales]]> https://www.cfcim.org/accord-historique-a-locde-pour-la-taxation-des-multinationales/ Thu, 08 Jul 2021 15:11:30 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80867 Le 1er juillet dernier, lors d’une réunion très attendue organisée par l’OCDE, 130 pays se sont mis d’accord pour mettre en œuvre une réforme historique de la taxation des multinationales. Ils valident ainsi l’accord similaire trouvé début juin dans le cadre du G7. La réforme proposée, qui doit être mise en œuvre en 2023, repose sur deux piliers. Le premier vise à mettre en place une taxation minimale mondiale de 15 % pour les entreprises multinationales. Un État serait ainsi en droit de taxer davantage une entreprise qui paierait moins de 15 % d’impôts parce qu’elle est basée dans un État à la fiscalité avantageuse. Le second pilier prévoit que les entreprises seront désormais taxées dans leurs marchés de consommation, et non plus seulement là où elles ont leur siège social. Le premier pilier concernera les sociétés qui génèrent plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires. Le deuxième pilier s’appliquera quant à lui à celles qui réalisent un chiffre d’affaires de 20 milliards d’euros et affichent une forte rentabilité. Cet accord est l’aboutissement de longues et intenses négociations commencées il y a plusieurs années. Il a été notamment permis par le ralliement des États-Unis. Il a aussi été approuvé par des pays émergents comme la Chine. En revanche, l’Irlande, réputée pour son impôt très bas sur les sociétés, n’a pas donné son accord. Il vise en particulier les géants du numérique et les fameux « GAFA » (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui échappent aujourd’hui largement à l’impôt, mais également toutes les autres multinationales. L’accord doit encore être validé par le G20 Finances qui doit avoir lieu les 9 et 10 juillet prochains. En revanche, plusieurs ONG ont jugé que l’accord était trop peu ambitieux.

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<![CDATA[L’Agence internationale de l’énergie alerte sur la baisse des investissements d’énergie propre dans les pays en développement]]> https://www.cfcim.org/lagence-internationale-de-lenergie-alerte-sur-la-baisse-des-investissements-denergie-propre-dans-les-pays-en-developpement/ Wed, 14 Jul 2021 16:47:20 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80904

L’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) a publié début juin un rapport dans lequel elle appelle à faire des investissements en énergie propre dans les pays émergents une priorité mondiale. Rédigé en collaboration avec la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International, le document montre que les investissements annuels dans les pays en développement et les pays émergents ont baissé de 20 % depuis 2016. Ils représentent aujourd’hui 150 millions de dollars par an, sachant qu’ils doivent être multipliés par sept d’ici 2030 pour que la neutralité carbone puisse être atteinte en 2050, juge l’AIE dans un communiqué de presse. « L’argent ne manque pas, mais il n’atteint pas les pays, secteurs et projets où il est le plus nécessaire », résume dans le communiqué Fatih Birol, le Directeur de l’Agence. Il appelle les gouvernements « à donner aux institutions financières internationales un mandat stratégique fort de financement des transitions vers les énergies propres dans les pays en développement ».

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<![CDATA[Abdou Diop, invité de Conjoncture]]> https://www.cfcim.org/abdou-diop-invite-de-conjoncture-2/ Wed, 14 Jul 2021 16:33:23 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80905

« La mise en œuvre de la ZLECAF va nécessiter du temps »

Abdou Diop, Managing Partner de Mazars Audit & Conseil

Conjoncture : La Zlecaf est entrée en vigueur depuis le début de l’année. Quelles sont les étapes qui restent à franchir avant que l’accord ne devienne pleinement opérationnel ?

Abdou Diop : La volonté politique des chefs d’État d’opérationnaliser la ZLECAF était une étape extrêmement importante dans le processus visant à mener à bien cette ambition continentale. Pour que sa mise en œuvre opérationnelle soit effective, le processus devrait suivre encore différentes étapes.

Premièrement, un nombre plus important d’États devraient ratifier l’accord. La ZLECAF n’aura de sens que lorsque les différents pays déposeront leurs offres. Deuxièmement, nous devons arriver à boucler, d’ici la fin des négociations, les questions relatives aux règles d’origine, qui sont actuellement à 70 % arrêtées, et aussi poursuivre les négociations sur le reste.

Troisième élément très important, nous devons nous accorder sur des sujets essentiels, notamment sur la propriété intellectuelle. Afin que les produits puissent s’échanger librement, il est en effet primordial de clarifier les règles de propriété intellectuelle et de protection des investissements réciproques.

Quatrième élément, il est nécessaire d’avancer la négociation sur les services et d’enclencher la deuxième phase de sa mise en œuvre. Le cinquième élément, qui pour moi est également extrêmement important, est le développement de corridors et de plateformes de transport et logistiques pour favoriser le commerce intra-africain et augmenter sa compétitivité. Le renforcement du commerce intra-africain dépend largement de sa capacité à offrir des produits pouvant être échangés entre pays africains.

Ainsi, nous sommes face à un défi majeur, celui de la transformation de nos produits, pour passer de la matière première au produit fini, mais aussi celui de l’industrialisation étant donné que l’Afrique importe malheureusement beaucoup de marchandises qu’elle ne produit pas. La mise en œuvre de la ZLECAF va nécessiter du temps. Il y a un certain nombre d’étapes qui sont certes immédiates, notamment les négociations, les offres ou les documents administratifs de base, mais bien d’autres seront plus lentes à mettre en œuvre, en particulier les aspects logistiques, les aspects liés au développement de l’industrialisation...

La crise sanitaire ainsi que les tensions géopolitiques ont impacté les chaînes de valeur internationales. Dans ce contexte, quels sont les enjeux de l’intégration africaine pour l’ensemble des pays signataires de l’accord ? Quel rôle le Maroc peut-il être amené à jouer dans ce cadre ?

La crise sanitaire a créé un séisme mondial avec trois nouvelles donnes essentielles. La première donne est la prise de conscience de la nécessité de rompre avec la grande dépendance vis-à-vis de certaines régions comme l’Asie, l’Europe ou l’Amérique... Plusieurs chaînes d’approvisionnement sont tombées en panne en raison de blocages en Asie. Notre première grande leçon a été de trouver un moyen de dépasser cette dépendance qui va forcément évoluer vers la création de zones tampons pour rapprocher les zones de production des zones de consommation.

Le deuxième élément extrêmement important est relatif à la prise de conscience de la nécessité d’assurer dans chaque pays et dans chaque région du continent une sécurité d’approvisionnement, que ce soit pour les produits alimentaires, pharmaceutiques, sanitaires ou de première nécessité.

La troisième prise de conscience concerne le potentiel du commerce intra-africain. Lorsque certains marchés internationaux se sont fermés, il était important que les pays africains puissent échanger et interagir entre eux et développer le commerce intracontinental.

En résumé, la pandémie de coronavirus nous a permis de détecter trois enjeux : la reconfiguration de cette dépendance Asie/marché de consommation, la nécessité d’assurer une certaine souveraineté industrielle à partir de la production locale et enfin l’importance du commerce intra-africain. Ces enjeux vont, en principe, créer beaucoup d’opportunités pour le continent dès lors que nous développerons et renforcerons notre intégration régionale.

Dans la reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales entre l’Asie et le reste du monde, l’Afrique se situe dans cette zone tampon de proximité qui lui permettra à la fois de bénéficier des potentielles relocalisations des entreprises occidentales souhaitant disposer de stocks de sécurité et de proximité, mais également de la dynamique que les pays asiatiques vont enclencher pour rapprocher leurs zones de production de leurs clients tout en relocalisant certaines usines dans d’autres endroits du continent. L’Afrique intégrée en tirera largement profit. C’est le cas également de cette dynamique de transformation que l’on souhaite enclencher.

Si l’Afrique compte peu sur le commerce mondial ou si les pays africains échangent très peu entre eux c’est parce que la transformation des produits est insuffisante et que, par conséquent, la valeur ajoutée locale est très faible.

Il est donc essentiel de pouvoir transformer nos produits locaux de manière à développer une offre qui va alimenter le commerce intra-africain ainsi que cette dynamique de hubs, éléments constituants de la ZLECAF.

Et, dans cette nouvelle configuration, ce sont les pays qui ont déjà construit à la fois un bassin industriel, une connectivité continentale et des connexions avec les pays occidentaux qui en tireront le meilleur profit. Dans ce cadre-là, le Maroc est peut-être le pays le mieux placé sur l’échiquier mondial. Le pays a en effet déjà construit un bassin industriel arrimé aux chaînes de valeurs mondiales, il dispose déjà d’une connectivité forte avec l’ensemble du continent et d’un début d’intégration régionale et, enfin, il bénéficie d’un accès aux marchés occidentaux. Dans ce contexte, le Maroc va, à l’avenir, renforcer son rôle qui est essentiel.

Selon vous, aujourd’hui, le Royaume a-t-il réussi à concrétiser sa stratégie engagée il y a quelques années, à savoir devenir un hub africain? Cette stratégie doit-elle être ajustée? Si oui, dans quel sens?

Le Maroc a mis en place une dynamique de hubs très importante qui connait le succès. Le hub aérien de Casablanca est une réalité. Une quarantaine de pays africains sont desservis à partir de Casablanca et Royal Air Maroc est entrée petit à petit dans le quotidien des voyageurs africains qui transitent en nombre via ce hub de Casablanca.

Au niveau du hub maritime de Tanger Med, le trafic maritime vers et en provenance d’Afrique a vu ses temps d’attente diminuer, son taux de charge augmenter, ses prix baisser... Ce hub logistique est en train de se prolonger progressivement vers Dakhla, notamment à travers la route dorsale ouest- africaine qui va de Tanger à Dakar. Quotidiennement, cette route enregistre un taux de passage considérable avec des pics dépassant les 400 camions transitant chaque jour par El Guergarate pour se diriger vers les capitales africaines.

Le troisième hub ayant réussi est le hub financier Casablanca Finance City (CFC). Plus de 200 entreprises y sont installées et constituent une plateforme de référence pour les opérations de beaucoup d’entreprises continentales et d’entreprises mondiales. Ces sociétés ont fait de Casablanca leur plateforme africaine.

Le quatrième hub est relatif au secteur de l’éducation. Le Maroc devient une plateforme extrêmement importante de formation à la fois pour les étudiants de l’Afrique subsaharienne, mais également pour tous les cadres du continent qui viennent s’y former. Cette orientation faisant du Maroc un hub de formation africain est en train d’aboutir à une réelle réussite. Elle doit être complétée pour qu’elle puisse avoir une plus grande ampleur. Sa concrétisation passe par la mise en place effective d’une stratégie Afrique adossée au Nouveau Modèle de Développement (NMD). Cette stratégie, que nous sommes en train de mettre en place, sera essentielle pour l’arrimage du modèle de développement à cette dynamique africaine.

À l’heure où la Commission spéciale sur le modèle de développement vient de publier son rapport, quels sont les relais de croissance offerts par les marchés africains ?

Il y a quelques années, nous avons construit une stratégie d’émergence qui a porté ses fruits. Mais nous aurions pu en faire davantage en intégrant la dimension africaine dans tous lesplansstratégiquesnationauxpourenamplifierlesrésultats. C’est le cas par exemple du plan Maroc Vert. Nous aurions pu trouver de nouveaux débouchés à l’export, importer des intrants d’autres pays africains... Ce sont des relais de croissance considérables. Idem dans le secteur touristique.

La vision 2020 a donné la priorité à des marchés traditionnels et quelques nouveaux marchés tels que l’Asie, mais l’on a oublié les marchés africains qui, avec de la promotion, auraient pu donner une nouvelle dimension au tourisme marocain, surtout en période de pandémie. On a remarqué que les pays qui s’en sont le mieux sortis, notamment les pays d’Afrique l’Ouest, ont bénéficié du tourisme continental. Aujourd’hui, le modèle de développement que nous sommes en train de construire trouve un prolongement continental. Nous devrions profiter de toutes les opportunités et de tous les relais de croissance offerts par le continent que ce soit en termes de tourisme, de santé, d’éducation, d’agriculture et d’industrie. Cela va nous permettre, d’une part, de bénéficier de cette zone de libre-échange qui va générer d’importants débouchés et, d’autre part, de construire une complémentarité avec les chaînes de valeur des autres pays du continent pour renforcer la compétitivité de notre industrie et renforcer le taux d’intégration continental. Il est important que le nouveau modèle de développement ait une ramification africaine pour y puiser des relais de croissance nécessaire à son amplification.

Ces dernières années, les entreprises marocaines ont-elles davantage investi dans le continent ? Outre les secteurs traditionnels (comme le secteur bancaire, le BTP ou les phosphates), quels secteurs se sont développés plus récemment sur les marchés africains ?

La présence du Maroc en Afrique s’est construite en plusieurs étapes. D’abord, les plus gros investissements en termes de volume se sont fait lors de l’expansion des établissements financiers (banque et assurance) et des opérateurs télécoms.

Depuis quelques années, de plus en plus d’entreprises leur ont emboité le pas, même si elles sont de plus petite taille et moins visibles. Une évolution tant géographique que sectorielle a été constatée dans les investissements réalisés.

Des industries comme l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire, chimique ou parachimique se sont développées dans des pays tels que le Nigeria, l’Éthiopie, le Rwanda ou encore la Côte d’Ivoire. Le développement qui était au départ axé sur l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale s’est, au cours des trois dernières années, beaucoup plus orienté vers les pays anglophones et l’Afrique de l’Est. Une orientation que le Maroc ne connaissait pas ou, en tout cas, n’abordait pas de la même manière.

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<![CDATA[Business Meeting Cybersécurité et Fintech]]> https://www.cfcim.org/business-meeting-cybersecurite-et-fintech/ Wed, 14 Jul 2021 16:37:55 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80908

Le 7 juillet dernier, la CFCIM a organisé en partenariat avec la Team France Export et Finance Innovation une rencontre d’affaires dédiée à la cybersécurité et à la fintech. Retour sur cet événement qui a réuni de nombreux experts de haut niveau.

Avec le développement des nouvelles technologies, le secteur des fintechs offre de belles opportunités et constitue un relai de croissance particulièrement intéressant pour le Maroc qui a lancé en 2020 une nouvelle stratégie digitale.

La rencontre a commencé par une session plénière. Après le mot de bienvenue de Philippe Cros, Directeur Général de la CFCIM et le tour de table des 10 entreprises françaises participantes, Mohamed Faïçal Nebri, Chef du Département Stratégie, Développement, Coopération et Communication de l’Agence de Développement du Digital a présenté la stratégie numérique du Maroc et l’écosystème digital.

Ensuite, Omar Seghrouchni, Président de la Commission Nationale de Contrôle de la Protection des Données à Caractère Personnel (CNDP) a effectué un exposé sur le thème « La protection des données à caractère personnel au service de l’innovation et de la fintech ».

Puis ce fut au tour de Fadwa Jouali, Head of Fintech and Payment Development au sein de Bank Al-Maghrib, de présenter un état des lieux de la fintech au Maroc ainsi que ses perspectives de développement. Après la session plénière, deux ateliers ont été organisés. Le premier a porté sur le thème de la cybersécurité, notamment les aspects liés à la technologie sécuritaire, les investissements, la formation des ressources humaines ou encore les normes et les audits de sécurité. Il a été animé par Louis de Catheu, Chargé de Mission Analyse Stratégique au sein de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, Karim Hamdaoui, Fondateur de LMPS Group, Hicham Faik, DSI d’Attijariwafa bank, Sami Zoubir, Responsable de la Sécurité des Systèmes d’Information, Groupe Crédit du Maroc, Karima Belahcene, DSI de Richbond, Rachid Baarbi, DSI des Assurances Lyazidi, Nabil Elaafi, DSI de Maroc Telecom, Ghita Mazouz, Directrice Excellence Opérationnelle de HPS, Younes Laraje, Responsable de la Direction Gouvernance SI Groupe, de Bank of Africa et Emmanuel Cheriet Directeur Maghreb et Afrique de l’Ouest d’Orange Cyberdéfense.

Le deuxième atelier a concerné le thème des fintechs et a notamment traité des solutions de paiement, des blockchains, des investissements ou encore de la loi bancaire. Il a été animé par Cyril Armange, Deputy CEO de Finance Innovation, Mohamed Moullouze, Directeur de l’Innovation au sein d’Attijariwafa Bank, Driss Bennouna, Directeur Général Adjoint en charge des Services Technologiques, Organisation et Qualité de CIH Bank et Gilles Réant, Chargé de Mission au sein de HPS.

La rencontre a été modérée par Faïza Hachkar, Responsable du Bureau de la CFCIM à Paris et Pilote TFE Maroc.
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<![CDATA[Le Maroc participera à la fabrication de vaccins contre le Covid-19]]> https://www.cfcim.org/le-maroc-participera-a-la-fabrication-de-vaccins-contre-le-covid-19/ Wed, 14 Jul 2021 16:42:03 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80911

Le Royaume créerait une usine « à court terme » pour le remplissage des flacons de vaccins du Chinois Sinopharm. Comme beaucoup d’autres pays, le Maroc pâtit de la pénurie mondiale de vaccins, même si le cap de 10 millions de premières doses a été franchi. Au niveau mondial, l’épidémie progresse à nouveau.

Lors d’une cérémonie présidée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au Palais Royal de Fès, le 5 juillet dernier, une série de conventions ont été signées marquant le début d’un projet de mise en flacon de vaccins au Maroc. Le projet « a pour objet la production dans notre pays du vaccin anti-Covid, ainsi que d’autres vaccins clés, de manière à promouvoir l’autosuffisance du Royaume et de faire du Maroc une plateforme de biotechnologie de premier plan à l’échelle du continent africain et du monde dans le domaine de l’industrie du “fill & finish” », indique une dépêche de la MAP. Il nécessiterait un investissement global de 500 millions de dollars.

Les accords prévoient que la société marocaine Sothema mette à disposition du laboratoire chinois Sinopharm ses installations de remplissage dans le cadre de la fabrication de son vaccin contre le Covid-19. Selon la MAP, une capacité de production de 5 millions de doses est programmée à court terme, puis sera augmentée. Il est aussi prévu, à plus long terme, que le Royaume produise d’autres vaccins avec le concours de la société suédoise Recipharm.

10 millions de premières doses

Ce projet pourrait ainsi permettre de renforcer l’approvisionnement du Royaume tandis que la pénurie de vaccins perdure au niveau mondial. Les pays pauvres restent largement exclus des livraisons de vaccin contre le nouveau coronavirus. Le Maroc fait néanmoins toujours figure d’exception, alors que les 10 millions de premières doses de vaccin administrées ont été dépassés. Mais la campagne de vaccination avance au ralenti depuis début juillet, puisqu’il semble que le rythme des livraisons de doses a décéléré. Si la majorité des personnes les plus âgées et les plus vulnérables ont été vaccinées, l’épidémie continue de se propager dans le Royaume. Le nombre nouveaux cas, toujours faible, ne cesse néanmoins d’augmenter ces dernières semaines. Le 1er juillet dernier, le Chef du Gouvernement, Saâdeddine El Othmani, a jugé la situation préoccupante et a appelé à la vigilance. Si le nombre de cas actifs est en hausse, quelques décès quotidiens sont comptabilisés. Selon les statistiques officielles, 9 346 personnes sont mortes du Covid-19 dans le Royaume, au 9 juillet.

Cette hausse des cas intervient après la réouverture, sous conditions, des frontières marocaines (depuis le 15 juin dernier). Alors que Sa Majesté le Roi avait demandé début juin à faciliter le séjour des Marocains résidant à l’étranger, les Ministère des Affaires Étrangères a progressivement assoupli les conditions d’entrée sur le territoire. Depuis le 4 juillet, au moment du dernier assouplissement, la validité des tests PCR, obligatoires pour les personnes non vaccinées provenant de pays de liste A, est de 72 heures au lieu de 48 heures. Pour les pays de liste B, la quarantaine obligatoire est supprimée pour les personnes vaccinées, qui devront néanmoins présenter un test PCR de moins de 48 heures, tout comme les personnes non vaccinées.

Le 5 juillet, les statistiques du Haut-Commissariat au Plan ont confirmé la reprise de l’économie. L’institution estime que la croissance, en variation annuelle, a été de 12,6 % au deuxième trimestre 2021. Le HCP s’attend à une croissance de 7,2 % au troisième trimestre.

Progression importante de l’épidémie en Afrique

Au niveau mondial, aussi, la pandémie a légèrement progressé à partir de fin juin, après sept semaines de baisses consécutives, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’est la région européenne qui a connu la plus forte augmentation, alors que l’Afrique enregistre la hausse la plus importante de la mortalité. Le variant Delta, originaire d’Inde, semble être à l’origine de la recrudescence de l’épidémie dans de nombreux pays.

La situation est néanmoins contrastée selon les pays. Si la Tunisie, la Russie, ou encore l’Indonésie vivent des heures particulièrement difficiles, la France a de son côté levé l’essentiel des restrictions début juillet. Le Japon a annoncé quant à lui, le 8 juillet, que les Jeux olympiques prévus cet été se tiendraient finalement à huis clos.

L’économie mondiale multiplie néanmoins les signaux positifs. Début juillet, le Fonds monétaire a assuré selon l’AFP qu'aux États-Unis, « la croissance en 2021 devrait être de quelque 7 %, le rythme le plus rapide en une génération ».

Rémy Pigaglio

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<![CDATA[Rencontre d’affaires dans la filière santé]]> https://www.cfcim.org/rencontre-daffaires-dans-la-filiere-sante/ Wed, 14 Jul 2021 16:51:16 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80917

Le 29 juin dernier, la CFCIM a organisé, dans le cadre de Team France Export, une rencontre d’affaires dans la filière santé au Maroc en partenariat avec Club Santé Maroc et French Health Care.

Après les mots de bienvenue de Serge Mak, Vice-Président Délégué aux Relations Institutionnelles de CFCIM et de Pierre Behnam, Président du Club Santé Maroc, et Directeur Général de Pierre Fabre Maroc, les huit entreprises participantes se sont présentées lors d’un tour de table.

Le séminaire a ensuite débuté par la présentation du Plan Santé 2025 par le Docteur Nabil Benchama, Chef du Service Soins Ambulatoires et Coordinateur de la Direction des Hôpitaux et des soins Ambulatoires au sein du Ministère de la Santé.

Le Docteur Moulay Said Afif, Président de la Fédération Nationale de la Santé, et le Professeur Redouane Semlali, Vice- Président de la Fédération Nationale de la Santé et Président de l’Association des Cliniques Privées ont ensuite présenté les perspectives de développement du secteur de la santé au Maroc. Ce fut ensuite au tour de Reda Benamar, Directeur des Études, de la Communication et du Développement au sein de la CNSS et de Ninel Ulloa Maureira, Chargée de Missions Secteurs Sociaux au sein de l’Agence Française de Développement de faire un exposé sur la généralisation de la couverture médicale de base au Maroc. Abdelaziz Choubik, Chef de la Division Partenariat au sein du Ministère de la Santé, est ensuite intervenu sur la sujet des partenariats public-privé dans le domaine de la santé au Maroc. Lasecondepartieduséminaireaétéconsacréeàuneprésentation de l’industrie nationale du médicament, animée par Guillaume Recorbet, Directeur Général des laboratoires Servier Maroc et Lhoussaine Bokbot, Directeur Général Délégué de Maphar.

La dernière session de la rencontre a porté sur la recherche et l’innovation dans le secteur de la santé au Maroc avec les présentations des représentants de la Fondation Mascir : Nawal Chraibi, Directrice Générale de la fondation, Professeur Abdeladim Moumen, Directeur du centre « Kits de diagnostic et dispositifs médicaux » et Docteur Hassan Aït Benhassou, Directeur du centre « Traitement et prévention ».

La rencontre, qui s’est conclue par des échanges networking, a été organisée avec le soutien de Pierre Fabre, Elsan, Sanofi et Maphar.

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<![CDATA[Les IDE à leur plus bas niveau en 2021, selon la CNUCED]]> https://www.cfcim.org/les-ide-a-leur-plus-bas-niveau-en-2021-selon-la-cnuced/ Wed, 14 Jul 2021 16:54:26 +0000 https://www.cfcim.org/?p=80921

La CNUCED a publié fin juin dernier son rapport 2021 sur l’investissement dans le monde. Il montre, selon un communiqué de l’agence de l’ONU, qu’en 2020, les investissements directs étrangers (IDE) ont plongé de 35 %. Les économies développées ont été les plus touchées, avec 56 % de baisse. Dans les économies en développement, la baisse a été de seulement 8 %. En Europe, ils ont spectaculairement diminué de 80 %, tandis que l’Amérique du Nord a mieux résisté avec 40 %. En Asie, les flux ont au contraire augmenté de 4 %, principalement tirés par l’Asie de l’Est. Selon le rapport, les IDE devraient atteindre leur niveau le plus bas en 2021 avant de redémarrer grâce à une progression de 10 à 15 %. « Cela laisserait encore les IDE à quelque 25 % en dessous du niveau de 2019. Les prévisions actuelles indiquent une nouvelle hausse en 2022 qui, à la limite supérieure des projections, ramènerait les IDE au niveau de 2019 », a déclaré James Zhan, Directeur de l’Investissement et des Entreprises au sein de la CNUCED, cité dans le communiqué. Mais les perspectives restent incertaines et dépendent, selon la CNUCED, du rythme de la reprise économique et d’une éventuelle aggravation de la pandémie, de l’impact potentiel des programmes de relance sur les IDE, et, enfin, des pressions politiques.

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<![CDATA[Formation professionnelle : le grand chantier]]> https://www.cfcim.org/formation-professionnelle-le-grand-chantier/ Tue, 17 Aug 2021 14:15:58 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82014

Depuis qu’elle a été érigée comme axe primordial de l’éducation, la formation professionnelle a connu plusieurs réformes, plans directeurs, stratégies et autres visions. Un vaste chantier qui n’en est qu’à ses débuts.

L’actualité de la formation professionnelle est faite de ruptures et de promesses de réformes. En début d’année, le Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Saaïd Amzazi, annonçait la suppression de 109 filières en raison de « leur incapacité à offrir des débouchés ». 15 % seulement de la totalité des formations existantes seront ainsi préservées tandis que 43 % des filières seront mises à jour. Les nouvelles qui seront lancées représenteront quant à elle 42 % de l’offre de formation.

Le Ministre a annoncé que, par la même occasion, il sera procédé « à l’ouverture sur de nouveaux secteurs, tels que la santé, le numérique et l’intelligence artificielle, l’agriculture, l’artisanat et la pêche maritime. » Saaïd Amzazi a par ailleurs fait savoir qu’en 2020 le département de la formation professionnelle a effectué pas moins de cinq études « en matière de guides des métiers et de l’artisanat et de référentiels pour les métiers et les compétences » et que d’autres études sectorielles sont en cours.

En mars dernier, ce fut ensuite au tour de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) d’annoncer la réaffectation de « 500 millions de dirhams issus des recettes de la Taxe de formation professionnelle (TFP) afin d’accompagner la réalisation de la Feuille de route royale inhérente à la formation professionnelle. »

Cette enveloppe représente ainsi la contribution du patronat à la mise en place des Cités des Métiers et des Compétences. Lancé en 2019 par le Roi Mohammed VI, ce projet doté d’un budget de 3,6 milliards de dirhams vise à développer la formation professionnelle et surtout à la mettre en adéquation avec les besoins économiques. En pratique, le projet doit aboutir à la construction de douze Cités des métiers et des compétences, soit une dans chacune des régions du pays à l’horizon 2023-2024.

2019 était également l’année de la publication du rapport du Conseil Supérieur de l’Éducation, de la Formation et de la Recherche Scientifique (CSEFRS) et la feuille de route royale a ainsi été perçue comme une réponse au contenu de ce rapport.

« Une formation de qualité partout, pour tous »

Pourtant, avant le rapport du CSEFRS,  avait été lancée en juin 2016, en grande pompe, la Stratégie Nationale de la Formation Professionnelle à l’Horizon 2021 (SNFP 2021). Cette stratégie avait été adoptée par le Gouvernement pour disait-on déjà à l’époque, « pallier les déficits qualitatifs et quantitatifs du dispositif actuel en proposant une formation professionnelle de qualité partout, pour tous et tout au long de la vie, au service du développement et de la valorisation du capital humain et une meilleure compétitivité de l’entreprise. » La SNFP 2021 prévoyait cinq objectifs stratégiques : garantir le droit à la formation professionnelle (inclusion sociale et territoriale) ; améliorer la compétitivité de l’entreprise en tant qu’acteur et espace privilégié de formation ; maximiser l’insertion professionnelle par l’amélioration continue de la qualité de la formation ; intégrer l’enseignement général et la formation professionnelle pour une meilleure attractivité puis renforcer la gouvernance de la politique publique en matière de formation professionnelle (performance et synergie).

Le rapport du CSEFRS publié en mars 2019 a mis le doigt sur les écueils de la formation professionnelle au Maroc. Un rapport complet et sans complaisance qui montre, chiffres et constats à l’appui, que l’offre de la formation professionnelle est dépassée : « Malgré le développement du système de formation professionnelle, force est de constater que ses performances restent en deçà des objectifs escomptés. En témoigne la persistance des problèmes liés à l’emploi et au chômage affectant particulièrement les jeunes et les femmes. Le Système d’éducation et de Formation (SEF) se trouve ainsi face à des questionnements pressants. »

Les initiateurs du rapport rappellent certes que la formation professionnelle a bel et bien évolué depuis l’indépendance à nos jours : « Au lendemain de l’indépendance du pays, la formation professionnelle ne concernait pas plus de 1300 stagiaires formés en 1961. À partir de cette date, les départements ministériels à vocation technique ont créé leurs propres structures de formation et en 1974, l’Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) fut créé. La réforme de 1984 et la mise en place du niveau de technicien spécialisé en 1993 ont constitué des tournants majeurs dans l’évolution de la formation professionnelle. Elles ont permis de développer une offre de formation plus diversifiée et une capacité d’accueil élargie. De nouveaux modes de formation, formation par alternance ou par apprentissage, ont été mis en place respectivement en 1996 et en 2000 pour impliquer davantage les entreprises dans le processus de formation et de qualification des stagiaires. »

Quatre niveaux de formation ont ainsi été prévus avec à la clé les diplômes de spécialisation, de qualification, de technicien et de technicien spécialisé. Trois modes de formation ont également été introduits : résidentiel, alterné et par apprentissage.

Depuis 2000, rappelle le CSEFRS, la formation professionnelle a pris encore plus d’ampleur à travers la réforme de son système d’éducation et de formation (SEF) : « Les efforts consentis au cours des quinze dernières années ont permis au secteur de la formation professionnelle de prendre de l’ampleur, d’accompagner les stratégies de développement sectoriel, de préparer à l’emploi d’importants effectifs de jeunes, avec un focus particulier sur les femmes et les jeunes issus des milieux défavorisés. »

Le rapport cite d’autres avancées constatées au cours des dernières années, à commencer par l’augmentation de la capacité d’accueil des candidats et la diversification des filières de formation et des intervenants (OFPPT, entreprises, chambres de commerce, ministères...). La création d’un baccalauréat professionnel ainsi que le développement d’une offre de formation pour des métiers et des secteurs porteurs comme l’automobile et les énergies renouvelables ont également donné une image valorisante à la formation professionnelle dans notre pays.

Décalage entre l’offre et la formation

De façon générale, le rapport du CSEFRS juge l’offre de formation obsolète. Les niveaux proposés qui vont de la spécialisation au technicien spécialisé, « ont été bâtis sur la base d’une division du travail (ouvrier spécialisé OS, ouvrier qualifié OQ, technicien), laquelle n’a plus cours aujourd’hui dans la plupart des entreprises. Cela constitue un facteur d’inadaptation aux besoins de ces entreprises et un frein certain à l’insertion des lauréats. »

Un constat que partage le Haut-Commissariat au Plan. Dans son étude, « Formation et emploi au Maroc », publiée en mai 2018, le HCP montre, preuve à l’appui, le décalage existant entre l’offre de formation professionnelle et les besoins du marché : « Le chômage des diplômés de la formation professionnelle augmente de 21 % parmi les diplômés d’initiation professionnelle, à 26 % parmi les diplômés spécialisés à 29 % parmi les qualifiés et à près de 27 % parmi les techniciens spécialisés. Au total, le rendement externe de la formation professionnelle montre sans équivoque un niveau de performance problématique, aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif, comparé à celui de l’enseignement en général. » Le HCP n’hésite pas à parler de déclassement principalement dû à « la faible adéquation des diplômés à l’offre d’emplois » ainsi qu’à « la faiblesse du niveau et de la diversité de cette offre. »

Le rapport du CSEFRS, pour sa part, pointe du doigt d’autres dysfonctionnements structurels comme l’absence de passerelles entre la formation professionnelle et l’enseignement général, la multiplicité des modes de formation (dont certains ont montré leurs limites), une offre de filières de formation en obsolescence, un système d’orientation vers la formation professionnelle peu valorisant...

Il souligne également la faible préparation pédagogique des formateurs, le manque d’expérience en milieu professionnel, le manque de coordination entre les parties prenantes du secteur ainsi qu’un déphasage avec la réalité des besoins économiques et sociaux. Toutes ces problématiques se manifestent par des taux d’insertion et d’emploi bas comparativement à ceux de l’enseignement général.

Les pistes de réforme sont nombreuses et le rapport du CSEFRS apporte sa contribution pour chacune de ces failles en vue d’une réelle restructuration en profondeur de la formation professionnelle. Selon le Conseil, cela passera notamment par la mise à niveau des opérateurs chargés de la formation professionnelle ainsi que par l’arrimage des politiques de formation aux politiques de l’emploi. L’activation du rôle des régions dans le développement de la formation professionnelle sera également importante, de même que « l’engagement d’un véritable partenariat avec le monde économique dans le cadre d’une relation gagnant-gagnant », conclut le CSFRS. Vaste programme !

Hicham Houdaïfa

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<![CDATA[Entretien avec Saaïd Amzazi]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-saaid-amzazi/ Tue, 17 Aug 2021 14:33:01 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82018

« L’ambition du nouveau système d’orientation est de revaloriser le parcours de formation professionnelle »

Entretien avec Saaïd Amzazi, Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Conjoncture : Le plan d’action relatif à la formation professionnelle a notamment pour objectif de moderniser les espaces de formation et de créer de nouvelles générations d’établissements : pouvez-vous nous donner plus de détails ?

La feuille de route relative au développement de la formation professionnelle, présentée le 4 avril 2019 devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, vise la mise à niveau profonde du dispositif de formation professionnelle en vue d’accompagner le développement économique du Royaume, la compétitivité des entreprises et l’amélioration de l’insertion professionnelle des jeunes, tout en faisant des ressources humaines qualifiées un avantage compétitif.

La feuille de route porte, entre autres, sur la mise en place de nouvelles générations d’établissements à savoir des Cités des Métiers et des Compétences (CMC) qui sont des structures multisectorielles et multifonctionnelles appelées à devenir un levier stratégique de la compétitivité ainsi qu’un facteur majeur d’insertion dans la vie active pour les jeunes.

Ces nouvelles cités, au nombre de 12 (chaque région sera dotée d’une CMC), privilégient des formations qui répondent aux spécificités et aux potentialités de chaque région, à la fois dans les métiers liés aux domaines d’activités porteurs de l’écosystème dans lequel elles s’implanteront, mais aussi dans les métiers du futur tels que le Digital-Offshoring, l’intelligence artificielle et l’industrie propre. Elles comportent des structures spécifiques à l’instar des chaines de production pédagogiques, des centres de simulation et des halls technologiques, de façon à recréer l’environnement professionnel nécessaire à l’acquisition des compétences s’inscrivant dans la pratique réelle d’un métier. Elles fonctionneront sur la base du principe de mutualisation dans un esprit d’optimisation des ressources disponibles, notamment en ce qui concerne les plateformes numériques, les centres de langues, les Career Centers, les bibliothèques et médiathèques, les internats ou encore les terrains de sport.

Un modèle innovant a été adopté pour la gouvernance de ces nouvelles cités dont la gestion est confiée à une société anonyme, créée à cet effet, avec un conseil d’administration présidé par les professionnels et au sein duquel siègent les représentants de l’État et des conseils régionaux.

À cet égard, trois CMC ouvriront leurs portes au titre de la rentrée 2021 dans les régions de Souss-Massa, de l’Oriental et de Laâyoune-Sakia El Hamra. Les autres CMC sont en cours de construction et seront opérationnelles pour les rentrées 2022 et 2023.

Le financement du programme des Cités des Métiers et des Compétences, qui nécessite une enveloppe de 3,6 milliards de dirhams, sera supporté par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social à hauteur de 2 milliards de dirhams et le reste par le Budget Général de l’État et par les conseils régionaux. Les sociétés de gestion qui vont assurer la gestion de ces établissements sont en cours de création.

Parallèlement aux CMC, afin d’accompagner les stratégies sectorielles, le Ministère a mis en place une dizaine d’établissements, à gestion déléguée, dans les secteurs de l’aéronautique, de l’automobile, du textile-habillement et des énergies renouvelables. Ces instituts ont montré leur efficacité en matière d’adéquation formation-emploi.

Ils constituent également une nouvelle génération d’établissements dont la gestion est confiée à la branche professionnelle concernée dans le cadre du partenariat public-privé. Le taux d’insertion des lauréats de ces établissements avoisine les 100 %.

La création de ces instituts a principalement été financée dans le cadre d’un appui de l’Agence française de développement (pour l’IMA et l’IFMIA notamment) ainsi qu’avec la contribution de l’Union européenne pour les IFMEREEs (qui bénéficient d’une subvention de l’Union européenne de 10 millions d’euros, d’un prêt de 10 millions d’euros accordé par l’AFD ainsi que de l’appui technique d’autres partenaires européens).

D’autres instituts sectoriels sont en cours de création selon le même modèle pour d’autres secteurs tels que l’industrie pharmaceutique, l’eau et l’assainissement, le transport et la logistique, le BTP..., et ce, dans le cadre du budget général de l’État ou dans le cadre du Compact II du Millenium Challenge Corporation.

Afin de fédérer et structurer ces actions, le premier institut national de formation de formateurs et de tuteurs, en cours de construction, verra le jour prochainement à Tamesna. Opérationnel tout au long de l’année, cet institut permettra de dispenser une formation à plus de 2 300 bénéficiaires.

Qu’en est-il du grand chantier majeur, à savoir la restructuration de l’ensemble du portefeuille des filières et la nouvelle approche de formation et d’orientation ?

Depuis l’adoption de la feuille de route, le Ministère a entamé des actions portant notamment sur le développement d’un nouveau modèle d’ingénierie de formation souple, flexible et dynamique qui s’appuie sur un cadre méthodologique et des guides d’accompagnement. Ce dispositif vise à harmoniser et à assurer la cohérence de l’offre de formation, tant nationale que sectorielle. L’objectif est aussi de favoriser le rapprochement entre l’offre et la demande qui connait des mutations profondes imposant dès lors de nouvelles exigences en matière d’emplois.

C’est dans ce cadre qu’un travail important a été entamé après concertation avec les professionnels. Ces derniers sont d’ailleurs fortement impliqués dans ce chantier d’actualisation du portefeuille des formations dispensées.

Actuellement, plus d’une centaine de programmes sont en cours de développement/adaptation partant des besoins des professionnels, sachant qu’il existe déjà 180 programmes disponibles couvrant plusieurs secteurs de formation.

Plusieurs filières vont disparaître, car elles ne sont plus adaptées aux exigences du marché de l’emploi. D’autres vont être introduites dans le système pour couvrir les nouveaux secteurs économiques tels que le digital et l’intelligence artificielle.

Ce rapprochement entre l’offre et la demande va permettre sans nul doute une meilleure prise en charge des besoins des entreprises, mais aussi une meilleure insertion des lauréats sur le marché du travail.

Il est également important d’introduire des compétences clés ou transversales dans les cursus de formation. En effet, actuellement, les compétences techniques seules ne suffisent plus : les jeunes ont aussi besoin d’acquérir un savoir-être qui englobe plusieurs compétences, dont la communication, l’esprit d’initiative, la capacité d’adaptation...

Par ailleurs, de nouvelles approches pédagogiques seront introduites dans le système en passant par l’usage des nouvelles technologies et par la digitalisation de la formation qui est devenue une nécessité.

La conjoncture actuelle de la crise du Covid-19, en est la preuve. Elle a constitué un vrai challenge pour le système, mais aussi une aubaine pour l’introduction de la formation à distance dans la formation professionnelle, comme nouvelle méthode pédagogique et mode de formation. Nous comptons poursuivre cet effort par l’instauration d’une vraie ingénierie de formation de ce mode, tel que préconisé par la loi-cadre 51.17, le renforcement de la digitalisation des programmes de formation, la certification des formateurs concernés, ainsi que la mise en place d’une plateforme en ligne pour gérer et offrir ces cursus. Notre objectif final est de faire de ce mode à distance une composante institutionnelle de notre système de formation professionnelle.

Pour ce qui est de l’orientation, vous n’êtes pas sans savoir que de nombreux préjugés inhérents à la voie de la formation professionnelle persistent. C’est pourquoi l’ambition du nouveau système d’orientation scolaire, professionnelle et universitaire est de revaloriser ce parcours afin de permettre d’inverser la tendance actuelle d’orientation, notamment celle des bacheliers qui sont actuellement seulement 25 % à se diriger vers la voie de la formation professionnelle.

Ce travail d’orientation débutera de manière précoce en mettant en exergue la découverte des métiers et du monde professionnel, et en prenant en compte les aptitudes et les aspirations des élèves, ceci afin de les inciter à opter pour la voie professionnelle en connaissance de cause au lieu de subir un choix imposé.

Comment peut-on concilier les demandes du marché du travail et les attentes des jeunes en termes de formation professionnelle ? De quelle manière peut-on renforcer l’employabilité des jeunes et quelles seront les actions mises en place pour les accompagner dans la prospection de l’emploi ?

Le Maroc a adopté l’approche par compétence (APC) pour l’ingénierie de son système de formation professionnelle. Cette approche vise à faire en sorte que l’offre de formation soit déterminée par la demande selon les besoins du marché du travail. Les premières étapes du processus sont par conséquent axées sur l’analyse des besoins du marché du travail sur les plans qualitatif et quantitatif.

Elle s’appuie sur plusieurs outils, dont les études sectorielles, principal outil qui permet de disposer de données sur les besoins quantitatifs et qualitatifs en compétences des entreprises, les répertoires sectoriels des emplois/métiers (REM) et les référentiels des emplois et compétences (REC).

Ces outils structurants servent de référence pour l’articulation entre les marchés de l’emploi et de la formation. Ils permettent : aux entreprises de mieux identifier, exprimer et satisfaire leurs besoins en compétences ; au secteur de la formation de développer des programmes en adéquation avec la demande des entreprises ; et aux opérateurs d’intermédiation de disposer d’outils de rapprochement entre l’offre et la demande d’emploi et d’orientation des demandeurs d’emploi et de formation.

À date d’aujourd’hui, 19 secteurs sont couverts. Pour d’autres secteurs, les REM et les REC sont en cours de réalisation. Parallèlement à la mise en place des outils de gestion du marché de l’emploi et de la formation, le Ministère opte pour la diversification de l’offre de formation pour permettre de concilier entre les demandes du marché du travail et les attentes des jeunes de manière à renforcer leur employabilité. Il s’agit, entre autres, de :

• La création des instituts sectoriels à gestion déléguée aux professionnels (IGD), afin de renforcer les liens entre le monde du travail et le monde de la formation et d’assurer ainsi une meilleure adéquation de l’offre avec les besoins en compétences des entreprises.

• La création des centres de formation par apprentissage au sein des entreprises (CFA-IE) : plusieurs partenariats ont été conclus avec des entreprises qui créent des CFA-IE pour répondre à leurs besoins spécifiques en compétences dans les secteurs du textile-habillement, cuir, hôtellerie, industrie de transformation, BTP... dans lesquels l’entreprise assure à la fois la formation pratique et la formation générale et technologique des apprentis. La mise en place des CFA-IE vise l’amélioration de l’employabilité et la qualification des jeunes ainsi que la compétitivité des entreprises. Le CFA-IE aide, en effet, l’entreprise à structurer progressivement le recrutement de ses salariés et le développement des compétences en adéquation avec ses besoins.

• La création des Villages d’accompagnement et d’apprentissage en milieu rural et périurbain (VAR) : le Ministère a programmé la création de ces Villages en tablant sur le renforcement des capacités des jeunes afin de les amener à une insertion socioprofessionnelle soit comme salariés ou dans le cadre de l’exercice d’une activité génératrice de revenus, en qualité de futurs entrepreneurs. Ceci va permettre d’assurer leur inclusion sociale et de réduire les inégalités sociales et spatiales. Ce projet vise à développer une formation axée sur la demande à partir d’une analyse des besoins en compétences en concertation avec les acteurs intervenant dans la sphère économique et à réaliser des évaluations du marché local/régional afin d’identifier les secteurs clés offrant des possibilités prometteuses de subsistance, les contraintes des entreprises existantes et celles des métiers. Pour ce faire, cette mission s’inscrit dans une démarche partenariale afin de mettre en place des dispositifs de formation, selon le mode de formation par apprentissage, sous supervision des acteurs locaux publics et privés.

Propos recueillis par Dounia Z. Mseffer

 
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<![CDATA[Les CMC : pont entre les besoins en compétences des entreprises et les attentes des jeunes]]> https://www.cfcim.org/les-cmc-pont-entre-les-besoins-en-competences-des-entreprises-et-les-attentes-des-jeunes/ Tue, 17 Aug 2021 14:52:01 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82020

Accompagner le développement économique du Maroc, et améliorer la compétitivité des entreprises ainsi que l’insertion professionnelle des jeunes, tels sont les objectifs des Cités des Métiers et des Compétences (CMC). Un projet lancé en 2019 pour le développement de la formation professionnelle au Maroc. Détails

Implantées progressivement dans chacune des douze régions du Maroc, les Cités des métiers et des compétences (CMC) constituent la colonne vertébrale de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle au Maroc. Afin de répondre aux besoins en compétences des écosystèmes économiques régionaux et d’accompagner ainsi leur développement, les CMC ont pour objectif d’accueillir chaque année 34 000 stagiaires. La carte de formation, arrêtée en concertation avec les professionnels et parties prenantes régionales, afin de garantir son adéquation avec les spécificités du territoire et les ambitions de développement des régions, a été déclinée en 195 filières couvrant douze secteurs, dont trois nouveaux : le digital et l’intelligence artificielle, la santé et les services et à la personne et à la communauté.

Les parcours de formation seront dédiés à 68 % à la formation diplômante, à travers trois niveaux ciblant les jeunes de 15 à 30 ans. Une formation qualifiante de courte durée sera en outre proposée pour permettre l’acquisition ou l’approfondissement de compétences spécifiques, avec à la clé l’obtention d’un certificat.

En plus des pôles sectoriels dédiés à l’apprentissage des métiers, les CMC disposeront également d’espaces consacrés à l’apprentissage des langues, au renforcement des soft skills et au développement des compétences entrepreneuriales.

Les CMC bientôt opérationnelles

La CMC du Souss-Massa, dont le démarrage officiel est prévu pour la rentrée de formation 2021/2022, a été un des premiers chantiers lancés. Le projet a nécessité un investissement global de 430 millions de dirhams, dont une contribution de 70 millions de dirhams de la Région Souss-Massa. Étalée sur 15 hectares dans la commune Drarga, elle accueillera chaque année 3 000 stagiaires. L’Institut spécialisé en agro-industrie, en cours de réalisation en partenariat avec la région de Souss-Massa, sera une antenne rattachée à la CMC et portera ainsi sa capacité d’accueil globale à 3 420 places. L’offre de formation couvrira dix secteurs (digital et offshoring, tourisme et hôtellerie, gestion et commerce, santé, BTP, industrie, pêche, artisanat...) qui se déclineront en 88 filières, dont 60 % sont nouvelles.

C’est en juin 2020 que la Région de l’Oriental a lancé le chantier de sa CMC. Située à Nador sur un terrain de douze hectares, elle accueillera 2920 stagiaires par an. L’offre de formation portera sur 74 filières, dont 58 % correspondant à de nouvelles spécialités. Huit pôles sectoriels seront ainsi dédiés à l’apprentissage des métiers : industrie, avec une mini-chaîne de production ; gestion et commerce, avec une entreprise virtuelle de simulation; digital & offshoring, avec une Digital Factory ; tourisme et hôtellerie, avec un hôtel pédagogique ; agriculture, avec une ferme pédagogique ; santé, avec une unité de soins réels ; BTP avec une maison intelligente ; et enfin un service à la personne et à la communauté, avec une crèche pédagogique. Un investissement global de 360 millions de dirhams a été dédié à la réalisation de ce projet, auquel la Région de l’Oriental a contribué à hauteur de 90 millions de dirhams.

Les travaux de construction des CMC des régions Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Béni Mellal-Khénifra ont pour leur part été lancés en août 2020. Elles offriront respectivement des capacités d’accueil de 3 250 stagiaires pour Tanger-Tétouan-Al Hoceima et de 2 920 stagiaires pour Béni Mellal-Khénifra. Elles prendront place sur des terrains de 12 et 15 hectares mis à disposition par les régions concernées respectivement dans les villes de Tanger et Béni Mellal, indique l’OFPPT dans un communiqué de presse. Un large panel de filières de formation sera proposé, dont une majorité de nouvelles spécialités : 87 filières pour Tanger-Tétouan-Al Hoceima (dont 73 % de nouvelles) et 77 filières pour Béni Mellal-Khénifra, (dont la moitié se rapporte à de nouveaux métiers).

Encadre

Organisées en pôles sectoriels, les deux Cités incluront plusieurs pôles à savoir : industrie, avec une mini-chaine de production pour Tanger ; gestion et commerce avec une entreprise virtuelle de simulation ; digital et offshoring doté d’une Digital Factory; tourisme et hôtellerie avec un hôtel pédagogique; et agriculture et agro-industrie avec une ferme pédagogique. La CMC Tanger-Tétouan-Al Hoceima comprendra également un pôle « pêche » et un pôle « santé » avec un centre de simulation, tandis que celle de Béni Mellal-Khénifra sera dotée de trois pôles : « Logistique et Transport » avec des pistes de conduite, « Bâtiment et travaux publics » avec une maison intelligente et « Artisanat ».

En septembre 2020, le chantier de la cinquième CMC a été lancé dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra. L’ouverture de cette CMC, dotée d’une capacité d’accueil de 2 000 stagiaires par an, permettra de porter la capacité d’accueil de l’OFPPT dans la région à plus de 10000 places pédagogiques. La CMC déploiera un total de 46 filières, dont 70 % nouvellement créées, dans six secteurs d’activité : digital et offshoring ; gestion et commerce ; santé ; logistique et transport ; pêche ; et artisanat. L’enveloppe budgétaire globale prévue pour la réalisation de ce projet est de 300 millions de dirhams, dont les deux tiers seront dédiés aux études et travaux de construction. La rentrée de formation 2021/2002 sera ainsi marquée par l’ouverture des CMC Souss-Massa, Laâyoune-Sakia El Hamra et l’Oriental. Pour la rentrée 2022/2023, ce sera au tour des Cités des régions de Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Béni Mellal-Khénifra, Fès-Meknès et Guelmim-Oued Noun d’accueillir les stagiaires en formation. La rentrée 2023 sera quant à elle marquée par l’achèvement de la réalisation du programme, avec l’ouverture des Cités des régions de Casablanca-Settat, Drâa-Tafilalet, Marrakech-Safi et Dakhla-Oued Eddahab.

Et pour favoriser l’accès aux CMC des jeunes vivant dans les zones les plus reculées, chaque Cité sera dotée d’une maison des stagiaires offrant les services d’hébergement et de restauration.

Dounia Z. Mseffer

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<![CDATA[OFPPT : une rentrée 2021/2022 sur les chapeaux de roue]]> https://www.cfcim.org/ofppt-une-rentree-20212022-sur-les-chapeaux-de-roue/ Tue, 17 Aug 2021 14:59:31 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82025

Suite au lancement de la nouvelle feuille de route pour le développement de la formation professionnelle au Maroc, l’OFPPT entame un véritable chantier pour améliorer la qualité et l’offre de formation. Le secteur du tourisme et l’entrepreneuriat sont également au cœur de son plan d’action 2021. Éclairage.

Présenté le 5 avril dernier, lors de la tenue de son conseil d’administration, le plan d’action de l’OFPPT pour l’année 2021 est ambitieux. En plus du lancement des chantiers des 12 Cités des Métiers et des Compétences (CMC), l’OFPPT compte mettre en place une nouvelle offre de formation, ouverte sur 76 filières nouvelles et 44 restructurées, ainsi que l’instauration d’un nouveau standard pédagogique. La qualité de la formation est ainsi placée au cœur de ce plan d’action, à travers notamment : l’amélioration de l’encadrement en limitant le nombre de stagiaires à 25 par groupe ; la diversification des modes et méthodes pédagogiques ; et le renforcement des secteurs gestion/commerce et hôtellerie/tourisme à travers l’ajout d’un semestre supplémentaire dédié au développement des softs skills.

Une nouvelle approche de formation à l’entrepreneuriat sera également adoptée, à travers le lancement du Programme d’Innovation Entrepreneuriale (PIE) en partenariat avec l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P). Ce programme a pour objectif de favoriser l’esprit entrepreneurial chez les jeunes et d’assister les porteurs de projets à la création de leurs entreprises. Dans un premier temps, à partir de la rentrée prochaine en 2021-2022, il sera mené dans les régions de Souss-Massa, l’Oriental et Laâyoune-Sakia El Hamra. Le PIE s’étalera sur 24 mois et permettra aux stagiaires de suivre des formations et ateliers, en présentiel et en virtuel, de rencontrer des entrepreneurs et des experts et de vivre des expériences d’immersion.

Développer les soft skills pour une meilleure employabilité

Le secteur du tourisme ne sera pas en reste puisque de nouvelles formations qualifiantes seront lancées. Une labélisation de l’École Hôtelière de Lausanne (EHL) Advisory Services et de son partenaire stratégique Southbridge A&I permettra de délivrer le programme VET by EHL, une formation hybride, basée sur le référentiel suisse de compétences professionnelles.

Ce programme, qui ciblera en premier les formateurs, se caractérise par une méthodologie privilégiant un apprentissage fondé à la fois sur les connaissances et les compétences. Il met également l’accent sur les bonnes pratiques du métier et les soft skills, avec des méthodes pédagogiques innovantes assurant aux diplômés un niveau de « qualité suisse » ainsi qu’un meilleur positionnement sur le marché national et international.

Encadre 2

Le programme de formation s’étalera sur 18 mois et comprendra trois niveaux de certification. La moitié du temps, la formation sera effectuée en entreprise. Chaque cycle du programme sera en outre sanctionné par un certificat « co-signé » OFPPT/EHL valorisant l’attractivité du lauréat sur le marché et préparant ainsi sa future évolution professionnelle. Ce programme sera déployé dans deux centres pilotes pour une première rentrée en septembre 2021 : le Centre de Formation dans les Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme El Hank à Casablanca et le Centre de Formation dans les Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme Guich Loudaya à Témara. Les deux centres, sous licence VET by EHL, proposeront des certificats professionnels dans quatre filières : Art Culinaire, Services Food & Beverage, Hébergement et Administration Hôtelière. Le plan d’action de l’OFPPT, dont le budget s’élève à 4669,3 millions de dirhams (soit une hausse de 11 % par rapport à 2020), prévoit également la restructuration et la mise à niveau du dispositif de formation.

Ce programme de mise à niveau intégrée reposera sur quatre piliers : la carte de formation, les espaces pédagogiques, le capital humain et les processus et outils de gestion. Afin de mettre en œuvre de ce programme, l’OFPPT travaillera en étroite collaboration avec les professionnels et les territoires pour une meilleure adéquation avec leurs besoins spécifiques en compétences.

L’année 2021 connaitra également le démarrage de 21 nouveaux établissements de formation professionnelle (EFP), ce qui portera le réseau de formation de l’OFPPT à 490 EFP et offrira une capacité additionnelle de près de 7 500 places pédagogiques en première année. Quant à l’offre de formation, l’OFPPT maintiendra sa capacité à 400 000 places, dont 229 100 en formation diplômante et 51 000 dédiées aux parcours professionnalisants. Espérons que cette transformation structurante sera effective et qu’elle se concrétisera au-delà des effets d’annonce.

Dounia Z. Mseffer

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<![CDATA[Quand le privé mise sur la formation professionnelle]]> https://www.cfcim.org/quand-le-prive-mise-sur-la-formation-professionnelle/ Tue, 17 Aug 2021 15:11:06 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82028

Constituer une main-d’œuvre qualifiée et perfectionner les connaissances et les savoir-faire des corps de métiers, tels sont les principaux objectifs des académies lancées par des entreprises privées pour faire face au manque de compétences. Détails.

Depuis quelques années, pour faire face au manque de compétences et accroître la productivité et la qualité de service de leurs collaborateurs et partenaires, les entreprises du secteur privé ont commencé à investir de plus en plus le secteur de la formation professionnelle. C’est ainsi que certains grands groupes issus de différents secteurs ont mis en place des académies de formation gratuites. C’est le cas notamment de l’Académie Saint-Gobain, à travers ses filières l’Académie Lafarge Placo Maroc et l’Académie Weber Maroc, qui ont respectivement ouvert leurs portes en 2016 et en 2018. « La vocation de l’Académie Saint-Gobain, à travers ses deux filières, est de constituer une pépinière de main-d’œuvre qualifiée pour la mise en œuvre des nouvelles solutions constructives au Maroc. (...) En 2020, 4 000 personnes ont bénéficié de formations certifiantes sur les modules de base avec Saint-Gobain Weber et Lafarge Placo Maroc », explique Gilles Abensour, Directeur général de Saint-Gobain Maroc.

Les formations sont principalement dispensées dans les centres de formation de Weber et Lafarge Placo, mais également sur site dans le cadre de formations au profit des clients directs ou indirects de Saint-Gobain Maroc. Deux types de formation sont ainsi proposés. Le premier programme est destiné aux entreprises TCE (tout corps d’état) et aux professionnels souhaitant perfectionner leurs connaissances et leurs méthodes de travail dans l’application des solutions Saint-Gobain.

Le second programme mis en place propose des formations qualifiantes ou diplômantes destinées aux étudiants des instituts techniques de bâtiment. « Nous sommes également en train de monter un programme de formation en partenariat avec l’OFPPT pour lancer des formations par alternance qui se dérouleront dans nos centres et dans les établissements de l’OFPPT. À l’issue de ces formations, une base de données de main et d’œuvre qualifiée sera constituée et partagée avec les entreprises TCE partenaires de Saint-Gobain Maroc en vue de faciliter l’insertion professionnelle des bénéficiaires », poursuit Gilles Abensour.

Accompagner l’évolution des métiers

Un autre groupe, cette fois-ci dans le secteur des hydrocarbures, a également misé sur la formation professionnelle. C’est ainsi qu’en 2018 la TotalEnergies Académie a ouvert ses portes. Entre janvier et juin 2020, 5 500 sessions de formation ont été effectuées au profit de plus de 1 000 employés de station-service. L’objectif de cette académie est de soutenir le développement des compétences nécessaires à l’ensemble des métiers de la station-service à savoir : la vente et la gestion des carburants, les métiers liés aux services à l’automobile (entretien, lavage), et les offres de diversification comme la boutique ou la restauration. « Notre métier évolue, la station devient un vrai lieu de vie. Ainsi, la TotalEnergies Académie joue un rôle essentiel dans l’accompagnement du changement. L’ensemble des thèmes y sont abordés : sécurité, ventes et gestion. C’est donc un dispositif complet qui permet de s’adresser à l’ensemble de la population qui travaille dans notre réseau de station-service, du gérant aux pompistes en passant par les équipes boutiques. Toutes les formations que nous proposons sont gratuites, car cela fait partie du service que l’on rend à nos gérants et nos collaborateurs pour les aider à mieux gérer les attributs de la marque et la promesse client. Les formations sont en darija et adaptées au contexte marocain », précise Amor Akremi, Directeur réseau de Total Maroc.

La TotalEnergies Academie se matérialise ainsi par un lieu physique intégré à la station Al Baida sur l’axe Casablanca/Tanger qui inclut plusieurs salles de formations équipées de matériel informatique et une mini station rassemblant tous les équipements visibles ou invisibles du grand public. « L’académie c’est aussi une plateforme digitale et d’e-learning, “Estifada”, accessible par tout le personnel du réseau TotalEnergies et où l’on retrouve l’ensemble des parcours métiers sous format digital, ainsi qu’une base documentaire métier, sans oublier les actualités du réseau. Cette plateforme nous permet de nous adresser à plus de 3 000 employés sur plus de 350 stations-service à travers le Maroc », poursuit Amor Akremi.

Pour compléter le dispositif, l’académie est devenue « mobile » en 2021, avec la mise en place de deux caravanes mobiles de formation qui sillonneront le Maroc toute l’année. La première caravane, déjà active, est dédiée à l’extinction de feux et à la formation incendie. La seconde, qui sera inaugurée dans les semaines à venir, offrira, quant à elle, une salle de formation entièrement équipée (écran de projection, tablettes, WIFI...).

Ces dispositifs permettront ainsi d’assurer une formation pratique en petits groupes, incluant du coaching et de l’accompagnement sur le lieu de travail, mais aussi de maintenir le lien avec les formateurs. « Après quatre années d’activité, nous travaillons à l’amélioration de l’offre de formation en constante évolution et nous souhaitons concrétiser des partenariats avec notamment l’OFPPT pour les métiers techniques, mais également avec des écoles de commerce pour certifier nos parcours de formation, notamment en management et en soft skils », conclut Amor Akremi.

Dounia Z. Mseffer

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<![CDATA[Entretien avec Mohamed Amine Barkate]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-mohamed-amine-barkate/ Tue, 17 Aug 2021 15:15:48 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82031

« La formation alternée est le meilleur moyen pour garantir l’adéquation formation -emploi »

Entretien avec Mohamed Amine Barkate, Directeur de l’École Supérieure des affaires de Casablanca

Quel regard portez-vous sur la formation professionnelle au Maroc ?

Mohamed Amine Barkate : La formation professionnelle est un levier de développement très fort de l’économie marocaine. Il s’agit d’un ingrédient d’attractivité pour les investissements locaux et étrangers, aussi important que les avantages fiscaux ou la mise à disposition d’une infrastructure logistique imposante et ouverte sur le monde.

Toutes les entreprises ont besoin, pour se développer, de salariés disponibles, bien formés et opérationnels. Et la formation professionnelle pourrait répondre parfaitement à ces attentes de par ces cursus courts et axés sur les compétences métiers. L’accent a été mis sur les métiers mondiaux du Maroc pour développer une expertise humaine reconnue dans des secteurs tels que l’aéronautique et l’automobile. Je pense qu’il est important d’orienter les efforts également sur d’autres métiers et secteurs, notamment vers les IT et l’intelligence artificielle, voire d’adopter peut-être une stratégie de renforcement de la formation liée aux services (tourisme par exemple). Ce dispositif de formation doit, selon moi, relever trois challenges majeurs. Il faut d’abord promouvoir les modalités d’apprentissage et l’alternance ainsi que dupliquer les modèles leaders dans le monde notamment en matière de fiscalisation pour les entreprises. Ensuite, nous devons améliorer l’attractivité de la formation professionnelle et ses débouchés auprès des jeunes et des familles afin d’intéresser un nombre plus important de stagiaires et donc de fournir davantage de diplômés au marché de l’emploi. Enfin, il est important d’améliorer la communication écrite et orale des diplômés pour une insertion professionnelle réussie, notamment au sein des entreprises multinationales.

Quelles sont les caractéristiques des formations dispensées par l’ESA Casablanca ?

L’ESA Casablanca est, certes, un établissement d’enseignement supérieur, mais qui dispense des formations professionnalisantes où l’entreprise occupe une large place. Il s’agit d’une école créée par les entreprises pour répondre à leurs besoins de recrutement dans les métiers du commerce et de la gestion. À partir de là, l’entreprise fait partie de l’ADN de notre établissement notamment dans la conception des cours puisque les programmes et leurs contenus proviennent des besoins spécifiques des entreprises. Un système de veille et d’écoute est mis en place afin de collecter les avis des entreprises d’accueil de nos stagiaires.

Nous sommes également partie prenante de la Commission Emploi, Formation et Education de la CFCIM, puisque nous travaillons avec ses membres, tous des professionnels, en vue de l’amélioration de nos programmes et de nos formations. Nos étudiants peuvent compter sur l’accompagnement de cadres et dirigeants d’entreprise via le dispositif de mentorat. Des experts métiers interviennent à plusieurs reprises durant l’année afin d’expliquer, d’informer et de rassurer nos étudiants sur leurs choix d’orientation. Par ailleurs, les périodes de stage en entreprise sont obligatoires pour valider nos différents cursus. Plus de 20 encadrants suivent ainsi les étudiants, réalisent les visites en entreprise, se réunissent avec les tuteurs de stage et les personnes en charge des ressources humaines. Des rapports et des synthèses sont élaborés pour suivre l’évolution du profil de notre école et apporter les ajustements attendus et demandés par les entreprises.

En résumé, la relation avec les entreprises explique l’attractivité du profil de nos étudiants auprès des recruteurs.

Qu’en est-il de la formation alternée ?

L’alternance est le meilleur moyen pour garantir l’adéquation formation - emploi, réduire le chômage et augmenter la confiance des entreprises. Cela veut dire que l’étudiant stagiaire doit se former aussi bien dans son école qu’en entreprise, et ce, tout au long de son cursus. Il devrait ainsi bénéficier d’un statut de salarié comme c’est le cas dans le mode d’apprentissage appliqué dans plusieurs pays. Ceci garantit l’implication de l’entreprise, car elle participe à la formation de son salarié et peut « personnaliser » ses compétences comme elle le souhaite, en fonction de ses besoins.

L’enjeu majeur de l’alternance ou de l’apprentissage est de mettre en place le dispositif adéquat pour impliquer l’entreprise et l’encourager à recruter des stagiaires et des apprentis. L’ESA Casablanca a lancé plusieurs formations pilotes en alternance en s’appuyant sur l’expertise de nos partenaires de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne en France. L’intérêt des entreprises était important, mais la problématique de la rémunération des stagiaires et de leur encadrement s’est vite posée.

Ce dernier sujet, celui de la formation des tuteurs entreprises, est un facteur indispensable pour la réussite des formations alternées. À l’ESA, nous tirons parti de cette expérience pour répondre aux besoins de certaines entreprises qui ont la volonté d’intégrer de jeunes recrues formées aux spécificités de leurs métiers.

Parlez-nous de la valorisation des acquis de l’expérience (VAE)

Après l’expérience de notre première promotion de diplômés VAE, je peux vous dire qu’il s’agit d’un cursus valorisant aussi bien pour le candidat que pour l’école et ses partenaires. Nous avons ressenti beaucoup de fierté à accompagner un Directeur Général, un Directeur Commercial et un entrepreneur dans la reconnaissance de leurs parcours qui étaient très riches et très diversifiés.

Grâce à la VAE, on s’aperçoit rapidement que l’entreprise est une école très formatrice et ce constat devrait confirmer l’importance des stages et de l’alternance dans les parcours de formation (professionnelle ou académique). Développer la VAE au Maroc, c’est construire un autre pont très solide entre le monde de la formation et le monde de l’entreprise. Faire reconnaître son expérience professionnelle par l’obtention d’un diplôme, c’est reconnaître le rôle incontournable des acteurs économiques et s’assurer de la correspondance des métiers avec les référentiels des diplômes.

À travers l’accompagnement d’un candidat à la VAE, l’école vérifie que ses formations couvrent bien ou partiellement les compétences attendues par les entreprises. À partir de là, les ajustements et les améliorations apportés serviront à la formation des futurs diplômés.

Ce mode d’obtention de diplôme est important à mettre en place pour donner toute la légitimité à la relation entreprise–école et permettre aussi à des professionnels de prendre une revanche positive en décrochant le diplôme qu’ils n’ont pas eu l’opportunité d’obtenir par le passé.

Propos recueillis par Hicham Houdaïfa

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<![CDATA[À Fès, deux rencontres networking]]> https://www.cfcim.org/a-fes-deux-rencontres-networking/ Tue, 17 Aug 2021 16:02:34 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82035 Le 15 juillet dernier, la Délégation Régionale de la CFCIM à Fès a organisé un dîner d’affaires qui a réuni une vingtaine d’opérateurs économiques de la région. Le lendemain, au Riad Le Ksar de Fès, a eu lieu l’After-Work au cours duquel les participants ont pu notamment découvrir les nouveaux projets et les animations programmés par la CFCIM pour le second semestre 2021.

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<![CDATA[Lancement de l’appel à candidatures dans le cadre du programme primo-entrepreneurs]]> https://www.cfcim.org/lancement-de-lappel-a-candidature-dans-le-cadre-du-programme-primo-entrepreneurs/ Wed, 18 Aug 2021 10:57:57 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82040 La CFCIM lance, en partenariat avec l’ANAPEC, la CCG, le Centre Régional d’Investissement et la Banque Populaire, un appel à candidatures dans le cadre du programme d’accompagnement post-création pour les primo-entrepreneurs. D’une durée de 3 ans, ce programme vise à aider les bénéficiaires à développer leurs compétences entrepreneuriales et à les accompagner sur le long terme notamment à travers des sessions de networking, de tutorat, et d’apprentissage entre pairs.

Pour pouvoir postuler, les candidats doivent avoir créé, il y a moins de deux ans, leur première société qui doit être domiciliée dans la Préfecture de Casablanca. Leur projet doit également en phase de démarrage d’activité ou d’investissement ou encore de commercialisation. Enfin, ils doivent être titulaire d’un diplôme de niveau Bac+2 minimum. Les dossiers de candidature doivent être envoyés avant le 9 septembre prochain.

Cliquer ici pour télécharger la plaquette de présentation.

Contact
Naima BOUJLOUD nboujloud@cfcim.org
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<![CDATA[L’association Kane ya Makane « démultiplie » son programme dédié aux écoles publiques]]> https://www.cfcim.org/lassociation-kane-ya-makane-demultiplie-son-programme-dedie-aux-ecoles-publiques/ Mon, 30 Aug 2021 15:52:33 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82094

L’association Kane ya Makane a lancé, via un webinaire organisé fin juin dernier, le projet Tanouir démultiplié. Ce programme doit permettre à des dizaines de milliers d’élèves scolarisés dans le public de bénéficier de sa méthode de soutien grâce à l’art et la culture. 23 000 enfants issus du monde rural ont jusque-là profité du projet Tanouir initié en 2011.

« Il concrétise la vision novatrice de Kane Ya Makane selon laquelle l’école a pour mission essentielle, en plus de son rôle classique, de favoriser l’épanouissement, l’éveil et la créativité des enfants, et de les accompagner ainsi à devenir de futurs adultes épanouis et responsables », indique l’association dans un communiqué.

Les résultats d’une étude commandée par Kane ya Makane sur les effets du programme à moyen terme ont également été présentés pendant le webinaire. « Le projet Tanouir a produit quatre grandes catégories d’effets auprès des jeunes : il a généré en eux de l’ambition et une attitude positive par rapport à l’avenir ; il a par ailleurs clairement conduit à faciliter la suite de leur parcours scolaire et contribué à réduire les risques d’abandon scolaire ; ces jeunes sont outillés pour une intégration socioprofessionnelle plus facile et sont en passe de devenir des citoyens responsables », a déclaré Amal Chafaï, consultante, citée dans le communiqué. Avec le projet Tanouir démultiplié, Kane ya Makane va désormais former d’autres associations afin qu’elles puissent recourir aux outils qu’elle a développés dans le cadre du programme pour leurs actions auprès des élèves des écoles publiques.

La Fondation Zakoura Éducation et l’Académie ABT-MF (un projet des associations A Better Tomorrow et Morocco Foundation) font déjà partie des bénéficiaires de ces formations. Les partenaires de Tanouir démultiplié étaient présents pour le lancement, notamment Youssef Belqasmi, Secrétaire Général du Ministère de l’Éducation Nationale, Bénédicte Schutz, Directeur de la Coopération Internationale de Monaco, Fyras Mawazini, Directeur Maroc de la Fondation Drosos, et Hind Mejjati Alami, Directrice de la Communication de Vivo Energy.

 
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<![CDATA[Le travail des enfants en hausse pour la première fois en 20 ans]]> https://www.cfcim.org/le-travail-des-enfants-en-hausse-pour-la-premiere-fois-en-20-ans/ Mon, 30 Aug 2021 16:24:24 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82097

Le nombre d’enfants qui travaillent s’élève à 160 millions dans le monde en 2020, un chiffre en hausse pour la première fois en 20 ans, selon un rapport conjoint de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et de l’Unicef publié en juin dernier. Depuis 2016, date des statistiques précédentes, on compte 8,4 millions d’enfants travailleurs de plus. Plus de la moitié de ces enfants ont entre 5 et 11 ans, un taux en hausse également. Le nombre d’enfants en situation de travail dangereux, 6,5 millions, est aussi en augmentation, . C’est en Afrique subsaharienne que la proportion d’enfants qui travaillent est la plus importante. La crise du Covid-19 pourrait expliquer en partie ce recul. « Les chocs économiques supplémentaires et les fermetures d’école liés à la Covid 19 signifient que les enfants qui travaillaient déjà risquent de travailler davantage ou dans des conditions dégradées, tandis que beaucoup d’autres pourraient être contraints aux pires formes de travail des enfants en raison des pertes d’emplois et de revenus au sein des familles vulnérables », indiquent les deux organisations dans un communiqué. Le travail des enfants avait pourtant fortement diminué ces dernières décennies : entre 2000 et 2016, il y avait eu 94 millions d’enfants qui travaillaient en moins. De son côté, le Haut-Commissariat au Plan a publié les statistiques sur le travail des enfants au Maroc début juin. Il serait en baisse par rapport à 2019 de 26,5 %, avec « 147 000 enfants économiquement actifs ».

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<![CDATA[Crédit du Maroc publie ses résultats financiers au 30 juin 2021]]> https://www.cfcim.org/credit-du-maroc-publie-ses-resultats-financiers-au-30-juin-2021/ Mon, 30 Aug 2021 16:34:19 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82100

Le Conseil de Surveillance de Crédit du Maroc, présidé par Monsieur Ismaïl Fassi-Fihri, a examiné lors de sa séance du 29 juillet 2021, l’activité et les comptes arrêtés au 30 juin 2021 par le Directoire.

Cliquez ici pour télécharger le livret financier.  ]]>
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<![CDATA[Dans un rapport très attendu, le GIEC alerte sur l’accélération du réchauffement]]> https://www.cfcim.org/dans-un-rapport-tres-attendu-le-giec-alerte-sur-lacceleration-du-rechauffement/ Thu, 02 Sep 2021 11:00:55 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82112 Les experts du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) ont publié début août la première partie de leur rapport d’évaluation, le premier depuis sept ans. Leur constat est alarmant : le réchauffement s’accélère et celui-ci est « indiscutablement » provoqué par l’être humain, relate l’AFP qui résume le document de 4 000 pages.

Le rapport passe en revue cinq scénarios en fonction du niveau d’émissions de gaz à effet de serre. Tous prévoient que le seuil d’une augmentation de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle sera dépassé « au début des années 2030 », soit « dix ans plus tôt » que la précédente évaluation du GIEC publiée en 2018.

Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas drastiquement réduites, le seuil des 2 °C d’augmentation sera dépassé au cours du siècle. C’est pourtant l’objectif fixé par l’Accord de Paris signé en 2015, qui prévoyait de limiter le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C, et si possible à +1,5 °C, rappelle l’AFP.

Pour le moment, l’atmosphère s’est réchauffée de 1,1 °C et les experts du GIEC constatent que les phénomènes extrêmes se multiplient sur la planète, alors que de gigantesques incendies ont touché cet été la Grèce, la Californie ou encore la Turquie, et que de violentes inondations ont frappé l’Allemagne et la Chine.

Même à +1,5 °C, ces phénomènes extrêmes vont connaître une augmentation « sans précédent », prévient le GIEC. Des ONG, des scientifiques ou encore des dirigeants de la planète ont réagi à la publication du rapport et appelé à agir, alors que la COP26 doit réunir ces derniers au mois de novembre. Les États pourraient s’engager sur de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, tandis que la trajectoire actuelle du réchauffement devrait provoquer une hausse de la température comprise entre 4 et 5 °C.

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<![CDATA[Le Maroc enregistre le deuxième portefeuille de microcrédits le plus important du monde arabe]]> https://www.cfcim.org/le-maroc-enregistre-le-deuxieme-portefeuille-de-microcredits-le-plus-important-du-monde-arabe/ Thu, 02 Sep 2021 11:04:50 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82114 Dans son rapport annuel sur la stabilité financière du monde arabe, relayé par l’agence MAP, le Fonds Monétaire Arabe indique que les encours de microcrédits ont atteint 760 millions de dollars au Maroc à fin 2020. L’organisation, basée aux Émirats arabes unis et qui relève de la Ligue arabe, précise que le Royaume dispose du deuxième portefeuille le plus important de crédits accordés par les associations de microcrédits dans le monde arabe, derrière l’Égypte dont l’encours est de 1,231 milliard de dollars. Il y a au Maroc 910 000 clients actifs d’associations de microcrédit. Là aussi, l’Égypte enregistre le nombre le plus important, avec 3,2 millions de clients actifs. À l’échelle du monde arabe, le portefeuille de crédits accordés par les associations de microcrédits a affiché une hausse de 6,3 % en 2020, atteignant 3,4 milliards de dollars. L’encours moyen par client s’élève à 1308 dollars.

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<![CDATA[Une nouvelle convention pour l’écosystème Renault Maroc avec un objectif de 2,5 milliards de chiffre d’affaires en 2023]]> https://www.cfcim.org/une-nouvelle-convention-pour-lecosysteme-renault-maroc-avec-un-objectif-de-25-milliards-de-chiffre-daffaires-en-2023/ Thu, 02 Sep 2021 11:09:27 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82116 Le Groupe Renault Maroc a dévoilé fin juillet dernier la signature, avec le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, d’une nouvelle convention pour son écosystème en présence du Ministre, Moulay Hafid Elalamy, et du Directeur Général de Renault Maroc, Luca de Meo. Le groupe automobile français s’engage ainsi, selon un communiqué de presse, à s’approvisionner au Maroc pour l’équivalent de 2,5 milliards d’euros en 2025. Il vise également à atteindre un taux d’intégration locale, c’est-à-dire la part d’équipements fabriqués au Maroc, à 80 %, sans évoquer de date. Selon le constructeur, ce taux d’intégration dépasse désormais les 60 %. Il précise que 76 fournisseurs de rang 1 (fournisseurs directs de l’entreprise) de Renault sont aujourd’hui installés dans le Royaume et que les nouveaux engagements permettront l’implantation d’entreprises supplémentaires. Ces nouveaux accords couvrent la période 2021-2030. Ils prennent la suite de la convention signée en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2016 qui prévoyait, selon Renault, un taux d’intégration de 65 % en 2023 et 1,5 milliard d’euros d’approvisionnement au Maroc. Entraîné par les deux usines Renault du Royaume, implantées à Tanger et à Casablanca, le secteur automobile est devenu en quelques années le premier secteur exportateur du pays.

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<![CDATA[Le G20 valide l’accord historique pour la taxation des multinationales]]> https://www.cfcim.org/le-g20-valide-laccord-historique-pour-la-taxation-des-multinationales/ Thu, 02 Sep 2021 11:10:26 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82119 Le G20, qui se réunissait mi-juillet à Venise a donné son feu vert à la taxe GAFA dont le principe a été arrêté quelques jours plus tôt par près de 130 pays dans le cadre d’une réunion organisée par l’OCDE. Les Ministres des Finances des grandes puissances ont jugé « révolutionnaire » cette nouvelle taxation des multinationales. Celle-ci doit être mise en œuvre à partir de 2023 et prévoit une taxation minimale mondiale de 15 % appliquée aux multinationales. Autre nouveauté, ces dernières seront désormais taxées dans leurs marchés de consommation, et non plus seulement dans le pays qui abrite leur siège social. L’accord vise en particulier les géants du numérique, dont les fameux GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et a pour objectif de mettre fin aux paradis fiscaux. Mais il est jugé trop peu ambitieux par des ONG. La décision historique du G20 intervient alors que les GAFAM (GAFA et Microsoft) ont encaissé cette année des profits records, rapporte le quotidien français La Croix. Au deuxième trimestre 2021, ils ont cumulé des dizaines de milliards d’euros de bénéfices : 18 milliards d’euros pour Apple, 15 milliards pour Alphabet (la maison-mère de Google), 9 milliards pour Facebook, ou encore, selon l’AFP, 8 milliards pour Amazon.

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<![CDATA[Journée portes ouvertes à l’ESA Casablanca]]> https://www.cfcim.org/journee-portes-ouvertes-a-lesa-casablanca/ Wed, 08 Sep 2021 16:35:29 +0000 https://www.cfcim.org/?p=82143 Le 4 septembre dernier, l’École Supérieure des Affaires de Casablanca a organisé une journée portes ouvertes destinée aux jeunes candidats ainsi qu’à leur parents. L’événement visait notamment à leur présenter, à travers différents ateliers,  l’offre pédagogique de l’école, sa vie associative et sportive ou encore des témoignages d’anciens diplômés venus partager leur parcours et leur métier. Un stand de CIH Bank leur a également proposé des solutions de financement.

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<![CDATA[Service client au Maroc : où en sommes-nous aujourd’hui ?]]> https://www.cfcim.org/service-client-au-maroc-ou-en-sommes-nous-aujourdhui/ Mon, 13 Sep 2021 10:39:12 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83159
Yann DolleansYann Dolleans, Directeur associé Élu Service Client de l’Année Maroc

Nous sommes tous quotidiennement assujettis aux services clients. Dans un monde économique de plus en plus concurrentiel, la relation client est aujourd’hui au cœur de la stratégie de développement des entreprises. Les nouvelles technologies et les nouveaux canaux de communication s’invitent aussi dans la relation client et permettent notamment de renforcer le lien entre la marque et le consommateur.

De l’accueil du client aux conseils qui lui sont donnés en passant par le suivi de la clientèle et le traitement des réclamations, une relation client maitrisée et bien structurée est un atout essentiel pour maintenir ses parts de marché.

Au Maroc, des avancées ont été accomplies, mais il reste encore beaucoup à faire. Dans ce contexte, il est important de noter que les consommateurs sauront reconnaître les entreprises qui fournissent un réel effort et s’inscrivent dans l’amélioration continue, parmi celles qui se limitent à de simples effets d’annonce et mettent en avant des engagements de service sans pour autant y apporter des améliorations concrètes.

Réalisée chaque année depuis 2017, l’Observatoire des services client* est une étude réalisée par Élu Service Client de l’Année Maroc en partenariat avec INSPIRE&INSIGHT. L’édition 2020 a été menée auprès d’un panel représentatif de la population marocaine, soit un groupe de 1 000 personnes âgées de 18 à 64 ans qui ont répondu à 21 questions portant sur leur expérience et leur satisfaction après avoir fait appel au service client de différents secteurs.

Les principales conclusions de l’Observatoire des services client 2020

Selon les résultats de l’enquête, les secteurs d’activité dont les services clients ont été les plus consultés sont l’habillement et la restauration, suivis par les transports, la grande distribution et la banque.

En raison de la crise sanitaire, les plus fortes progressions par rapport à 2019 ont été constatées dans le domaine du transport, de la téléphonie et de la restauration tandis que les baisses les plus importantes ont été enregistrées dans le secteur de l’automobile, de l’assurance et de la banque.

En ce qui concerne les canaux de contact avec les entreprises, les Marocains privilégient les canaux classiques : 49 % préfèrent s’entretenir avec leur conseiller client en face-à-face et 50 % par téléphone. Ces deux canaux qui sont les plus utilisés au Maroc ont même connu une légère progression en 2020 (+5 % par rapport à 2019).

Les nouveaux canaux (e-mail, formulaires de contact en ligne via messagerie ou WhatsApp, assistant virtuel...) et les canaux émergents (chat sur les réseaux sociaux et autres applications) poursuivent quant à eux leur progression d’année en année. L’Observatoire des services clients Maroc 2020 nous apprend en outre que les consommateurs marocains entrent en contact avec les services clients d’abord pour avoir des informations en phase d’avant-vente (52 %), ensuite pour concrétiser un achat ou souscrire un abonnement (37 %) et, enfin, au moment de l’après-vente pour effectuer des réclamations ou des résiliations (11 %).

Un poids de plus en plus important dans la décision d’achat

Au fil des ans, les attentes vis-à-vis de la qualité de la relation client ont continuellement augmenté. Ainsi, aujourd’hui, 81 % des consommateurs marocains sont prêts à annuler leurs achats ou leurs abonnements s’ils n’en sont pas satisfaits. En revanche, s’ils en sont contents, 79 % se disent prêt à payer plus cher, ont une meilleure image de l’entreprise et se déclarent être positivement influencés dans leur décision d’achat ou de réachat.

Par ailleurs, 70 % des personnes interrogées indiquent avoir une meilleure image des entreprises qui mettent à leur disposition des canaux de contact via les réseaux sociaux ou les services de messagerie.

Enfin, seulement 62 % et 56 % des sondé(e)s estiment que les entreprises fournissent des efforts pour répondre à leur demande, respectivement en face à face et à distance.

Lorsqu’ils s’adressent au service client en face à face, la majorité des personnes interrogées considèrent que la relation client est conforme à leurs attentes (62 %), voire supérieure (20 %).

« Lorsque qu’ils contactent un service client, les Marocains privilégient les canaux classiques, à savoir l’entretien en face-à-face et le téléphone. »
Service client à distance : une perception à améliorer En ce qui concerne les relations à distance, un peu moins de la moitié des sondés considèrent la qualité conforme à leurs attentes (45 %), tandis qu’un tiers d’entre eux l’estiment en deçà (32 %).

Lors de leur contact avec les services clients, 51 % estiment qu’ils sont parfois écoutés et en confiance, 50 % jugent qu’ils sont parfois valorisés et privilégiés et enfin 49 % sont parfois agréablement surpris. De même, ils sont près d’un tiers à se sentir toujours écoutés et en confiance (32 %), mais près de la moitié (48 %) déclare n’avoir jamais été agréablement surpris par la qualité du service client auquel ils se sont adressés.

Quand on leur demande quels sont les mots qui décrivent le mieux leur ressenti au cours de ces échanges avec les services client, les sondés se disent « joyeux, sereins, pleins de gratitude » pour les trois quarts d’entre eux. En revanche, environ un tiers d’entre eux se déclare « impuissants, déçus, méfiants, agacés ou anxieux ».

Pour eux, les critères auxquels ils accordent le plus d’importance sont les suivants, par ordre d’importance : écoute et bienveillance (62 %), qualité de la réponse (60 %) et rapidité de la prise en charge (57 %).

* Intégralité des résultats de l’étude l’Observatoire des services client 2020 sur le site www.bscm.ma.   relation client erreurs
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<![CDATA[Lancement des Journées économiques Maroc-France le 8 octobre prochain à Paris]]> https://www.cfcim.org/lancement-des-journees-economiques-maroc-france-le-8-octobre-prochain-a-paris/ Mon, 13 Sep 2021 14:14:48 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83172

La CFCIM organise en partenariat avec l’Ambassade du Royaume du Maroc en France les Journées économiques Maroc-France. Cette série de rencontres vise à valoriser le potentiel de co-investissement régional et sectoriel entre les deux pays en mettant l’accent sur les secteurs clés de coopération entre les deux économies.

Sous l’égide du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique, la première étape se tiendra le 8 octobre prochain à Paris et sera organisée en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et portera sur le thème « Transformation digitale : levier de la croissance économique ».

La rencontre se déroulera notamment en présence de S.E. l'Ambassadeur du Royaume du Maroc en France, Chakib Benmoussa, Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France, Didier Kling, Président de la CCI de Paris Ile-de-France et Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM. Au programme de l’événement, des tables rondes, des rendez-vous B to B, des rencontres networking et des visites de sites.

Contact : Faiza Hachkar : paris@cfcim.org Khadija El Idrissi : kelidrissi@cfcim.org
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<![CDATA[Cycles et séminaires du CEFOR Entreprises pour le 4<sup>e</sup> trimestre 2021]]> https://www.cfcim.org/cycles-et-seminaires-cefor-entreprises-4e-trimestre-2021/ Mon, 13 Sep 2021 14:48:55 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83175
Les formations du CEFOR Entreprises sont toutes déclinables en version intra-entreprise pour le compte spécifique de votre société. Pour toute information complémentaire concernant les conditions d’inscription, les tarifs et les modalités de remboursement par l’OFPPT, merci de bien vouloir contacter : Rédouane Allam, 06 67 03 03 25, rallam@cfcim.org Salma Litim, 05 22 34 55 98, 05 22 35 02 12, slitim@cfcim.org Naima Boujloud, 05 22 34 55 92 -05 22 35 02 12, nboujloud@cfcim.org CEFOR 1CEFOR 2
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<![CDATA[Le FMI lance une allocation historique de droits de tirage spéciaux, dont 1,2 milliard de dollars pour le Maroc]]> https://www.cfcim.org/le-fmi-lance-une-allocation-historique-de-droits-de-tirage-speciaux-dont-12-milliard-de-dollars-pour-le-maroc/ Mon, 13 Sep 2021 15:20:46 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83183

Le Fonds monétaire international (FMI) a décidé, début août dernier, d’allouer l’équivalent de 650 milliards de dollars en droits de tirage spéciaux (DTS) « en vue d’accroître les liquidités dans le monde », a indiqué l’institution dans un communiqué de presse. « Il s’agit d’une décision historique : la plus importante allocation de DTS de l’histoire du FMI et une bouffée d’oxygène pour l’économie mondiale en cette période de crise sans précédent. Cette allocation de DTS profitera à tous les pays membres, répondra au besoin mondial de réserves à long terme, stimulera la confiance et renforcera la résilience et la stabilité de l’économie mondiale. Elle aidera particulièrement nos pays membres les plus vulnérables qui s’emploient à surmonter les effets de la crise de la COVID-19 », a déclaré la Directrice Générale du FMI Kristalina Georgieva dans le document. Les droits de tirage spéciaux, calculés à partir d’un panier de monnaies, ont été créés en 1969 par le FMI pour permettre de renforcer les réserves des États membres. Ils sont répartis selon la quote-part des États dans l’institution. L’allocation a été distribuée aux États le 23 août dernier et le Maroc devrait bénéficier de près de 1,2 milliard de dollars. Selon le site d’information Médias24, la somme sera utilisée pour alimenter la réserve de devises. Selon l’agence MAP, le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, a indiqué fin juin dernier lors d’un point presse que les avoirs officiels de réserve atteindraient, en tenant compte de l’allocation de DTS, 328,5 milliards de dirhams à fin 2021.

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<![CDATA[Plusieurs secteurs de l’économie mondiale frappés par des pénuries et des hausses de prix]]> https://www.cfcim.org/plusieurs-secteurs-de-leconomie-mondiale-frappes-par-des-penuries-et-des-hausses-de-prix/ Mon, 13 Sep 2021 15:25:51 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83185

Les tensions sur l’approvisionnement en composants électroniques et en matières premières durent depuis plusieurs mois et ne semblent toujours pas prêtes de se résorber. Le 2 septembre dernier, General Motors annonçait la réduction de la production dans ses usines en Amérique du Nord, relate Reuters. Le 31 août, le groupe Renault indiquait qu’il suspendrait partiellement la production dans trois usines d’assemblage en Espagne jusqu’à la fin de l’année au plus tard. Le 19 août dernier, c’était au tour de Stellantis de décider d’arrêter la production de deux usines françaises pendant quelques jours. La raison invoquée par ces leaders mondiaux de la construction automobile est à chaque fois la même : ils font face à des pénuries de composants électroniques fabriqués principalement en Asie.

Confrontés à une forte demande au moment de la reprise de l’économie mondiale et après avoir connu l’important ralentissement du début de la crise du Covid-19, les producteurs peinent à suivre. Les nouvelles vagues de contamination affectent aussi régulièrement la production. Des hausses de cas de Covid-19, « notamment en Malaisie », entraînent « de nouvelles fermetures d’usines chez d’importants producteurs », a par exemple indiqué Volkswagen dans un communiqué transmis à l’AFP. Mais, ces dernières semaines, l’économie mondiale est également frappée par de fortes augmentations de prix concernant le charbon, le bois ou encore les matériaux de construction, freinant ainsi la reprise et alimentant l’inflation.

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<![CDATA[En France, l’économie montre des signes encourageants de reprise]]> https://www.cfcim.org/en-france-leconomie-montre-des-signes-encourageants-de-reprise/ Mon, 13 Sep 2021 15:29:40 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83188

Au deuxième trimestre 2021, le taux de chômage en France s’est maintenu, à 8 %, a récemment annoncé l’Insee. Il se maintient ainsi à son niveau d’avant-crise, enregistré fin 2019. Le pays a aussi renoué avec la croissance, après avoir connu une chute spectaculaire de 8 % du PIB en 2020. Si ce dernier n’a pas augmenté au premier trimestre 2021, il a progressé de 0,9 % au second trimestre. Par ailleurs, l’Insee anticipe une croissance de 6 % pour l’économie française en 2021. Après un an et demi de soutien massif à l’économie, et alors que l’on constate des signes encourageants de reprise, le Ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a annoncé fin août dernier que les mesures d’aide aux entreprises et aux salariés affectés par la crise allaient progressivement être supprimées. Durant la crise sanitaire, « nous n’avons pas compté l’argent public parce que c’était responsable de le faire. Mais maintenant que l’économie française redémarre, que nous avons des perspectives de croissance à 6 %, le quoi qu’il en coûte c’est fini », a-t-il souligné, cité par l’AFP. Il assure privilégier désormais le « sur mesure », en particulier pour les secteurs qui continuent à être sévèrement impactés par les restrictions.

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<![CDATA[Coface certifié parmi les « Best Places To Work in Africa 2021 »]]> https://www.cfcim.org/coface-certifie-parmi-les-best-places-to-work-in-africa-2021/ Mon, 13 Sep 2021 15:34:20 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83191 Filiales du leader de l’assurance-crédit, les entités du Groupe Coface au Maroc, au Cameroun, au Sénégal et en Côte d’Ivoire ont été certifiées parmi les meilleurs employeurs en Afrique pour l’année 2021. La certification internationale « Best Places to Work » décernée par l’institut américain Best Companies Group valorise les employeurs qui se démarquent par l’excellence de leurs pratiques RH ainsi que par le niveau d’engagement de leurs collaborateurs. Cette distinction s’appuie sur l’évaluation des collaborateurs vis-à-vis de la culture d’entreprise, des pratiques RH, de l’environnement de travail, de l’évolution professionnelle ou encore de la reconnaissance professionnelle et de la rémunération. Selon cette évaluation, 82% des collaborateurs de Coface recommandent l’entreprise.

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<![CDATA[Hamid Bouchikhi, invité de Conjoncture]]> https://www.cfcim.org/hamid-bouchikhi-invite-de-conjoncture/ Mon, 13 Sep 2021 15:44:26 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83193

Hamid Bouchikhi, Professeur à l’ESSEC Business School et membre de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement.

« Ce nouveau paradigme d’action publique va permettre au Maroc de progresser considérablement »

  Conjoncture : Selon vous, quel a été l’impact de la crise du Covid-19 sur l’entreprise et ses modes de management ?

Hamid Bouchikhi : Comme je vis toujours à distance du Maroc, cela est un peu compliqué de tenir un propos sur l’impact de la crise du Covid-19 sur l’entreprise marocaine. Ce que j’observe, de loin et à un niveau macroéconomique, c’est que cette crise a finalement été plutôt bien vécue par des entreprises disposant d’une certaine taille et d’une importante surface financière. Le Covid a en revanche causé des dégâts sur les petites entreprises, qu’elles soient du secteur formel ou informel. J’ignore s’il existe des statistiques fiables indiquant combien de cafés, de restaurants ou d’hôtels ont dû fermer. Le tissu entrepreneurial marocain est composé à 95 ou 96 % de petites entreprises dont beaucoup opèrent dans l’informel. Le tableau va donc être un peu hétérogène. En ce qui concerne les grandes entreprises marocaines, il n’y a pas eu de faillites ni de licenciements. Elles se portent plutôt bien et l’export redémarre. Les mesures d’accompagnement ont produit des résultats, mais il y a probablement beaucoup de casse invisible et il est trop tôt pour en constater les effets sur l’emploi, la précarité, la pauvreté...

La crise a-t-elle été une occasion pour le Maroc de saisir de nouvelles opportunités ?

De nouvelles opportunités avaient déjà émergé avant le Covid. Elles ont peut-être été accentuées ou amplifiées par la pandémie. Par sa position géographique et géopolitique, le pays attire des investisseurs étrangers et des industriels. Il y a aussi une politique volontariste de développement des investissements étrangers en vue de soutenir l’émergence d’un certain nombre de clusters, que ce soit dans l’automobile ou l’aéronautique.

Tout cela n’est pas dû au Covid. En revanche, cette crise nous a rappelé que la géographie et les distances existent. C’est pour cette raison que le Maroc, pays ayant accès à un très grand marché dans son voisinage nord ainsi qu’à un marché très prometteur à long terme sur son flan sud, va devenir plus attractif.

On observe bien les prémices de cette évolution notamment dans le domaine des industries de la vie, pour reprendre l’expression de Jacques Attali. Ces dernières, qui relèvent de la santé, de l’alimentation ou d’autres secteurs vitaux pour l’autonomie du pays, vont se développer dans les années à venir. Par exemple, il existait déjà un cluster biopharmaceutique assez développé au Maroc. Le fait d’industrialiser la fabrication du vaccin va accélérer cette tendance et cela n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Un grand avenir se dessine ainsi pour le pays dans ce « secteur de la vie », essentiellement dans ce domaine de la santé et de la biopharmaceutique.

Pouvez-vous nous parler du déroulement des travaux de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement ? Quels ont été les principaux enjeux ?

Sur un plan général, il est important de souligner que peu de pays se sont livrés à cet exercice-là. Le fait que la plus haute autorité du pays interpelle les acteurs, les invite à prendre un peu de recul et à réfléchir au nouveau modèle de développement est un exercice qui a beaucoup de vertu en soi. Et le fait qu’une commission nommée par Sa Majesté se déplace, rencontre les acteurs et les écoute représente aussi un précédent majeur. Si cette démarche se généralise à l’avenir en matière de formulation des politiques publiques, la Commission aura alors accompli beaucoup de choses.

La centralité du citoyen représente en outre un volet très important dans cette approche. Chaque politique publique doit être en effet évaluée à l’aune des problématiques qu’elle cherche à résoudre ainsi que sur la manière dont elle va concrètement améliorer le bien-être du citoyen.

Il faut également rappeler le contexte général : la commission a été instaurée dans le Maroc que je qualifierais du « Yes we can ». Encore une fois, la dynamique préexistait dans le pays, avec la prise de conscience que le sous-développement n’est pas une fatalité et que nous disposons de toutes les ressources pour mieux nous développer par nous-mêmes. Ce Maroc nouveau était et est toujours en gestation. Selon moi, la Commission marque un moment clef dans le processus d’un pays qui est en quête de renaissance.

Un autre point que je voudrais souligner à propos de la Commission - et auquel j’ai été particulièrement sensible - est le fait que nous avons travaillé en toute liberté. Il n’y a eu aucun sujet tabou et nous avons réellement « retourné toutes les pierres ». Cela a été une construction collective et même la structure du document a émergé après de nombreuses itérations, de va-et-vient et de discussions... Cela a été une construction collective, mais aussi une co-construction avec les acteurs, les corps intermédiaires ainsi que les populations, notamment à travers de multiples interactions virtuelles sur les réseaux sociaux, des débats et des restitutions.

Selon moi, il existe deux grands axes dans le rapport : le premier traite des sujets urgents comme l’éducation, la santé, ou les territoires en difficulté. Le second axe comporte une réflexion prospective à l’horizon 2035. Il exprime une ambition stratégique très clairement affirmée et portant sur divers sujets, en particulier l’économie, la création de richesses et l’industrialisation du pays, le numérique...

Dernier point, une autre partie du rapport met en lumière une nouvelle doctrine selon laquelle il faut en finir avec un management centralisé du pays et privilégier ainsi le « bottom-up » au lieu du « top-down ». Il s’agit aussi d’adopter une approche systémique afin d’éviter de concevoir des politiques publiques en silos et de développer le management participatif pour contrebalancer le management centralisé depuis Rabat. Ce nouveau paradigme d’action publique va permettre au Maroc de progresser considérablement, à condition de s’y prendre de la bonne manière.

« Le fait que la plus haute autorité du pays interpelle les acteurs, les invite à prendre un peu de recul et à réfléchir au nouveau modèle de développement est un exercice qui a beaucoup de vertu en soi. »

Quel est votre regard sur le chantier de l’éducation et de la formation au Maroc ?

Je pense qu’il faut élargir ce sujet à la question générale du capital humain. La qualité du capital humain marocain est aujourd’hui le talon d’Achille du pays. Nous avons ce capital en quantité ; cependant, sa qualité est très en deçà de ce qu’elle devrait être.

Quelque part, le nouveau modèle de développement porte beaucoup sur le développement du capital humain. Au Maroc, nous avons beaucoup investi - et nous avons eu raison de le faire - dans le capital physique et les infrastructures : les grands projets, les routes, les aéroports, les ports, le ferroviaire... Nous avons donc mis le pays à niveau en ce qui concerne les infrastructures et cela était nécessaire.

Je ne suis pas du tout de ceux qui trouvent à redire quelque chose aux importantes dépenses de l’État en faveur des infrastructures, même si nous nous sommes beaucoup endettés pour développer ce capital physique. Mais nous avons également réalisé que nous avions négligé le capital humain. Ce que nous essayons de faire à présent - et c’est un peu ma lecture de la trajectoire du Maroc sur la prochaine décennie - c’est de remettre le capital humain à niveau et de l’aligner sur le capital physique.

Cela concerne différents aspects : l’éducation, la santé, l’économie sociale et solidaire, mais aussi la question de l’inclusion des femmes dans l’économie, leur taux d’activité étant l’un des plus faibles au monde. Il est donc urgent pour le Maroc de réduire l’écart entre le capital physique et humain. S’il réussit cette mise à niveau, le pays deviendra un très grand hub industriel mondial, car il dispose de tous les atouts pour y arriver.

L’enjeu majeur pour le pays est de savoir si l’on arrivera effectivement à développer le capital humain après l’avoir négligé pour les raisons historiques que l’on connait, le Maroc n’ayant pas eu les moyens budgétaires de maintenir l’investissement dans les secteurs sociaux de l’éducation ou de la santé.

Or, pour investir dans le capital humain, l’État a besoin de ressources, mais les revenus fiscaux marocains sont très en deçà de ce qu’ils devraient être, mais cela est un autre sujet. J’espère que les prochaines élections feront émerger une majorité cohérente, volontariste et courageuse et qu’il ne sera pas nécessaire de reformer plusieurs gouvernements au cours de la législature. Le pays a en effet besoin de cohérence, de volontarisme, d’ambition et de continuité.

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<![CDATA[Textile : après la crise, de nouvelles opportunités]]> https://www.cfcim.org/textile-apres-la-crise-de-nouvelles-opportunites/ Mon, 20 Sep 2021 08:41:25 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83227

Durement impacté par la pandémie de Covid-19, le secteur textile s’est distingué, au cœur de la crise, par sa flexibilité et son efficacité. Il a en effet su s’adapter pour répondre aux besoins de la population et produire quotidiennement des millions de masques. Aujourd’hui, alors que se redessine la cartographie du « sourcing » mondial, le Maroc a tous les atouts pour devenir un acteur de premier plan.

Secteur phare de l’industrie marocaine, le textile a été touché de plein fouet par la pandémie de Covid-19, faisant craindre le pire à ses opérateurs. Pourtant, 18 mois après le début de la crise sanitaire, il démontre sa grande résilience et renoue avec la croissance. Plus encore, durant le premier semestre 2021, le Maroc est le pays qui a enregistré la plus forte augmentation de ses exportations textiles vers l’Europe, avec plus 23 %, renforçant ainsi sa position de partenaire clé de l’Union européenne.

Annoncée fin juin 2021 par le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, lors du 3e Rendez-vous de l’Industrie, la nouvelle a rassuré les opérateurs. Car, comme il l’a rappelé : « le secteur de l’habillement et du textile est historique au Maroc. On pourrait le qualifier d’une des colonnes vertébrales de l’industrie nationale ». En effet, ce secteur, qui regroupe 1 628 entreprises employant 189 000 personnes (soit 22 % des emplois de l’industrie nationale), génère un chiffre d’affaires de 50,48 milliards de dirhams, 36,5 milliards de dirhams d’exportations, ainsi qu’une valeur ajoutée de 15,88 milliards de dirhams.

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Une restructuration réussie grâce au Plan d’Accélération Industrielle

Ces bons résultats sont, en partie, le fruit du Plan d’Accélération Industrielle (PAI), lancé par le Ministère, sur la période 2014 – 2020. Cette initiative, menée en étroite collaboration avec l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH), a notamment permis de restructurer le secteur autour de six écosystèmes : « fast fashion », maille, distribution, denim, textile à usage technique et textile de maison. Au sein de chacun d’entre eux, des partenariats conclus entre le Ministère et les entreprises avaient pour objectif d’accroître les investissements, de créer et pérenniser les emplois, d’augmenter les exportations, de valoriser et développer les marques marocaines ou encore de démarcher de nouveaux donneurs d’ordres internationaux.

D’après le Ministère, les résultats sont au rendez-vous : entre 2014 et 2020, plus de 116 500 postes ont été créés, dépassant l’objectif initial de 100 000 emplois. Durant cette période, l’export a également progressé de 5,5 milliards de dirhams, alors que 5 milliards étaient visés. De même, le Ministère a accompagné le déploiement de 203 projets d’un montant total de 5,4 milliards de dirhams d’investissements. Selon les projections, ces projets devraient générer, à terme, plus de 31 000 emplois et 12 milliards de dirhams de chiffre d’affaires, dont 8 à l’export. Il est également intéressant de noter que l’écosystème de la « fast fashion » concentre 52 % des investissements, tandis que celui du textile à usage technique, qui en représente 17 %, émerge comme une filière prometteuse au Maroc.

2020, chaotique et héroïque

Dans ce contexte, la pandémie de Covid-19 est venue porter un coup d’arrêt brutal à la croissance du secteur. Dans un premier temps, le confinement a paralysé l’ensemble des usines, comme partout, et la chute drastique de la consommation à travers le monde a provoqué l’annulation de nombreuses commandes au Maroc.

Puis, en réponse à l’appel de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le secteur s’est mobilisé pour fabriquer des équipements de protection, et notamment les masques dont le port a été rendu obligatoire dans le cadre des gestes barrières. Pour Fatima-Zohra Alaoui, Directrice générale de l’AMITH (lire l’entretien ci-après), « ce fut une période exceptionnelle, bien que difficile. Le Maroc avait besoin de millions de masques dans des délais très courts et la situation était extrêmement complexe : confinement généralisé, déplacements sur autorisation, capacités limitées dans les usines, mesures barrières... ». De plus, les frontières étant fermées, il a fallu trouver le tissu localement.

L’histoire retiendra que c’est grâce à l’interdiction des sacs en plastique dans les commerces, il y a quelques années, que plusieurs entreprises fabriquaient des sacs en tissu non tissé et ont pu rapidement s’adapter et produire des masques dans cette même matière.

Ensuite, l’ensemble du secteur a pris le relai pour répondre aux besoins du Royaume et même au-delà : « nos deux laboratoires dédiés au textile (ESITH et CTTH), avec l’appui d’IMANOR, se sont mobilisés 24 h sur 24 et 7 jours sur 7 pour mettre en place des normes alignées avec les standards internationaux (ce qui a également permis d’exporter) ainsi que pour certifier les masques produits en un temps record ». Après quelques semaines de confinement, le Maroc produisait 20 millions de masques chaque jour, une performance saluée à travers le monde. L’AMITH, qui avait créé une plateforme digitale pour mettre en relation les producteurs de tissus et les fabricants de masques, souligne l’exemplarité des opérateurs : « les textiliens marocains, ainsi que l’ensemble de leurs partenaires publics et privés, ont démontré leur grande citoyenneté et n’ont ménagé aucun effort, nuit et jour, pour assurer très rapidement l’autosuffisance en masques sur le marché marocain », raconte Fatima-Zohra Alaoui.

Profiter des « relocalisations »

Au niveau mondial, la crise sanitaire bouscule aussi le secteur et les donneurs d’ordres internationaux tendent à modifier leurs stratégies : l’expérience des différents confinements, et donc de la fermeture des frontières et des magasins non essentiels, les a amenés à reconsidérer la gestion de leurs stocks. Aujourd’hui, les grandes marques privilégient les petits volumes et la possibilité de se réapprovisionner rapidement. Comme dans de nombreuses industries, un phénomène de « relocalisation » est à l’œuvre, notamment en Europe, et le Maroc, en tant que fournisseur de proximité, a une carte à jouer.

En effet, quand le « sourcing » asiatique se montre performant pour de gros volumes, nécessitant plusieurs mois, le « sourcing » marocain, à quelques kilomètres, permet de plus petites commandes, en quelques semaines, et un réassort rapide. Ainsi, avec la reconfiguration internationale du secteur, le prix de la main-d’œuvre n’est plus le seul facteur pour être compétitif et les donneurs d’ordres internationaux pourraient se tourner de plus en plus vers le Maroc.

Valoriser les atouts

Pour profiter de cette nouvelle tendance et faire face aux pays concurrents, le Royaume doit se faire connaître et mettre en avant ses points forts, en plus de sa proximité géographique. Ainsi, lors du 3e Rendez-vous de l’Industrie, en juin dernier, différents acteurs internationaux ont vanté les atouts du Maroc. Parmi ces opérateurs, Elif Cam, Directrice sourcing monde du Groupe DeFacto, estime que « les fabricants marocains disposent de la meilleure qualité en expertise et en savoir-faire ». De même, la société chinoise Omega a expliqué sa décision d’investir ici : «l’entreprise a fait le choix stratégique de s’installer au Maroc pour sa stabilité politique, sa localisation privilégiée et sa main-d’œuvre disponible et de qualité », a déclaré Cai Jie, gérante d’Oméga Textile Maroc. Même son de cloche chez Decathlon : Étienne Mafart, Directeur des opérations au Maroc, cite en outre « les infrastructures exceptionnelles du Royaume ».

Afin de progresser encore, le secteur doit continuer à renforcer ses avantages concurrentiels. C’est pourquoi, le Royaume accorde une grande importance à la formation initiale et continue : par exemple, l’École Supérieure des Industries du Textile et de l’Habillement (ESITH) collabore étroitement avec les entreprises pour répondre à leurs besoins (lire ci-après l’entretien avec son Directeur général), tandis que Casa Moda Academy (École supérieure de création de mode de Casablanca) forme des stylistes et des designers pour encourager la création locale et ne plus se limiter à la sous-traitance.

«Le Maroc est en train de regagner ses galons dans le textile et l’habillement, mais plus comme avant (...) Les opérateurs marocains vendent de la qualité, du savoir-faire, des prix, mais aussi de la mode, des marques nouvelles et une intelligence », soulignait ainsi le Ministre lors du même évènement.

Banque de projets

Le développement du secteur textile passe aussi par une augmentation des investissements. Le Ministère lui a ainsi accordé une place importante dans la banque de projets qu’il a lancé en septembre 2020, dans le cadre du nouveau plan de relance industriel (2021-2023). Cette nouvelle stratégie repose sur « l’instauration d’une politique de substitution aux importations, le renforcement du capital marocain dans l’industrie, et la décarbonation de l’industrie pour préserver et renforcer l’export ».

Consultable en ligne, la banque de projets propose des fiches qui donnent une vision globale des principales opportunités de développement du marché intérieur. D’après le site, « l’ambition est de rendre accessibles les perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière ».

Ainsi, une trentaine de fiches-projets concernent le textile, à travers cinq filières : amont, confection, maison, textile à usage technique et habillement aval. Fin juin 2021, « 80 projets d’investissement de plus de 2,5 MMDH » avaient été retenus dans ce cadre, représentant près de 9 000 emplois, selon le Ministère.

Un « Guide du porteur de projet » est par ailleurs proposé sur la plateforme. Il recense l’ensemble des aides et des accompagnements disponibles au Maroc ainsi que les coordonnées des organismes chargés de déployer ces dispositifs mis en place au profit des investisseurs potentiels.

Nouveaux enjeux

Alors que le secteur dispose de tous les atouts pour renouer avec une croissance durable, ses acteurs demeurent prudents et savent que la conjoncture reste fragile et à la merci d’une recrudescence de la pandémie. De même, ils ont conscience que leur industrie est en pleine mutation et que de nouveaux défis sont à relever. Pour développer son offre et être encore plus compétitif, le Maroc sait par exemple qu’il doit renforcer l’amont textile, en incitant les entreprises à produire localement du tissu, mais aussi des fournitures et accessoires, tels que les boutons, les fermetures à glissière... En s’appuyant sur une industrie toujours plus intégrée, le secteur gagnera en indépendance et son écosystème facilitera l’émergence de nouvelles marques marocaines.

De même, pour rester concurrentiels, les opérateurs ne doivent pas rater le virage de « l’industrie 4.0 ». Ils doivent ainsi continuer à innover en développant des centres de R&D, en investissant dans les nouvelles technologies, en formant les collaborateurs aux nouvelles techniques, ou encore en assurant une veille stratégique à l’international.

Enfin, le développement durable est une problématique incontournable dans le secteur. D’une part, la taxe carbone européenne, attendue pour 2023, devrait imposer de nouvelles normes environnementales aux entreprises qui exportent vers l’Union européenne, ce qui ne manquera pas de concerner, à terme, le textile. Il est donc temps de s’y préparer. D’autre part, les consommateurs sont de plus en plus sensibles à la responsabilité sociétale des entreprises, ce qui devrait pousser les marques à relever leur niveau d’exigence dans ce domaine. Si le Maroc est bien placé concernant des thématiques telles que les énergies renouvelables ou le recyclage dans certaines filières, des efforts sont encore nécessaires pour faire de ce critère un nouvel atout.

Thomas Brun

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<![CDATA[Entretien avec Fatima-Zohra Alaoui]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-fatima-zohra-alaoui/ Mon, 20 Sep 2021 08:51:23 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83232

« Les entreprises du secteur font preuve d’une grande résilience »

Entretien avec Fatima-Zohra Alaoui, Directrice générale de l’AMITH (Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement)

Conjoncture : Comment le secteur du textile traverse-t-il la crise liée au Covid-19 ?

Fatima-Zohra Alaoui : Au début de la crise, alors que le monde commençait à se confiner, nous étions extrêmement inquiets en raison de l’arrêt brutal de nombreuses usines occasionné par la fermeture des frontières et l’annulation en cascade des commandes des donneurs d’ordres étrangers. Nous ne savions pas du tout comment les entreprises allaient s’en sortir et surtout comment elles allaient gérer leurs salariés : le secteur textile-habillement est le premier employeur industriel du Royaume et l’enjeu était de taille. Dans un premier temps, les aides Covid mises en place par le Gouvernement marocain ont permis de gérer la période d’arrêt des usines. Puis, dès le mois d’avril 2020, un début de reprise a été amorcé lorsque le secteur s’est lancé dans la fabrication des équipements de protection individuelle.

En effet, le Maroc a été l’un des premiers pays à rendre le masque obligatoire et il a fallu répondre à la demande du marché. C’est ainsi que les entreprises qui fabriquaient les sacs non-tissés du commerce (rendus indispensables depuis l’interdiction des sacs en plastique il y a quelques années) se sont mises à confectionner des masques non tissés jetables. Ensuite, très rapidement, la production de masques tissés réutilisables a démarré avec le succès que nous connaissons, puisqu’il a même été possible d’en exporter dès mi-mai 2020. Tout cela a permis à plusieurs usines de maintenir une certaine activité durant cette période, dans le respect des mesures de sécurité sanitaire bien entendu.

Ensuite, comment se sont passées la période de déconfinement et la réouverture des frontières ?

En mai 2020, le début du déconfinement en Europe a permis la réouverture des commerces non essentiels et donc le retour des commandes pour le Maroc. Juin 2020 a ainsi connu une baisse de seulement 6 % par rapport à juin 2019, ce qui fut un soulagement pour tout le secteur. Ensuite, jusqu’en octobre, nous avons observé un phénomène de rattrapage des commandes consécutif à l’arrêt de l’activité durant le confinement, avec des exportations en hausse comparativement à la même période en 2019.

Malheureusement, le reconfinement imposé dans de nombreux pays partenaires en novembre 2020 a provoqué une nouvelle diminution qui a perduré jusqu’au début de l’année 2021. Au total, l’année 2020 a connu une baisse de 18 % par rapport à l’année 2019, ce qui est une vraie performance, compte tenu de la situation.

Et qu’en est-il de 2021 pour le moment ?

Le début de l’année a été très lent, avec une reprise qui a commencé à se profiler à partir de mars dernier. Si une comparaison de la performance du secteur entre 2021 et 2020 n’est pas très parlante, en raison du caractère exceptionnel de cette année-là, il est, en revanche, intéressant de noter que les exportations d’habillement du secteur se comportent bien sur les cinq premiers mois de l’année 2021. Elles n’enregistrent en effet qu’un léger fléchissement de 3,9 % par rapport à la même période en 2019, ce qui confirme une nouvelle fois la résilience des entreprises du secteur.

Aujourd’hui, les opérateurs sont partagés entre optimisme et incertitude. Si la reconfiguration de la cartographie du sourcing mondial en faveur d’un approvisionnement de proximité nous est favorable, la détérioration de la situation sanitaire provoquée par le nouveau variant pourrait à nouveau tout bouleverser.

Dans quelle mesure la nouvelle configuration internationale du secteur peut bénéficier au Maroc ?

Actuellement, la tendance au sein des pays européens est de privilégier un sourcing de proximité, c’est-à-dire de s’approvisionner dans des pays proches comme le Maroc plutôt qu’en Asie. Cela leur permet de mieux gérer leurs stocks avec plus de flexibilité et, par exemple, d’effectuer des réassorts très rapides si nécessaire. C’est notamment le cas de notre premier client, le Groupe Inditex (NDR : marques Zara, Massimo Dutti, Pull & Bear, Stradivarius...), qui propose de nouveaux modèles toutes les semaines en magasins. Pour cela, le Maroc offre une réactivité unique.

Dans ce contexte, de nouvelles opportunités s’ouvrent-elles pour le Maroc ?

En effet, au-delà de l’Espagne et de la France, qui sont nos deux principaux marchés, des donneurs d’ordres d’Europe du Nord en particulier s’intéressent de plus en plus au Maroc. À ce titre, des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, ou encore les pays scandinaves représentent dorénavant de nouvelles opportunités pour les opérateurs marocains. Ainsi, l’AMITH renforce cet axe depuis que se dessine cette nouvelle configuration : il est en effet important de nous faire connaître sur ces marchés en valorisant nos atouts.

Quels sont les prochains défis pour faire progresser encore le textile au Maroc ?

Le premier défi est de renforcer l’amont : nous importons en effet une très grande partie des intrants que nous transformons, avant exportation. De ce fait, nous sommes tributaires de la chaîne d’approvisionnement internationale, ce qui pose parfois problème en termes de disponibilité des intrants. De plus, sur le marché européen, les règles d’origines appliquées dans les accords de libre-échange pénalisent la compétitivité-prix de nos exportations si nous utilisons des tissus considérés comme « non originaires » parce qu’ils sont importés hors de la zone Pan-Euromed. Nous devons donc développer en amont nos capacités pour produire ces intrants. L’une des solutions est d’encourager les investisseurs nationaux et internationaux à s’engager dans l’amont de notre industrie, à travers notamment la banque de projets issue de la stratégie de substitution aux importations 2021-2024 lancée par le ministère [NRDL Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique].

L’autre grand défi du secteur est de renforcer sa durabilité. Aujourd’hui, les consommateurs y sont de plus en plus sensibles et le Maroc dispose de tous les atouts pour en faire un point fort. Il y a, par exemple, des investissements à faire au niveau technologique pour produire de façon plus responsable. L’AMITH travaille aussi sur les certifications ou labellisations afin que les efforts soient lisibles et quantifiables par les donneurs d’ordres étrangers. Globalement, le Maroc est bien avancé et cela peut devenir un argument marketing : recyclage, économie d’énergie, gestion de l’eau, environnement...

Il y a quelques mois, un drame à Tanger a rappelé la problématique de certains ateliers insalubres, voire clandestins : comment peut-on progresser à ce niveau ?

L’AMITH représente avant tout les acteurs formels, mais nous avons bien conscience qu’il existe un pan de l’activité qui est informel. Depuis plusieurs années, nous avons initié des discussions avec ces acteurs non structurés, afin de les encourager à intégrer le secteur formel. Notre objectif est d’assurer, dans ce pan de l’industrie, la pérennité et la sécurité des emplois et des travailleurs ,

Aujourd’hui, l’une des premières actions porte sur la généralisation de la couverture sociale, initiée par Sa Majesté, pour venir en aide à ces employés, quel que soit leur statut. Une autre solution, pour éviter les ateliers clandestins, est de mettre à disposition plus facilement du foncier locatif à des prix attractifs, afin de permettre l’installation de nouvelles unités de production dans des zones dédiées et adaptées, garantissant la sécurité des travailleurs.

« Le premier défi est de renforcer l’amont : nous importons en effet une très grande partie des intrants que nous transformons, avant exportation. De ce fait, nous sommes tributaires de la chaîne d’approvisionnement internationale. »
Avec la pandémie, de nombreux secteurs ont accéléré leur transformation digitale : qu’en est-il du textile ?

C’est en effet un autre défi. La crise du Covid-19 nous a menés à digitaliser de plus en plus les processus commerciaux et marketing. Plusieurs entreprises ont, depuis le début de la crise, mis à niveau par exemple leur présence sur Internet, ce qui a ainsi permis d’augmenter leur visibilité sur les marchés internationaux.

De plus, il existe aussi des plateformes de mise en relation B2B sur lesquelles il est important d’être référencé pour être visible sur les marchés internationaux en ces temps de pandémie où les déplacements physiques et la présence dans les salons professionnels sont toujours très compliqués. Là encore, l’AMITH essaie d’accompagner les industriels aux côtés de partenaires étrangers et d’organismes marocains qui soutiennent la digitalisation.

Nous parlons beaucoup d’exportations, mais comment se porte le marché intérieur ?

C’est un marché à très fort potentiel, avec un renforcement récent de la tendance « Made in Morocco », qui pousse les clients à consommer local. Jusqu’à présent, notre marché était très ouvert et envahi par des importations pas toujours respectueuses des règles de concurrence loyale. Aujourd’hui, la situation s’est assainie, avec l’aide des pouvoirs publics, ce qui permet à nos industriels de reprendre leur place sur le marché domestique.

Un autre chantier consiste aussi à structurer la distribution, qui reste encore majoritairement traditionnelle. Une convention a par exemple été signée entre l’AMITH, le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique et Marjane en avril 2021 pour augmenter la part des produits marocains dans les rayons textiles de leurs grandes et moyennes surfaces à l’horizon 2025. Et cette initiative fonctionne, car les consommateurs sont très contents d’accéder plus facilement à des produits marocains. C’est pourquoi nous espérons renouveler prochainement cette démarche avec d’autres distributeurs locaux.

Propos recueillis par Thomas Brun

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<![CDATA[Entretien avec Abderrahmane Farahate]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-abderrahmane-farahate/ Mon, 20 Sep 2021 08:58:34 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83235

« Un taux d’insertion en entreprise dépassant les 90 % »

Entretien avec Abderrahmane Farahate, Directeur général de l’ESITH École Supérieure des Industries du Textile et de l’Habillement)

Conjoncture : Aujourd’hui, comment se positionne l’ESITH au sein du secteur textile ?

Abderrahmane Farahate : Il est très important de rappeler qu’il y a 25 ans, l’ESITH a été créée à la demande du secteur textile-habillement, dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP) entre les pouvoirs publics et l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH). Un business model unique en son genre à l’époque, qui a fait ses preuves au fil des années, à tel point que d’autres secteurs industriels se sont mobilisés depuis pour s’associer avec les pouvoirs publics en créant des établissements de formation en mode PPP.

L’ESITH, placée sous la tutelle du Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique, a pu former à ce jour près de 6 000 diplômés, avec un taux d’insertion en entreprise dépassant les 90 % dans un délai de 6 mois après obtention du diplôme. La proximité des entreprises, le vécu industriel de nos enseignants, nos ateliers de travaux pratiques assimilés à des mini-usines industrielles ainsi que la présence de professionnels dans nos conseils de surveillance et de perfectionnement font que nos programmes de formation sont régulièrement adaptés pour tenir compte des besoins actuels et futurs du secteur. Le meilleur indicateur de performance restant le taux d’insertion de nos diplômés.

L’école ne se limite pas à la formation des jeunes : comment s’organisent ses autres activités ?

En plus de la formation initiale dans le cadre des trois cycles (Ingénieur, Master Spécialisé et Licence Professionnelle), l’ESITH apporte son savoir-faire, notamment aux entreprises du secteur textile-habillement, à travers ses missions de formation continue et d’assistance technique, ainsi que par les prestations de son laboratoire d’expertise et de contrôle, mais aussi de R&D.

À titre d’exemple, durant la période du Plan d’Accélération Industrielle (PAI) 2015-2020 mis en place par le ministère, ce sont 250 diplômés des cycles Ingénieur et Master Spécialisé qui ont intégré les unités industrielles du secteur.

De plus, tenant compte des besoins émanant du PAI, nous avons mis à la disposition des opérateurs de nouvelles compétences de chefs de produit, à travers notre Master Spécialisé, filière Management Produit TH. De même, notre filière Ingénieur en Informatique et Management des Systèmes a permis de répondre aux nouveaux besoins orientés « Industrie 4.0 ».

Par ailleurs, courant 2020 - 2021, des experts de l’ESITH ont été impliqués dans la réalisation d’études stratégiques pour le secteur - écosystème Maille et écosystème Textiles techniques - et l’élaboration des Référentiels Métiers et Compétences. De nouvelles orientations qui viendront ainsi alimenter le Plan de développement stratégique de l’ESITH pour la période 2021 - 2025.

Le secteur a été très sollicité durant la crise de Covid-19 : comment l’ESITH a-t-elle pu soutenir les opérateurs ?

L’ESITH a rejoint la dynamique de solidarité qui a été déclenchée pendant les premiers mois de la pandémie en s’inspirant des initiatives lancées par Sa Majesté, que Dieu l’assiste. Nous avons apporté notre contribution au projet (vital à l’époque) de fabrication des masques par le biais d’un soutien gracieux aux entreprises, y compris les TPE et les coopératives, dans la fabrication de ce produit. Cette assistance technique était axée sur plusieurs thématiques, comme le processus de fabrication, le choix des tissus, la logistique et la conception de guides et automates. De plus, notre Laboratoire d’Expertise et de Contrôle (LEC) a fonctionné à plein régime pendant plusieurs mois pour l’homologation des masques, ce qui a permis leur fabrication ainsi que leur disponibilité dans les meilleurs délais. Enfin, durant cette période, l’école a également offert des formations certifiantes gratuites en ligne, dans des spécialités telles que le processus textile, le pilotage des opérations en période de crise, le marketing digital et le HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).

Comment préparer les étudiants d’aujourd’hui aux métiers de demain dans un secteur en pleine mutation ?

De par la nature de sa gouvernance, qui mobilise autant de représentants des pouvoirs publics que de professionnels de l’AMITH, et en synergie avec les forces vives de l’école, l’ESITH a réussi à mettre en place des filières et des innovations pédagogiques qui nous ont permis d’être au rendez-vous pour subvenir aux besoins en compétences de l’industrie nationale en général et du secteur du textile en particulier. À cela s’ajoute le profil des enseignants, dont la majorité est issue de l’industrie, soit en tant que professionnels intervenants, soit en tant qu’enseignants permanents ayant déjà assumé des postes seniors dans une entreprise manufacturière. De plus, nous menons des projets de recherche et de développement, dont une bonne partie avec des entreprises, qui bénéficient également à l’apprentissage des étudiants.

Les secteurs de l’enseignement et du textile se tournent toujours plus vers l’international : comment l’ESITH intègre-t-elle cette dimension ?

Justement, votre question tombe à point nommé. Notre Plan de développement stratégique 2021-2025, que j’ai mentionné précédemment, consacre les relations internationales comme axe stratégique. Cela ne veut pas dire que l’école était enfermée sur elle-même avant cela ou qu’elle vient juste d’entamer ce virage : au contraire, nous avions auparavant noué beaucoup de relations avec des établissements en Europe, en Asie, et en Amérique du Nord. Nous sommes un membre actif du programme Erasmus+ et membre de plusieurs réseaux universitaires. En élevant l’international à un niveau plus stratégique, nous ambitionnons de faire face aux nouveaux défis que vivent les établissements d’enseignement supérieur similaires au nôtre : être à jour du point de vue technologique et pédagogique, s’adapter à la montée en puissance de l’intelligence artificielle et de l’industrie 4.0, mais aussi à la versatilité du marché de l’emploi dans des conjonctures marquées par l’incertitude... Nous voulons travailler davantage avec nos collègues subsahariens, accueillir leurs étudiants et leurs enseignants et leur envoyer les nôtres. Nous allons aussi consolider nos relations avec nos partenaires européens, nord-américains, et asiatiques en signant divers partenariats d’échanges, de doubles-diplômes, de R&D, et pourquoi pas créer des joint-ventures et des franchises avec eux.

Propos recueillis par Thomas Brun

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<![CDATA[Les succès du « Made in Morocco »]]> https://www.cfcim.org/les-succes-du-made-in-morocco/ Mon, 20 Sep 2021 09:08:29 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83238

Entre fibre patriotique et reconnaissance d’un rapport qualité-prix de plus en plus performant, le textile « Made in Morocco » gagne du terrain dans le Royaume, mais aussi à l’étranger. Il encourage la création de nouvelles marques marocaines et devient un argument marketing pour les groupes internationaux qui vendent au Maroc.

Le Plan de relance industrielle mis en œuvre en 2020, conformément aux Hautes instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans une politique de substitution aux importations qui semble encourager les entreprises, mais également les consommateurs. Ainsi, en avril 2021, le groupe Marjane Holding, leader de la grande et moyenne distribution au Maroc, a signé une convention avec le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique et l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH) visant à développer le « Made in Morocco », à accentuer le sourcing local et à assurer une meilleure visibilité des produits dans le cadre de la substitution aux importations.

L’objectif du groupe est de porter de 25 à 75 % la part du sourcing local d’ici 2024, tout en accompagnant les industriels nationaux à répondre à ses exigences. Si un tel partenariat est possible, explique Fatima-Zohra Alaoui, Directrice générale de l’AMITH, c’est parce que les consommateurs marocains sont prêts à acheter davantage de produits locaux si on leur permet d’y accéder facilement.

Un constat partagé par Elif Cam, Directrice sourcing monde de la marque turque DeFacto, lors du 3e Rendez-vous de l’Industrie en juin dernier : « Nous avons produit près d’un million de pièces depuis le début de cette année. Tous ces articles sont fabriqués au Maroc et nous les présentons dans nos boutiques marocaines comme des produits “made in Morocco”, et c’est pour nous, à présent, une source de fierté ».

Les marques marocaines en profitent

Depuis plusieurs années, le secteur textile est de plus en plus favorable au lancement de nouvelles marques nationales. En effet, si les donneurs d’ordres internationaux louent la qualité du savoir-faire marocain et que les consommateurs sont sensibles à la fibre patriotique, alors tous les ingrédients sont réunis pour proposer des produits locaux de qualité à des prix accessibles. Le Maroc se positionnant ainsi comme fabricant de marques et plus uniquement comme sous-traitant.

Dans le sillage de Marwa, marque marocaine de « fast fashion » présente dans 7 pays étrangers avec 80 points de vente, de nombreux projets sont lancés, y compris dans d’autres filières. Par exemple, la marque Commando 75 (lire ci-après l’entretien avec son Directeur général) s’est spécialisée dans les vêtements militaires et les équipements « outdoor », en se présentant comme une marque « 100 % marocaine ». Ses produits sont disponibles depuis plusieurs années dans le Royaume, et bientôt en Europe, ce qui démontre un potentiel certain pour les nouvelles marques locales.

Il faut également rappeler que la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie, en 2020, a permis de rééquilibrer la concurrence sur le marché national, en rendant les marques marocaines plus compétitives.

La commande publique, nouveau levier

Par ailleurs, les industriels marocains peuvent dorénavant compter sur un soutien plus important de la commande publique. En effet, toujours dans une logique de substitution aux importations, le ministère tient à privilégier un maximum les entreprises marocaines : « c’est un levier pour accompagner l’industriel marocain afin qu’il gagne le marché national, et qu’à travers ce dernier il devienne compétitif pour gagner des marchés à l’international », a indiqué le ministre, Moulay Hafid Elalamy, lors du récent évènement sectoriel.

Par exemple, l’initiative royale « Un million de cartables », menée chaque année par le Gouvernement, distribue depuis l’année dernière des produits entièrement marocains. Des entreprises telles que Crossing ou Plastima se sont ainsi mobilisées pour proposer une offre locale compétitive, en vue de remplacer les cartables majoritairement importés d’Asie, et s’ouvrir ensuite la voie des marchés étrangers. Fort de cet engouement et de ces initiatives, le « Made in Morocco » s’impose plus que jamais comme une opportunité pour les acteurs nationaux.

Thomas Brun

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<![CDATA[Entretien avec Étienne Mafart]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-etienne-mafart/ Mon, 20 Sep 2021 09:22:31 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83241

« Le Maroc offre énormément d’atouts décisifs »

Entretien avec Étienne Mafart, Directeur des opérations chez Decathlon Maroc

Conjoncture : L’enseigne Decathlon est de plus en plus visible au Maroc, qu’en est-il de sa production textile locale ?

Étienne Mafart : Nous produisons depuis 1995 des articles textiles au Maroc qui a ainsi été le premier pays de production hors territoire français pour Decathlon. Aujourd’hui, nous comptons au sein de nos univers industriels en France ou dans le monde de nombreux collaborateurs marocains qui ont débuté leur carrière ici. C’est une grande fierté pour nous !

À ce jour, nos activités de production représentent 150 emplois directs et 3 500 emplois indirects chez nos partenaires industriels. À noter que nous exploitons en parallèle notre propre usine textile basée à Casablanca. Celle-ci a pour vocation d’être la vitrine du textile du futur pour nos partenaires industriels répartis dans nos 22 pays de production, et ce à travers des petites séries de produits techniques, une industrie 4.0, une production respectueuse de l’environnement, un concept de « mini-usines » dédiées à chaque client...

Cette belle histoire n’a pas toujours été un long fleuve tranquille : il y a eu bien sûr des hauts et des bas en fonction de la conjoncture et de l’évolution du marché. Ces dernières années ont été marquées par une baisse d’activité, conséquence d’une perte progressive de la compétitivité-prix qui n’a pas été compensée par un meilleur niveau de service (délais courts et flexibilité).

Aujourd’hui, nous sommes plus que jamais déterminés à retrouver notre place d’important pays de production pour le groupe Decathlon. Cela a nécessité une mutation de notre panel industriel vers plus d’excellence opérationnelle ainsi que vers une collaboration avec nos partenaires axée sur le long terme. Cela passe aussi par le développement local des composants techniques et compétitifs. Enfin, nous devons consolider notre expertise en interne en termes de savoir-faire industriel.

Qu’est-ce qui explique le choix de développer encore cette activité au Maroc ? Quels sont les atouts du Royaume ?

Le Maroc offre énormément d’atouts décisifs pour nous projeter sur le long terme. Les infrastructures y sont exceptionnelles, qu’elles soient routières, ferroviaires ou maritimes et cela a un impact favorable sur nos investissements actuels et nos projets commerciaux et industriels (efficience, coûts logistiques, etc.). L’autre atout majeur du Royaume est son engagement affirmé en matière d’énergies vertes (éolienne, hydraulique, solaire) et de développement durable, ce qui est en adéquation totale avec notre feuille de route pour la réduction des émissions carbone. Par ailleurs, nous avons accès à une main-d’œuvre qualifiée, qui nous permet d’offrir un large éventail de produits, en particulier techniques.

Tous ces atouts, et plus encore, ont poussé le groupe à renforcer davantage son ancrage marocain et à miser sur le Royaume pour créer un véritable hub logistique, industriel et d’innovation. Pour cela, nous avons le soutien et l’appui du Ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Économie Verte et Numérique, qui nous accompagne pleinement dans notre stratégie de consolidation de nos activités industrielles au Maroc et anticipe la mutation du textile grâce à l’avènement progressif de l’industrie 4.0 (automatisation, collecte de la data au service de l’excellence opérationnelle...).

La crise liée au Covid-19 a-t-elle influencé la stratégie de l’entreprise ?

La crise du Covid a eu un effet catalyseur sur nos stratégies. Elle a renforcé notre volonté de développer une production plus proche de nos zones de consommation, au service d’une meilleure disponibilité de nos produits avec un minimum de stock. Les pays de production proches de l’Europe, qui reste notre plus grand marché, sont une opportunité à saisir !

Au niveau local, cette crise a été pour nous l’occasion d’exprimer pleinement notre fierté de produire au Maroc, surtout quand cette production a une vocation citoyenne. Nous avons, par exemple, produit et homologué très rapidement des masques sanitaires pour faire face à la pénurie au début de la pandémie. En parallèle, la part de nos produits textiles « Made in Morocco » dans nos magasins a doublé en 2021. La crise que nous traversons nous a convaincus que nous devons poursuivre dans cette voie, en augmentant la part de produits textiles réalisés localement, mais également en explorant de nouveaux processus industriels comme la chaussure ou le métal.

À quels marchés sont destinés les produits fabriqués au Maroc et quel rôle joue le Royaume dans le développement de Decathlon en Afrique ?

Notre production a pour vocation d’accompagner le développement de nos activités au Maroc. Avec l’ouverture de notre 17e point de vente, « La Corniche - Aïn Diab », qui est aussi le plus grand magasin de sport en Afrique et le 4e à Casablanca, Decathlon renforce sa présence au Maroc et adapte son offre en proposant une nouvelle expérience client et une nouvelle génération de magasins. Ce développement et ce succès commercial nous poussent à diversifier peu à peu nos activités industrielles pour mieux répondre aux besoins locaux et ne pas nous cantonner uniquement au textile. Mais ce n’est pas tout, pour le groupe Decathlon, le Maroc est devenu une plateforme logistique incontournable et un véritable hub africain à travers notre entrepôt de 40 000 m2 implanté à Tanger Med. À partir de là, nous livrons l’ensemble des Decathlon d’Afrique (Égypte, Tunisie, Côte d’Ivoire...). Grâce aux infrastructures exceptionnelles dont nous parlions précédemment, le Maroc est pour nous la porte d’entrée idéale vers le reste du continent. N’oublions pas que le Royaume est situé à 14 km de l’Europe, qui représente notre débouché le plus important et le plus durable. Cette proximité nous offre un avantage énorme en termes de délais de réapprovisionnement.

Propos recueillis par Thomas Brun

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<![CDATA[Le textile à usage technique, un potentiel à explorer]]> https://www.cfcim.org/le-textile-a-usage-technique-un-potentiel-a-explorer/ Mon, 20 Sep 2021 09:33:24 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83244

Propulsé sur le devant de la scène depuis le début de la pandémie grâce à ses usages médicaux, le textile technique est au cœur d’un écosystème en pleine expansion au Maroc. Il représente 17 % des investissements textiles réalisés dans le cadre du Plan d’Accélération Industrielle et s’inscrit dans une dynamique internationale prometteuse.

Les domaines d’application des textiles à usage technique (TUT) sont au cœur de nombreuses industries et se développent chaque jour à travers le monde : dispositifs médicaux, matériaux de construction, renforcement des sols, matériels agricoles, protections chimiques, équipements sportifs, vêtements anti-feu... Ces tissus, qui sont recherchés pour leurs propriétés très spécifiques, répondent à des cahiers des charges stricts, ainsi qu’à de multiples normes, en fonction du domaine concerné.

Un marché à fort potentiel

Selon Mohamed El Wazna, Chargé de mission au sein du Cluster des Textiles Techniques Marocains (C2TM), « cette filière innove en permanence et son potentiel grandit sans cesse : en 2018, le marché mondial des tissus à usage technique était estimé à 180 milliards de dollars, avec une projection de 244 milliards de dollars pour 2024 ». Dans ce contexte, le marché marocain est également dynamique, passant de 10 à 12,5 milliards de dirhams entre 2015 et 2018, avec un potentiel estimé à 17 milliards de dirhams.

Quant aux importations, elles représenteraient plus de 7 milliards de dirhams, ce qui pourrait inciter les entreprises marocaines à investir dans cette filière. Ainsi, la banque de projets industriels, lancée en 2020 par le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, propose 8 fiches-projets concernant le textile agricole, le géo-textile, le textile médical, les vêtements professionnels ou encore les équipements « outdoor ». L’efficacité dont les entreprises marocaines on fait preuve pour fabriquer des masques et des équipements de protection, au début de la pandémie, a démontré la capacité du secteur à développer ses activités dans le textile médical. Aussi, le Centre Technique du Textile et de l’Habillement (CTTH) a mené le projet « Étude du marché des textiles techniques destinés au secteur médical au Maroc et sélection des produits à fort potentiel pour une production locale », en partenariat avec le C2TM, l’ESITH et la Fondation MAScIR.

Il en ressort que le textile médical fait partie des segments des TUT les plus rentables et les plus prometteurs : « en 2022, la consommation mondiale des textiles de santé devrait atteindre 12,9 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel moyen de 6,4 % ». Ainsi, des opportunités très intéressantes existent pour les industriels marocains, sur le marché local comme à l’international.

Au-delà du textile médical, Mohamed El Wazna explique que bien d’autres segments des TUT peuvent faire l’objet de projets ambitieux. Il cite l’exemple des tissus enduits, utilisés dans de nombreux domaines, qui représentent une grande part des importations (environ 1/3 des TUT importés) et qui pourraient être fabriqués localement.

Un accompagnement spécifique

Plus généralement, explique Mohamed El Wazna, « notre cluster soutient les entreprises qui souhaitent se positionner sur des filières textiles techniques à forte valeur ajoutée. Nous les accompagnons dans la réalisation des études de marché et dans le développement du produit, en effectuant les tests physicochimiques ».

Par ailleurs, le cluster C2TM propose également une labellisation des projets de R&D collaboratifs, afin de faciliter les démarches pour trouver des financements et des partenaires. De même, il organise chaque année le concours Innov’tex Maroc, qui récompense les meilleurs projets de la filière au sein de trois catégories : entreprises, inventeurs individuels et jeunes chercheurs. Les gagnants se voient offrir une assistance personnalisée du cluster.

Thomas Brun

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<![CDATA[Entretien avec Youssef Charif]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-youssef-charif/ Mon, 20 Sep 2021 09:39:43 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83247

« Une marque 100 % marocaine dédiée aux B2B et B2C »

Entretien avec Youssef Charif, Directeur général de Commando 75

Conjoncture : Comment est née la marque Commando 75 ?

Youssef Charif : Au moment de la création de la marque, en 2017, notre groupe travaillait essentiellement dans la sécurité physique, le « garding », et proposait également des équipements militaires, voire « outdoor ». Nous avons donc ouvert le premier « tactical store » du Royaume en 2015, avec la présence de plusieurs marques internationales que nous représentons au Maroc. De là est née l’idée de créer une marque 100 % marocaine dédiée à ces marchés. Ainsi, Commando 75 a été lancée en 2018, avec notamment une participation au salon Milipol au Qatar [NDLR salon international dédié à la sécurité civile]. Depuis, notre marque s’adresse aussi bien aux professionnels de la sécurité qu’au grand public, amoureux de la nature et friand d’activités en plein air.

Comment s’organise la production de vos produits textiles au Maroc ?

Pour commencer, nous avons pris des participations dans différents ateliers textiles au Maroc, ce qui nous a permis de fabriquer nos propres produits, mais aussi de produire pour d’autres marques internationales en sous-traitance, notamment des uniformes militaires. Nous avons ainsi constitué un petit écosystème capable de travailler sur des produits qui nécessitent des savoir-faire bien particuliers, avec un très haut niveau de qualité.

Pour être encore plus performants et enrichir la gamme Commando 75, nous avons également créé une cellule de R&D, avec d’anciens membres des forces spéciales qui connaissent bien les besoins de nos utilisateurs. Cela nous permet, par exemple, de produire des vêtements parfaitement adaptés aux missions militaires ou à la pratique sportive.

Quels sont les points forts du Maroc pour développer ces activités ?

D’une part, le Maroc a une proximité géographique avec l’Europe qui incite les donneurs d’ordres à produire ici, plutôt qu’en Asie, pour plus de réactivité sur de petites séries. C’est vrai aussi bien pour le volet « fashion » que pour les tissus techniques, car le Royaume a développé un véritable savoir-faire dans ces domaines. D’autre part, le pays est également une porte vers l’Afrique, dont il peut devenir un fournisseur. C’est d’ailleurs ce que nous faisons en fabriquant des uniformes pour plusieurs pays africains.

Et que manque-t-il encore au Royaume pour progresser ?

À notre niveau, il faudrait encore plus d’intégration, en fabriquant localement davantage de tissus techniques et de fournitures par exemple. Il faut encourager les industriels en ce sens et monter en puissance pour être capable de produire plus. De même, le secteur a besoin de nouvelles zones industrielles dédiées au textile pour se développer davantage.

Quels sont les objectifs de la marque dans les prochaines années ?

Notre premier objectif est d’étendre notre réseau. D’abord au Maroc, avec l’ouverture de 8 nouveaux points de vente, en plus de ceux de Casablanca, mais également en Europe, avec le lancement d’un site e-commerce. De même, nous voulons continuer à innover, pour offrir des produits toujours plus performants, mais aussi encourager le retour à la nature du grand public. D’ailleurs, le développement durable est un enjeu important pour nous, et nous souhaitons disposer d’un « sourcing » écoresponsable d’ici 2025.

Propos recueillis par Thomas Brun

 
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<![CDATA[C’est la rentrée des After-Work de la CFCIM !]]> https://www.cfcim.org/cest-la-rentree-des-after-work-cfcim/ Mon, 20 Sep 2021 10:05:30 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83250 AFTW 1

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<![CDATA[Webinaire digital sur la pratique des affaires au Maroc]]> https://www.cfcim.org/83254/ Mon, 20 Sep 2021 11:42:35 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83254

Le 16 septembre dernier, la CFCIM a organisé en partenariat avec la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Agence Rising Sud un webinaire digital sur la pratique des affaires au Maroc. La rencontre, à laquelle ont participé des entreprises françaises issues de divers secteurs d’activité,  a mis l’accent sur trois Régions : Casablanca-Settat, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

Sylvain Alassaire, Gérant-Associé du Cabinet Alassaire JuriConseil, est intervenu sur la pratique des affaires d’un point de vue administratif, fiscal, douanier et juridique. Redouane M’fadel, Vice-Président du Groupe MFADEL, a ensuite animé un exposé sur le thème de l’approche interculturelle pour entreprendre et développer des affaires au Maroc.

La dernière intervention visait à présenter les opportunités sectorielles des différentes régions ciblées. Elle a été animée par Amine El Harti, Directeur du Pôle Impulsion Économique et Offre Territoriale du Centre Régional d’Investissement (CRI) de Tanger, Selma Bennis, Directrice du Pôle Impulsion Economique et Offre Territoriale du CRI de Casablanca et Hassania Alami, Cheffe de Service Promotion et Attractivité du Territoire et Monsieur Yazid Ouahmane, Chef de Division Promotion et Offre Territoriale du CRI d’Agadir.

La rencontre s’est conclue par la traditionnelle séance de questions/réponses.

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<![CDATA[Visite d’une délégation de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur]]> https://www.cfcim.org/?p=83328 Mon, 27 Sep 2021 16:38:42 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83328 Le 4 octobre dernier, une délégation de la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur était en visite à Casablanca afin de présenter les opportunités d’affaires de la région. Après une visite au sein des locaux de la CFCIM, une rencontre a été organisée à l’hôtel Onomo Casablanca City Center dans le cadre de la Team France Export. Elle a débuté par les mots d’ouverture de Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM, et de Bernard Kleynoff, Président Commission développement économique et digital, industrie, export et attractivité, Président de risingSUD.

Amine Bennani, Chef de Projet International de risingSUD est ensuite intervenu sur l’environnement des affaires dans la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, suivi par Stéphane Lecoq, Directeur Afrique de Business France (Invest), qui a présenté l’offre de service Team France Invest. Après un témoignage d’entreprise, la rencontre s’est conclue par cocktail dinatoire et des échanges networking.

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<![CDATA[La Délégation Régionale de la CFCIM à Fès lance deux nouveaux clubs]]> https://www.cfcim.org/delegation-regionale-de-cfcim-a-fes-lance-deux-nouveaux-clubs/ Tue, 28 Sep 2021 13:51:42 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83336 Ce mois de septembre, la Délégation Régionale de la CFCIM à Fès a lancé deux nouveaux clubs dédiés aux adhérents de la région. Le premier est le Club des Femmes chefs d’entreprises dont l’objectif sera notamment d’accompagner les dirigeantes de la région et de leur faciliter leurs démarches de networking. Le 21 septembre dernier, un dîner a été organisé pour donner le coup d’envoi de ce club qui a pour présidente d’honneur Véronique Dan, Consule générale de France à Fès.

Le lendemain a eu lieu le lancement du Club textile. À cette occasion, les équipes ont présenté la prochaine rencontre d’affaires dans la filière du textile au Maroc et en Tunisie. Organisée par la CFCIM en partenariat avec Team France Export et Bpifrance, elle se tiendra du 24 au 25 novembre prochains.

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<![CDATA[Réunion d’information sur l’élection des membres de la Chambre des Conseillers]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-lelection-membres-de-chambre-conseillers/ Tue, 28 Sep 2021 13:56:02 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83343 Le 22 septembre dernier, la CFCIM a organisé une réunion d’information dont le thème était : « Élection des membres de la Chambre des Conseillers : éclairage sur le rôle du collège électoral composé des délégués des salariés ». La rencontre qui s’est déroulée en présentiel et en distanciel, via la plateforme My CFCIM a été animée par Khalid Boukaich, Professeur de Droit Social à l'Université Abdelmalek Essaadi, Faculté de Droit de Tanger et ancien Inspecteur Divisionnaire du Travail. Elle a été modérée par Salaheddine Sabik, DRH du Groupe Tectra et Président de la Commission Relations Sociales, Emploi et Formation Professionnelle de la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima.

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<![CDATA[Stellantis s’engage sur 2,5 milliards d’euros d’achats au Maroc en 2023]]> https://www.cfcim.org/stellantis-sengage-25-milliards-deuros-dachats-maroc-2023/ Tue, 28 Sep 2021 13:58:19 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83348 Au début de ce mois de septembre, l’État marocain et Stellantis (groupe issu de la fusion de PSA et Fiat-Chrysler) ont conclu un nouveau partenariat venant amender le précédent accord signé en grande pompe en 2015. Pour rappel, ce dernier avait encadré la création de l’usine PSA de Kénitra ainsi que l’implantation d’équipementiers de l’écosystème du constructeur automobile français. L’amendement a été signé en présence du Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, Moulay Hafid Elalamy, et de Samir Cherfan, Chief Operating Officer Middle East & Africa de Stellantis.

Dans le cadre de ce nouvel accord, le constructeur s’engage à atteindre un volume d’achats au Maroc de 2,5 milliards d’euros en 2023, et vise 3 milliards d’euros en 2025. Le groupe souhaite en outre créer 3 000 postes d’ingénieurs et de techniciens supérieurs en 2022, « en complément des 2500 emplois de production déjà créés à l’usine de Kénitra », précise un communiqué du Ministère de l’Industrie.

L’intégration locale de la production sera renforcée, et « le Royaume du Maroc […] soutiendra les efforts d’investissement et assurera la fourniture d’une énergie décarbonée compétitive », selon le document. Ouverte en juin 2019, l’usine de Kénitra a fait passer sa capacité de production de 100 000 à 200 000 voitures par an dès l’année suivante. Elle produit aujourd’hui la Peugeot 208 et deux véhicules électriques, la Citroën Ami et l’Opel Rocks-e. En juillet dernier, c’était Renault qui signait une nouvelle convention et s’engageait à s’approvisionner au Maroc pour 2,5 milliards d’euros en 2025.

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<![CDATA[Reports successifs de la rentrée scolaire]]> https://www.cfcim.org/reports-successifs-de-rentree-scolaire/ Tue, 28 Sep 2021 14:01:47 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83352 La rentrée scolaire a connu cette année deux reports successifs alors que le pays était confronté à une sévère troisième vague et que se mettait en place la vaccination des élèves. Fin août dernier, le Gouvernement annonçait que la rentrée initialement prévue le 3 septembre aurait lieu le 10 septembre. Le 6 septembre, le Ministère de l’Éducation Nationale indiquait qu’elle se déroulerait finalement le 1er octobre prochain. La décision s’applique à toutes les écoles du pays, qu’elles soient publiques, privées ou gérées par les missions étrangères. Selon un communiqué du Ministère de l’Éducation Nationale relayé par l’agence MAP, le report devait notamment permettre de réunir les conditions pour que les enseignements puissent être dispensés en « présentiel ». Il s’explique aussi, selon le communiqué cité par l’agence MAP, par « le souci de généralisation de l’accès à la vaccination pour tous les élèves ciblés par cette opération ». L’objectif est ainsi d’éviter de nouveaux foyers de contamination dans les établissements. Une opération de vaccination des jeunes âgés de 12 à 17 ans a en effet début le 31 août, avec la mise en place de des centres dédiés situés près des lycées.

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<![CDATA[Le Maroc et l’UE accordent techniquement leurs pass sanitaires]]> https://www.cfcim.org/maroc-lue-accordent-techniquement-leurs-passes-sanitaires/ Tue, 28 Sep 2021 14:07:41 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83354 Les pass sanitaires et vaccinaux de l’Union européenne et du Maroc, destinés à lutter contre l’épidémie de Covid-19, sont désormais techniquement compatibles. Depuis le 15 septembre dernier, le pass sanitaire européen est, d’un point de vue technique, accepté au Maroc, et le pass vaccinal marocain peut être lu sur le territoire de l’Union européenne. Plusieurs pays ne faisant pas partie de l’UE ont bénéficié de cette mesure, comme l’Albanie, la Suisse ou encore la Turquie.

Les pays de l’Union européenne ont standardisé en juillet dernier le dispositif technique de leurs pass sanitaires. En clair, ces derniers peuvent être lus dans n’importe quel pays de l’Union, mais les règles déterminant la validité d’un pass sanitaire restent toutefois du ressort de chaque pays européen (en fonction des types de vaccin et de test acceptés) Au Maroc, les personnes vaccinées disposent quant à elles d’un pass vaccinal, téléchargeable sur www.liqahcorona.ma, qui permet en théorie de se déplacer librement dans le pays et d’attester de la vaccination complète..

La décision a été interprétée par beaucoup au Maroc comme une acceptation du pass vaccinal valide en Europe, quel que soit le vaccin utilisé, et qui permettrait ainsi de se déplacer plus facilement en limitant notamment les périodes de quarantaine. Une évolution attendue par de nombreuses personnes vivant au Maroc, car le vaccin de l’entreprise chinoise Sinopharm est le plus utilisé dans le Royaume, mais sans être reconnu par la plupart des pays européens, y compris la France. Il est en revanche accepté en Espagne, par exemple. La France a décidé en effet de n’accepter que les vaccins homologués par l’Agence Européenne du Médicament (AEM). Sinopharm n’a déposé aucune demande d’homologation auprès de l’AEM, bien que son vaccin soit reconnu par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Le 21 septembre, la Délégation de l’Union Européenne au Maroc décidait de clarifier la situation. « L’équivalence entre les certificats sanitaires est purement technique et permet une lisibilité mutuelle des QR code, que ce soit au niveau des pass vaccinaux ou des tests PCR : leur fiabilité et leur traçabilité sont ainsi assurées. Hormis cette normalisation technique, ceci ne change rien aux exigences sanitaires requises depuis toujours par chacun des États membres de l’UE pour pouvoir entrer dans chaque pays : toute personne, quelle que soit sa nationalité, qu’il s’agisse de ressortissants marocains ou d’un des États membres de l’UE ou de toute autre nationalité, doit se soumettre aux demandes sanitaires formulées par le pays de destination. Ces exigences dépendent 1/du vaccin administré, 2/de la catégorie de pays d’où l’on vient et où l’on va (vert, orange, rouge selon la nomenclature européenne et A, B, concernant la nomenclature marocaine) », indique un communiqué de la Délégation.

Néanmoins, des assouplissements sont progressivement mis en place. La France a ainsi décidé de délivrer, à partir du 23 septembre, un pass sanitaire valide aux personnes ayant été vaccinées par des vaccins reconnus par l’OMS, mais non acceptés en France. Il faudra pour cela avoir reçu une dose supplémentaire de vaccin à ARNm (comme les vaccins de Pfizer-BioNTech ou Moderna) et attendre 7 jours.

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<![CDATA[Forte hausse des créations d’entreprises au premier semestre 2021]]> https://www.cfcim.org/forte-hausse-creations-dentreprises-premier-semestre-2021/ Tue, 28 Sep 2021 14:12:47 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83357 L’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) a publié début septembre les statistiques de créations d’entreprises au premier semestre 2021 dans son bulletin de la propriété industrielle et commerciale. Il révèle que 57 661 entreprises ont été immatriculées entre le 1er janvier et le 30 juin 2021, soit une hausse importante de 84 % par rapport à 2020. Cette augmentation est largement due aux 40 131 créations de personnes morales, ce qui représente une progression de 113 %. Les immatriculations d’entreprises individuelles (« personnes physiques ») ont quant à elles augmenté de 40 %. L’organisme indique aussi que les intentions de créations d’entreprises ont connu une hausse de 46 % au premier semestre 2021. Celles-ci sont calculées grâce aux délivrances du certificat négatif attestant de la possibilité d’utiliser la marque. Sur l’ensemble de l’année 2020, marquée par le pic de la crise économique liée à l’épidémie de Covid-19, les créations d’entreprises sous forme de personne morale avaient augmenté de 9 % par rapport à 2019 tandis que celles créées sous forme de personne physique avaient nettement baissé, soit un recul de 33,7 %, selon le rapport annuel d’activité 2020 de l’OMPIC.

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<![CDATA[Intelcia IT Solutions lance deux nouveaux services dédiés aux opérateurs télécoms]]> https://www.cfcim.org/intelcia-it-solutions-lance-deux-nouveaux-services-dedies-aux-operateurs-telecoms/ Tue, 28 Sep 2021 14:22:36 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83360 Le pôle Intelcia IT Solutions se développe dans les métiers des télécoms et lance « IT for Telecom » et « Network », deux nouvelles business lines dédiées aux Opérateurs Télécoms. « Network » porte sur une offre de services end-to-end d’Ingénierie Télécom – radio et fibre optique – développée en partenariat avec l’expert français des réseaux, Rhôn Telecom. « IT for Telecom » est, quant à elle, axée sur l’externalisation des Systèmes d’Information (OSS/BSS et B2B). Ces nouveaux services visent ainsi à répondre aux besoins des opérateurs télécoms et à les accompagner face aux évolutions technologiques du secteur, tout en leur permettant de se recentrer sur leur cœur de métier.

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<![CDATA[Élections des membres de la Chambre des Conseillers : 3 questions à Khalid Boukaich]]> https://www.cfcim.org/elections-membres-de-chambre-conseillers-3-questions-a-khalid-boukaich/ Mon, 04 Oct 2021 15:15:57 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83391 3 questions à Khalid Boukaich, Professeur de droit social à l’Université Abdelmalek Essaadi et ancien Inspecteur divisionnaire du travail. Quels sont les principaux enjeux de l’élection des membres de la Chambre des Conseillers pour les entreprises ?

Les élections des membres de la Chambre des Conseillers, prévues le 5 octobre prochain, constituent une étape importante, voire tout aussi importante que les élections législatives. La deuxième Chambre est considérée comme la Chambre haute du pays avec une composition représentant différents courants politiques, économiques et syndicaux.

Ainsi, sur les 120 membres de la Chambre des Conseillers, trois cinquièmes représentent les collectivités territoriales. Les deux cinquièmes restants des membres sont élus dans chaque région par des collèges électoraux composés d’élus des Chambres professionnelles et des organisations professionnelles d’employeurs les plus représentatives. Enfin, une partie des membres est élue à l’échelon national par un collège électoral composé de représentants des salariés.

Ces élections comportent une multitude d’enjeux et de défis pour les entreprises, d’autant plus que la constitution de 2011 a élargi les attributions de la Chambre des Représentants et a conféré un rôle privilégié à la Chambre des Conseillers en matière de délibération sur des questions à dimension régionale ou encore à caractère socioéconomique, ce qui en fait un espace propice à l’examen des préoccupations des entreprises.

De plus, la Chambre des Conseillers est composée de davantage d’experts que la Chambre des Représentants. Experts qui connaissent mieux les dossiers socioéconomiques que leurs collègues députés.

De ce fait, l’enjeu inhérent à ce scrutin se rapporte au renforcement de la présence de l’entreprise en tant qu’acteur de développement et partenaire dans la mise en œuvre de différentes politiques publiques. Il s’agit ainsi de défendre ses intérêts dans le cadre des attributions confiées aux membres de la Chambre des Conseillers.

C’est la raison pour laquelle les conseillers des organisations professionnelles d’employeurs les plus représentatives au sein de la Chambre des Conseillers devront être de véritables militants de l’institution, au fait des enjeux auxquels l’entreprise marocaine fait face, et enfin être représentatifs de la diversité du tissu économique.

Quel est le rôle du collège électoral des délégués des salariés dans le cadre de cette élection ?

Au cours de l’élection des 120 membres de la Chambre des Conseillers, les organisations syndicales vont se départager 20 sièges. Ce collège électoral est composé des délégués des salariés dans les entreprises, des représentants du personnel aux commissions du statut et du personnel des entreprises minières. À cela s’ajoutent les représentants des fonctionnaires au sein des commissions administratives paritaires prévues par le statut général de la fonction publique et les statuts particuliers du personnel des collectivités territoriales et des personnels des établissements publics.

Le rôle de ce collège est d’exercer les pouvoirs dévolus à la Chambre des Conseillers, et de contribuer ainsi à représenter les salariés, à faire entendre leur voix au parlement et à contribuer à la production législative, surtout en matière sociale.

Une mission d’autant plus importante que le parlement aura la lourde tâche de déployer le nouveau modèle de développement, notamment en matière de couverture sanitaire et sociale qui est l’un des principaux sujets de préoccupation des citoyens marocains.

Dans quelle mesure ces élections ont-elles un impact sur le dialogue social au sein de l’entreprise ?

Le dialogue social est un moyen adéquat et efficace d’organiser les relations professionnelles et de traiter les conflits sociaux sur la base de la négociation et de la concertation organisée et responsable. En effet, parmi les 20 conseillers qui seront élus le 5 octobre il y a des représentants des organisations syndicales. Certains d’entre eux relèvent des trois syndicats les plus représentatifs (les syndicats qui ont obtenu au moins 6 % de délégués des salariés dans le secteur privé et public à savoir l’UMT, l’UGTM et la CDT) et disposent ainsi du droit de participer aux prochains rounds du dialogue social. En fait, ces syndicats et les autres représentants de personnel doivent exprimer devant la Chambre des Conseillers les préoccupations de la classe ouvrière et défendre les intérêts des salariés par la promotion du dialogue social.

De ce fait, ces élections auront certainement un impact sur climat social de l’entreprise, car elles encourageront un dialogue social régulier et favorable à l’amélioration des conditions de travail des salariés et du climat socioéconomique en général. Elles permettront également de renforcer la compétitivité de l’économie nationale avec des répercussions positives sur l’emploi.

En tout cas, la situation actuelle est appelée à évoluer vers le dialogue entre le Gouvernement et les partenaires aussi bien sociaux qu’économiques. D’où la nécessité d’institutionnaliser ce mécanisme pour concrétiser la justice sociale.

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<![CDATA[Réunion d’information sur l’optimisation de l’épargne]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-loptimisation-de-lepargne/ Tue, 05 Oct 2021 15:07:40 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83407 Le 30 septembre dernier, la CFCIM a organisé une réunion d’information sur le thème « L’optimisation de l’épargne à travers les produits de la retraite par capitalisation et de l’assurance-vie ». La rencontre a été animée par Faiçal Zahlane, Directeur Général Adjoint, en charge des activités Marketing et Développement de La Marocaine Vie, Mounir Hamou Hadi, Directeur Développement Entreprises de La Marocaine Vie et Driss Maghraoui, Directeur Général Délégué du pôle Vie de Wafa Assurance. Elle a été modérée par Abdelaziz Arji, Expert-Comptable, Auditeur et Commissaire aux Comptes, Fondateur du Cabinet Eurodefi-Audit et Vice-Président de la Commission Services aux Entreprises de la CFCIM.

    https://youtu.be/AeZEztD92SM  ]]>
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<![CDATA[Première étape des Journées Économiques Maroc-France à Paris !]]> https://www.cfcim.org/premiere-etape-journees-economiques-maroc-france-a-paris/ Tue, 05 Oct 2021 16:28:01 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83410 Le 8 octobre prochain, à Paris, la CFCIM donnera le coup d’envoi d’une nouvelle série de rencontres : les Journée Économiques Maroc-France. L’objectif de ce roadshow qui parcourra pendant plusieurs mois les régions françaises est de promouvoir les relations économiques et les opportunités de co-investissement entre la France et le Maroc.

Dans un contexte incertain, toujours marqué par les retombées économiques de la pandémie de Covid-19, les entreprises marocaines et françaises ont besoin d’un accompagnement ciblé pour ouvrir leurs perspectives et explorer leur potentiel de développement à l’international. C’est pourquoi la CFCIM a lancé, en partenariat avec l’Ambassade du Royaume du Maroc en France et la CCI Paris Île-de-France , cette nouvelle série de rencontres qui sillonnera pendant deux ans les régions françaises.

À chaque étape, les domaines d’activité les plus prometteurs seront mis à l’honneur à travers une programmation riche incluant des ateliers sectoriels, des tables rondes thématiques, des rendez-vous B to B et des visites de sites.

Ainsi, la première étape se déroulera sous l’égide du Ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique et portera sur le thème « La transformation digitale, levier de la croissance ». En raison des restrictions sanitaires de déplacement, l’événement se déroulera simultanément à Paris, au siège de la CCI Paris Ile-de-France, et à Casablanca, en duplex depuis l’hôtel Onomo Massira.

Plusieurs invités de marque participeront à la rencontre, notamment Chakib Benmoussa, Ambassadeur du Royaume du Maroc en France, Franck Riester, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France, Ali Seddiki, Directeur Général de l’Industrie, Ministère marocain de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie Verte et Numérique, Didier Kling, Président de la CCI de Paris Ile-de-France et Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM.

Elle sera retransmise via la plateforme My CFCIM qui restera à disposition des participants tout au long du roadshow pour leur permettre de poursuivre en ligne leurs échanges avec leurs partenaires potentiels (networking, prise de rendez-vous…).

 

Cliquez ici pour découvrir le programme (programme pouvant faire l’objet de modifications). Légende photo : intervention de Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM lors de la conférence de presse de lancement des Journée Économiques Maroc-France, le 5 octobre au siège de la CFCIM à Casablanca.  ]]>
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<![CDATA[CFCIM Siège social Casablanca Maroc]]> https://www.cfcim.org/siege-social/cfcim-siege-social-casablanca/ Mon, 14 Sep 2015 12:53:05 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2015/09/cfcim-siege-social-casablanca.jpg 22051 22696 0 0 <![CDATA[Amine Barkate]]> https://www.cfcim.org/former-recruter/ecole-superieure-des-affaires-de-casablanca/amine-barkate-2/ Wed, 11 Nov 2015 12:30:27 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2015/08/amine-barkate.jpg 22194 22678 0 0 <![CDATA[OFPPT]]> https://www.cfcim.org/inteview-de-larbi-bencheikh-directeur-general-de-lofppt/ofppt-12/ Fri, 24 Jun 2016 12:59:56 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2016/06/OFPPT.png 27012 27010 0 0 <![CDATA[Dirham]]> https://www.cfcim.org/loi-de-finances-2017-promesses-tenues/dirham-2/ Tue, 11 Jul 2017 14:32:28 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2017/07/Dirham.png 37354 37352 0 0 <![CDATA[Fiscalite]]> https://www.cfcim.org/lamnistie-fiscale-offerte-aux-etrangers-residents-au-maroc-pour-lequite-et-le-symbole/fiscalite-52/ Wed, 21 Feb 2018 18:21:48 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2018/02/Fiscalite.png 42843 42841 0 0 <![CDATA[Ecole]]> https://www.cfcim.org/la-cooperative-une-solution-pour-lecole-marocaine/ecole-3/ Tue, 04 Sep 2018 15:29:33 +0000 http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2018/09/Ecole.png 47319 47317 0 0 <![CDATA[Logo CEFOR ENTREPRISE 200x150]]> https://www.cfcim.org/?attachment_id=76732 Mon, 22 Jun 2020 15:27:29 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/06/Logo-CEFOR-ENTREPRISE-200x150.png 76732 76722 0 0 <![CDATA[Usine soudeur]]> https://www.cfcim.org/crise-relocalisations-et-mutations-technologiques-le-triple-defi-de-lautomobile-au-maroc/usine-soudeur/ Mon, 06 Jul 2020 16:30:04 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/07/Usine-soudeur.png 77069 77068 0 0 <![CDATA[GAFA]]> https://www.cfcim.org/coup-darret-aux-negociations-sur-la-taxe-gafa/gafa-2/ Thu, 30 Jul 2020 12:47:30 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/07/GAFA.png 77383 77382 0 0 <![CDATA[Saaid Amzazi]]> https://www.cfcim.org/saaid-amzazi-invite-de-conjoncture/saaid-amzazi/ Mon, 14 Sep 2020 14:46:52 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/09/Saaid-Amzazi.png 77542 77541 0 0 <![CDATA[logo crédit du Maroc]]> https://www.cfcim.org/bienvenue-a-nos-nouveaux-adherents-premium/logo-credit-du-maroc-3/ Mon, 21 Dec 2020 16:07:10 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/12/logo-credit-du-Maroc.jpg 78624 78622 0 0 <![CDATA[Finance monnaie]]> https://www.cfcim.org/comptes-courants-dassocies-et-avances-de-tresorerie-enjeux-juridiques-fiscaux-et-financiers/finance-monnaie/ Thu, 28 Jan 2021 07:52:17 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/01/Finance-monnaie.png 78914 78911 0 0 <![CDATA[FMI Banque mondiale]]> https://www.cfcim.org/la-banque-mondiale-et-le-fmi-examinent-la-reponse-marocaine-a-la-crise-economique/fmi-banque-mondiale/ Thu, 04 Feb 2021 15:02:39 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/02/FMI-Banque-mondiale.png 79012 79011 0 0 <![CDATA[Coface]]> https://www.cfcim.org/bienvenue-a-nos-nouveaux-adherents-premium-3/coface-19/ Fri, 26 Mar 2021 11:19:47 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/03/Coface.jpg 79582 79580 0 0 <![CDATA[climat]]> https://www.cfcim.org/sommet-sur-le-climat-de-joe-biden-une-nouvelle-dynamique-a-concretiser/climat-5/ Mon, 03 May 2021 12:11:22 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/05/climat.png 80060 80059 0 0 <![CDATA[RI TVA]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-sur-la-tva/ri-tva-2/ Fri, 02 Jul 2021 08:36:36 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/RI-TVA.png 80775 80774 0 0 <![CDATA[RI TVA 2]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-sur-la-tva/ri-tva-2-2/ Fri, 02 Jul 2021 08:39:53 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/RI-TVA-2.png 80779 80774 0 0 <![CDATA[Fin des travaux du gazoduc controversé Nord Stream 2]]> https://www.cfcim.org/fin-travaux-gazoduc-controverse-nord-stream-2/ Tue, 05 Oct 2021 16:30:33 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83417 Le géant russe des hydrocarbures Gazprom a annoncé, début septembre, l’achèvement des travaux du gazoduc Nord Stream 2. L’infrastructure, qui relie la Russie à l’Allemagne en passant par la mer Baltique, suit le même tracé que celui du gazoduc Nord Stream 1, inauguré en 2012. Comme ce dernier, l’ouvrage dispose d’une capacité de 55 milliards de mètres cubes par an. Ce méga-chantier a duré quatre ans et a nécessité un investissement d’une dizaine de milliards d’euros. Il a toutefois suscité d’intenses controverses, car il permet en effet à la Russie de doubler ses livraisons directes de gaz à l’Union européenne via la mer Baltique en évitant l’Ukraine. Cette dernière risque ainsi de perdre un atout stratégique et financier considérable dans un contexte de vives tensions avec Moscou. La Russie, qui a annexé la Crimée en 2014, soutient en effet des séparatistes dans l’est du pays.

Cette situation a poussé les États-Unis à prendre des sanctions à l’encontre des entreprises collaborant à la construction de l’infrastructure, ce qui a provoqué de nombreux retards. Si le chantier est aujourd’hui achevé, aucune date de mise en service du nouveau gazoduc n’a en revanche été encore annoncée.

Selon l’organisme public européen Eurostat, la Russie fournissait 34 % du gaz de l’Union européenne en 2019, suivie par la Norvège (13 %), le Qatar (8 %) et l’Algérie (7 %). Cette dernière fournit le continent européen principalement via le gazoduc Medgaz qui la relie directement à l’Espagne et le gazoduc Maghreb-Europe qui traverse le Maroc puis atteint l’Espagne. Néanmoins, après avoir décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Rabat, les autorités algériennes ont indiqué en août dernier le non-renouvellement du contrat d’exploitation de ce gazoduc conclu avec le Maroc et arrivant à échéance fin octobre prochain.

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<![CDATA[Visite d’une délégation d’entreprise de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur]]> https://www.cfcim.org/83526/ Wed, 20 Oct 2021 16:25:36 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83526 Visite d’une délégation d’entreprise de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur

Du 4 au 6 octobre dernier, la CFCIM a accueilli, à l’occasion d’une mission de prospection multisectorielle, une délégation de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur. La mission a été organisée dans le cadre de Team France Export, en partenariat avec la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d’Azur et risingSud, agence de développement économique de la Région Sud.

La journée du 4 octobre, les entreprises ont été accueillies au sein des locaux de la CFCIM. Le soir, une rencontre « meet up » s’est déroulée à l’hôtel Onomo Casablanca City Center dans le cadre de la Team France Export. Elle a débuté par les mots d’ouverture de Jean-Pascal Darriet, Président de la CFCIM, et de Bernard Kleynoff, Président Commission développement économique et digital, industrie, export et attractivité, Président de risingSUD. Amine Bennani, Chef de Projet International de risingSUD est ensuite intervenu à propose de l’environnement des affaires dans la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, suivi par Stéphane Lecoq, Directeur Afrique de Business France (Invest), qui a présenté l’offre de service Team France Invest. Après le témoignage d’Aziz Horani, Directeur Général Adjoint d’HPS Corporate Services, entreprise marocaine implantée dans la région, la rencontre s’est conclue par cocktail dinatoire et des échanges networking.

À partir du lendemain, les entreprises de la délégation ont participé à un programme de rendez-vous B to B. Des visites ont en outre été organisées pour la délégation institutionnelle au Port de Casablanca ainsi qu’au sein de différents sites du GIMAS (Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales).

    https://youtu.be/KmCZTXiGIng   [gallery ids="83531,83533,83529,83536,83532,83528,83530,83527,83537"]    ]]>
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<![CDATA[La première partie de la COP biodiversité prend fin]]> https://www.cfcim.org/la-premiere-partie-de-la-cop-biodiversite-prend-fin/ Mon, 08 Nov 2021 13:55:48 +0000 https://www.cfcim.org/?p=83733

C’est l’autre grande COP. Si la COP26 consacrée au climat s’est ouverte à Glasgow fin octobre, la première partie de la COP15 biodiversité s’est, de son côté, ouverte à Kunming en Chine le 11 octobre et s’est terminée le 15 octobre. Plusieurs fois repoussée, elle s’est tenue en grande partie en ligne et sa seconde partie prévue au printemps 2022 doit cette fois accueillir physiquement les participants, relate l’AFP. Comme le climat, la biodiversité connaît une dégradation continue sur la planète. Les participants doivent se mettre d’accord sur les moyens d’assurer sa préservation. Cela doit se concrétiser par l’adoption d’une convention sur la diversité biologique, qui régira la période post-2020 et « définit un plan ambitieux visant à mettre en œuvre une action de grande envergure afin de transformer la relation de la société avec la biodiversité et de faire en sorte que, d'ici 2050, la vision commune d'une vie en harmonie avec la nature soit réalisée », selon l’ONU. Selon l’AFP, une déclaration de Kunming a d’ores-et-déjà été adoptée et fait référence à l’objectif de protéger 30 % de la planète d’ici 2030. Des engagements ont aussi été pris par certains pays, qualifiés de « début modeste » par l’ONG de défense de l’environnemental Greenpeace.

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<![CDATA[Meknes 2]]> https://www.cfcim.org/80782/meknes-2-2/ Fri, 02 Jul 2021 09:28:24 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Meknes-2.jpg 80783 80782 0 0 <![CDATA[Mhamed Youssef Bouabid]]> https://www.cfcim.org/la-gestion-du-capital-humain-au-maroc/mhamed-youssef-bouabid/ Thu, 08 Jul 2021 10:25:13 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Mhamed-Youssef-Bouabid.jpg 80842 80839 0 0 <![CDATA[Ambition]]> https://www.cfcim.org/la-gestion-du-capital-humain-au-maroc/ambition/ Thu, 08 Jul 2021 10:26:35 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Ambition.png 80843 80839 0 0 <![CDATA[RH]]> https://www.cfcim.org/la-gestion-du-capital-humain-au-maroc/rh-13/ Thu, 08 Jul 2021 10:32:25 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/RH.png 80844 80839 0 0 <![CDATA[inwi]]> https://www.cfcim.org/rencontres-entreprises-inwi-ledition-2021-sacheve/inwi-16/ Thu, 08 Jul 2021 13:57:20 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/inwi.jpeg 80854 80853 0 0 <![CDATA[AFTw Dakhla]]> https://www.cfcim.org/les-after-work-cfcim-font-escale-a-dakhla-et-rabat/aftw-dakhla/ Thu, 08 Jul 2021 14:25:35 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/AFTw-Dakhla.jpg 80857 80856 0 0 <![CDATA[IMG-20210701-WA0003]]> https://www.cfcim.org/les-after-work-cfcim-font-escale-a-dakhla-et-rabat/img-20210701-wa0003/ Thu, 08 Jul 2021 14:25:57 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/IMG-20210701-WA0003.jpg 80858 80856 0 0 <![CDATA[AFTw Dakhla]]> https://www.cfcim.org/les-after-work-cfcim-font-escale-a-dakhla-et-rabat/aftw-dakhla-2/ Thu, 08 Jul 2021 14:26:50 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/AFTw-Dakhla1.jpg 80859 80856 0 0 <![CDATA[seniors]]> https://www.cfcim.org/la-depf-estime-le-potentiel-de-croissance-de-la-silver-economy-au-maroc-a-7-par-an/seniors/ Thu, 08 Jul 2021 14:51:32 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/seniors.png 80862 80861 0 0 <![CDATA[Abdou Diop]]> https://www.cfcim.org/abdou-diop-invite-de-conjoncture-2/abdou-diop/ Wed, 14 Jul 2021 16:32:58 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Abdou-Diop.png 80906 80905 0 0 <![CDATA[Fintech]]> https://www.cfcim.org/business-meeting-cybersecurite-et-fintech/fintech-2/ Wed, 14 Jul 2021 16:37:35 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Fintech.png 80909 80908 0 0 <![CDATA[Production vaccins]]> https://www.cfcim.org/le-maroc-participera-a-la-fabrication-de-vaccins-contre-le-covid-19/production-vaccins/ Wed, 14 Jul 2021 16:41:39 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Production-vaccins.png 80912 80911 0 0 <![CDATA[Energie verte]]> https://www.cfcim.org/lagence-internationale-de-lenergie-alerte-sur-la-baisse-des-investissements-denergie-propre-dans-les-pays-en-developpement/energie-verte-2/ Wed, 14 Jul 2021 16:47:09 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/Energie-verte.png 80915 80904 0 0 <![CDATA[colloque sante 1]]> https://www.cfcim.org/rencontre-daffaires-dans-la-filiere-sante/colloque-sante-1-3/ Wed, 14 Jul 2021 16:50:22 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/colloque-sante-1.png 80918 80917 0 0 <![CDATA[colloque sante 2]]> https://www.cfcim.org/rencontre-daffaires-dans-la-filiere-sante/colloque-sante-2-3/ Wed, 14 Jul 2021 16:50:29 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/07/colloque-sante-2.png 80919 80917 0 0 <![CDATA[Encadre]]> https://www.cfcim.org/les-cmc-pont-entre-les-besoins-en-competences-des-entreprises-et-les-attentes-des-jeunes/encadre/ Tue, 17 Aug 2021 14:49:43 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Encadre.png 82021 82020 0 0 <![CDATA[CMC]]> https://www.cfcim.org/les-cmc-pont-entre-les-besoins-en-competences-des-entreprises-et-les-attentes-des-jeunes/cmc-28/ Tue, 17 Aug 2021 14:51:17 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/CMC.png 82022 82020 0 0 <![CDATA[Encadre 2]]> https://www.cfcim.org/ofppt-une-rentree-20212022-sur-les-chapeaux-de-roue/encadre-2/ Tue, 17 Aug 2021 14:58:36 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Encadre-2.png 82026 82025 0 0 <![CDATA[Formation]]> https://www.cfcim.org/quand-le-prive-mise-sur-la-formation-professionnelle/formation-19/ Tue, 17 Aug 2021 15:10:53 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Formation.png 82029 82028 0 0 <![CDATA[Encadre 3]]> https://www.cfcim.org/entretien-avec-mohamed-amine-barkate/encadre-3/ Tue, 17 Aug 2021 15:14:37 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Encadre-3.png 82032 82031 0 0 <![CDATA[Fes 1]]> https://www.cfcim.org/a-fes-deux-rencontres-networking/fes-1-2/ Tue, 17 Aug 2021 15:54:06 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Fes-1.jpg 82036 82035 0 0 <![CDATA[Fes 2]]> https://www.cfcim.org/a-fes-deux-rencontres-networking/fes-2-7/ Tue, 17 Aug 2021 15:54:07 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Fes-2.jpg 82037 82035 0 0 <![CDATA[Fes 3]]> https://www.cfcim.org/a-fes-deux-rencontres-networking/fes-3-2/ Tue, 17 Aug 2021 15:54:08 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Fes-3.jpg 82038 82035 0 0 <![CDATA[Primo]]> https://www.cfcim.org/lancement-de-lappel-a-candidature-dans-le-cadre-du-programme-primo-entrepreneurs/primo/ Wed, 18 Aug 2021 10:57:04 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Primo.png 82041 82040 0 0 <![CDATA[Kane Ya Makane]]> https://www.cfcim.org/lassociation-kane-ya-makane-demultiplie-son-programme-dedie-aux-ecoles-publiques/kane-ya-makane/ Mon, 30 Aug 2021 15:52:17 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Kane-Ya-Makane.png 82095 82094 0 0 <![CDATA[travail des enfants]]> https://www.cfcim.org/le-travail-des-enfants-en-hausse-pour-la-premiere-fois-en-20-ans/travail-des-enfants/ Mon, 30 Aug 2021 16:23:09 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/travail-des-enfants.png 82098 82097 0 0 <![CDATA[Livret Financier CDM]]> https://www.cfcim.org/credit-du-maroc-publie-ses-resultats-financiers-au-30-juin-2021/livret-financier-cdm/ Mon, 30 Aug 2021 16:32:22 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/08/Livret-Financier-CDM.pdf 82101 82100 0 0 <![CDATA[Renault Tanger]]> https://www.cfcim.org/une-nouvelle-convention-pour-lecosysteme-renault-maroc-avec-un-objectif-de-25-milliards-de-chiffre-daffaires-en-2023/renault-tanger/ Thu, 02 Sep 2021 11:07:28 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/Renault-Tanger.png 82117 82116 0 0 <![CDATA[JPO]]> https://www.cfcim.org/journee-portes-ouvertes-a-lesa-casablanca/jpo/ Wed, 08 Sep 2021 16:27:27 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/JPO.png 82144 82143 0 0 <![CDATA[Yann Dolleans]]> https://www.cfcim.org/service-client-au-maroc-ou-en-sommes-nous-aujourdhui/yann-dolleans/ Mon, 13 Sep 2021 10:32:38 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/Yann-Dolleans.png 83161 83159 0 0 <![CDATA[satifaction client]]> https://www.cfcim.org/service-client-au-maroc-ou-en-sommes-nous-aujourdhui/satifaction-client/ Mon, 13 Sep 2021 10:37:00 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/satifaction-client.png 83162 83159 0 0 <![CDATA[relation client erreurs]]> https://www.cfcim.org/service-client-au-maroc-ou-en-sommes-nous-aujourdhui/relation-client-erreurs/ Mon, 13 Sep 2021 10:38:25 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/relation-client-erreurs.png 83163 83159 0 0 <![CDATA[JE]]> https://www.cfcim.org/lancement-des-journees-economiques-maroc-france-le-8-octobre-prochain-a-paris/je/ Mon, 13 Sep 2021 14:14:31 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/JE.png 83173 83172 0 0 <![CDATA[CEFOR 1]]> https://www.cfcim.org/cycles-et-seminaires-cefor-entreprises-4e-trimestre-2021/cefor-1-3/ Mon, 13 Sep 2021 14:47:40 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/CEFOR-1.png 83176 83175 0 0 <![CDATA[CEFOR 2]]> https://www.cfcim.org/cycles-et-seminaires-cefor-entreprises-4e-trimestre-2021/cefor-2-4/ Mon, 13 Sep 2021 14:47:42 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/CEFOR-2.png 83177 83175 0 0 <![CDATA[Circuit electronique]]> https://www.cfcim.org/plusieurs-secteurs-de-leconomie-mondiale-frappes-par-des-penuries-et-des-hausses-de-prix/circuit-electronique/ Mon, 13 Sep 2021 15:25:14 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/Circuit-electronique.png 83186 83185 0 0 <![CDATA[Bercy]]> https://www.cfcim.org/en-france-leconomie-montre-des-signes-encourageants-de-reprise/bercy-2/ Mon, 13 Sep 2021 15:27:57 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/Bercy.png 83189 83188 0 0 <![CDATA[Hamid Bouchikhi]]> https://www.cfcim.org/hamid-bouchikhi-invite-de-conjoncture/hamid-bouchikhi/ Mon, 13 Sep 2021 15:43:08 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/Hamid-Bouchikhi.png 83194 83193 0 0 <![CDATA[Tex 1]]> 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https://www.cfcim.org/forte-hausse-creations-dentreprises-premier-semestre-2021/ompic-19/ Tue, 28 Sep 2021 15:48:04 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/09/OMPIC2.png 83373 83357 0 0 <![CDATA[Khalid Boukaich]]> https://www.cfcim.org/elections-membres-de-chambre-conseillers-3-questions-a-khalid-boukaich/khalid-boukaich/ Mon, 04 Oct 2021 15:15:44 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/Khalid-Boukaich.png 83392 83391 0 0 <![CDATA[RI Epargne]]> https://www.cfcim.org/reunion-dinformation-loptimisation-de-lepargne/ri-epargne/ Tue, 05 Oct 2021 15:06:13 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/RI-Epargne.png 83408 83407 0 0 <![CDATA[Programme JE Paris]]> https://www.cfcim.org/premiere-etape-journees-economiques-maroc-france-a-paris/programme-je-paris/ Tue, 05 Oct 2021 16:22:28 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/Programme-JE-Paris.pdf 83414 83410 0 0 <![CDATA[CP JEP]]> https://www.cfcim.org/premiere-etape-journees-economiques-maroc-france-a-paris/cp-jep/ Tue, 05 Oct 2021 16:26:04 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/CP-JEP.png 83415 83410 0 0 <![CDATA[gazoduc marin]]> https://www.cfcim.org/fin-travaux-gazoduc-controverse-nord-stream-2/gazoduc-marin/ Tue, 05 Oct 2021 16:30:23 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/gazoduc-marin.png 83418 83417 0 0 <![CDATA[PACA1]]> https://www.cfcim.org/83526/paca1/ Wed, 20 Oct 2021 15:13:46 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/PACA1.png 83527 83526 0 0 <![CDATA[PACA2]]> https://www.cfcim.org/83526/paca2/ Wed, 20 Oct 2021 15:14:46 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/PACA2.png 83528 83526 0 0 <![CDATA[PACA8]]> https://www.cfcim.org/83526/paca8/ Wed, 20 Oct 2021 15:16:15 +0000 https://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2021/10/PACA8.png 83529 83526 0 0 <![CDATA[PACA3]]> https://www.cfcim.org/83526/paca3/ Wed, 20 Oct 2021 15:20:59 +0000 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